Fara'ma'reine: TOME 1

Chapitre trente quatre

DANS LA PEAU DE SADIBOU (père de Jamal et Babacar)

Mes enfants m'ont expliqué à leur retour qu'ils ont parlé de mariage avec le père de ces deux jeunes filles donc mon rôle en tant que père est d'aller avec leur oncle rencontrer le père de ces filles pour finaliser les choses car ils sont maintenant majeurs et ils doivent avoir des femmes. C'est mieux de les laisser faire l'adultère de ça et de la. Il y a des moments où il te faut impérativement la présence féminine a tes côté. C'est un besoin naturel et des fois urgent. Et puis tous les conditions d'après l'islam sont réunis pour permettre à mes fils de vivre avec ces deux filles, Fara et Mbayang. J'ai investigué pour connaître leur situation familiale parce-que, certes Aly Ibnou Aby Tâlib (que Dieu l'agrée) a dit "les gens sont dignes les uns des autres, arabes ou non arabes,Qurashites ou Hashimites: tant qu'ils sont tous musulmans et croyants" mais aussi il faut savoir que même certains savants sont d'accord que l'équivalence du niveau financier, du métier, du niveau social...... c'est-à-dire que les mariés soient proches dans ces derniers est plus préférable, c'est parmi les causes éventuelles du mariage heureux et réussi et pour assurer lentente parfaite. C'est pour cela que j'ai enquêté sur leur situation mais pas parce-que je fais partie des gens qui disent mes fils ne marieront que des filles de la même classe qu'eux. Maintenant je vais aviser leur oncle et on ira incha-Allah discuter avec les parents des jeunes filles pour créer l'union, les unions du moins.

DANS LA PEAU DE BABACAR

Aujourd'hui Jamal et moi on est allé à la banque pour faire un pré bancaire qu'on ajoutera sur l'argent qu'on a pour finaliser notre projet d'ouvrir un parking de vente de voiture. Nous avons déjà fait notre commande, les voitures les plus appréciés par les sénégalais, les nouveaux modèles et autres. Maintenant il ne reste plus qu'à verser la majestueuse somme pour enfin dans un moi recevoir les voitures via le P.A.D (Port Autonome de Dakar). On a utilisé l'atelier et nos voitures particuliers comme garantie et d'après les dits de l'agents, l'argent sera à notre porté d'ici trois jours. Entre temps nous allons loué un espace à Dakar plateau pour les expositions.

On arrive dans un agent immobilier propriétaire du lieu de notre choix pour négocier avec eux mais il y a un problème. Le prix qu'il fixe pour cette place est trop élevée. Payer ce prix nous fera pas tomber en faillit mais ça double le prix que nous avions prévu pour cette dernière. Nous lui proposons alors une autre affaire, de nous mettre en rapport direct avec le proprio. Peut-être qu'il sera beaucoup plus compréhensible. Très modeste, il nous passe le numéro du gars et l'on l'appelle de suite. Le propriétaire aussi dit qu'il est dans un hôtel pas trop loin d'ici. Donc vu que c'est nous qui voulons, nous décidons donc de le retrouver là-bas pour discuter du prix. Nous arrivons à l'accueil de l'hôtel et on demande après Mr Seck. Nous passons par l'appareil détecteur de métaux avant d'arriver dans une suite, dans un bureau extrêmement joli. Nous recevons l'ordre d'entrer et une fois dedans, on vois un hommes d'une quarantaine, à dos pour contempler ce qui lui appartient par les vitres blindés. Nous le saluons comme on nous l'a appris, respectivement et il sent notre présence et fait tourner sa chaise face à nous et là, j'ai failli pousser un cri. On voit le père de Fara et Mbayang en chair et en os. Jamal s'explose de rire et avance pour s'asseoir sur le fauteuil. Moi, je reste sur place car je ne connais pas bien ce Macodou mais Jamal si. Même dans leur langage, on peut voir qu'ils sont de vieux ami. Il m'invite à s'assoir.

- ah c'est donc vous qui avez besoin de la place ?

- ouais, nous, tes futurs beaux fils *dit Jamal en farçant*

- et je suppose que c'est pour votre projet de vente de voiture?

- oui c'est ça ouais *réponds je* mais le prix que nous a proposé l'agence qui le gère est trop élevé.