Chapitre vingt neuf

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PRÉCÉDEMMENT

Je dois la dire une autre chose mais pas pour tout de suite, il y a quelqu'un qui sonne à la porte. J'ouvre cette dernière et là, c'est mon amour qui est tout beau comme dab.

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Il mord sa lèvre en apercevant une bonne partie de mon corps toute lisse et attirant. Je lui fais la bise, lui sors des ses contemplations et l'invite à entrer. Il me suis dans la chambre de Fara qui lui saute déçu. Maintenant ils sont devenu de vrais complices. Il discute un moment et je l'amène cette fois ci dans la chambre de ma mère pour la lui présenter. Après une longue séance de salutation comme à la sénégalaise, je demande après le visage permissif de maman et on sort tous deux de la maison. Il m'ouvre la porte mais j'entre pas. Il faut je commence ma vengeance😃. Il me regarde sans comprendre.

- je veux conduire *repris je*

- ah ok, avec plaisir mais de toute façon c'est moi qui t'ouvrira la porte dh.

Il me passe les clés et m'accompagne jusqu'à la porte du pilote et l'ouvre. Je m'assoie confortablement et démarre la voiture. Il gagne la place passagère et on bouge. On discute de tout et de rien jusqu'à arriver a la plage des magiclands. Vu que j'avais pas réserver pour un restaurant, ici fera l'affaire. C'est un place publique et j'aime bien les eaux. On s'installe sur les pierres et commence la discussion avec sa main sur la mienne. Il commande des poissons grillés avec des ornements et des jus d'orange. On mange et après pas grand chose, il me passe son blazer parce-que j'ai froid et le retour il conduit. Il me dépose devant chez moi et on reste une quarantaine de minutes dans la voiture à se cajoler, s'accoler, s'embrasser, baisoter. Nous finissons par digérer l'envi d'aller plus loin et se séparer. Il m'accompagne jusqu'à la porte et salut Fara qui nous a ouvert. Il me sonne un bécot avant de tourner les talons. Je rentre avec fara en rigolant en chuchotis, on veut tous se diriger vers ma chambre mais une voie m'appelle par derrière. Je tourne la tête et voit ma mère. Je la rejoins et laisse Fara me devancer dans ma chambre. Arrivé à sa hauteur, elle commence direct son discours.

- t'avais je pas dit de ne pas rentrer trop tard?

- non on est rentré depuis, mais nous avons resté ici devant la maison dans sa voiture.

- ok le gars là, c'est qui?

- il s'appelle Babacar, il est le frère aîné de Jamal....

- hée attends attends, quel Jamal, Fall?, le même que je connais ?.

- oui

- Wa yéne mom dieul nguénn famille bi di (vous avez donc tous fait votre choix auprès de cette famille)

- et pourtant c'est du pure hasard, c'est même récent que nous sommes au courant de cette nouvelle, je ne sais si bonne ou mauvaise.

- ah en-tout-cas c'est proche vos liaisons. Tu sors avec le grand frère du petit ami de ta soeur 😃 c'est pas croyable.

- way yaye dara nékoussi (et pourtant maman, il n'y a rien de grave).

- ça c'est moi qui le dira. Teudil aythia (vas te coucher et vite)

- 😎

Dieu merci tant qu'elle n'a pas piqué une crise. Je retourne dans ma chambre et y décèle Fara qui m'attend impatiemment. Je me débarrasse d'abord de mes habilles et met une robe de chambre avant de la rejoindre sur le lit pour la faire encore l'exposé de ma sortie.

~QUELQUES SEMAINES PLUS TARD~

DANS LA PEAU DE L'AVOCAT ( de Jamal)

Depuis tout à l'heure on attend. Le juge a suspendu la cour pour quelques heures. Nous avions déposé un recours que nous avons basé que sur le malhonnête mais cela me fait pas de soucis. Comme je le disais, je ferai le "tout" pour que mes alliés sortent victorieux et a plus forte raison que pour cette fois, j'ai le soutient du procureur, anormal, qui n'est pas du tout transparent. Il est de notre camp mais sobrement. Le juge nous appelle enfin. Comme toujours, chacun s'occupe à défendre son camp mais pour nous, nous avons de bonnes bases. L'appréciateur nous donne encore le privilège d'une réduction de trois mois sur la sanction de Jamal, sa peine. L'affaire est réécrit maintenant. Il avait une peine de douze mois dont, il a déjà enduré les trente premier jour et il lui restait donc onze mois où on nous a fait la faveur de la diminution des trois mois donc il ne lui reste que six mois derrière les grilles. Je sors donc du palais des justices de Dakar pour regagner la maison de Macodou, le boss. Il faut que je lui annonce cette bonne nouvelle pour qu'il soit comme à l'accoutumé fier de moi, de mes efforts. Il m'appelle pour virer le rencontre à un des ses tavernes qui se situe a Dakar mais ce virement est a mon atout, je suis plus près de cette lieu. Il me remercie et me donne une chèque de trois cents mille.

Fara'ma'reine: TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant