Lingerie + Frottage

549 2 0
                                    


Elle entra, souriant en voyant Gabriel à son bureau, le nez dans ses documents, elle referma délicatement la porte derrière elle. Il soupira, pas à cause d'elle, à cause de la fatigue, de ses dossiers à remplir, du manque de sommeil. Pour beaucoup de bonnes raisons il était épuisé depuis une semaine, surtout l'esprit ailleurs. Il essayait de boucler ces affaires le plus rapidement possible alors il passait la plus grande partie de ses journées dans son bureau. Il se passa la main sur le visage, fermant les yeux pour les reposer un instant. Il ouvrit la bouche pour lui parler mais il s'arrêta en la voyant, elle lui sourit chaudement.

Elle avait les cheveux joliment attachés, un maquillage frais avec un rouge à lèvre boisé. Elle portait des talons mais surtout, la robe que Gabriel lui avait offert. C'était une robe portefeuille, fluide et légère, très belle, élégante, d'un vert sapin lui allant à merveille. Elle l'avait adoré mais c'est la première fois qu'il la voyait la porter pour de vrai. Elle était belle, autant pour son apparence que pour son sourire et sa position, attendant sagement qu'il la détaille du regard. Il lui sourit, charmé par sa beauté, pourtant il regarda machinalement l'heure, le visage contrarié, comme sa voix.

- Je suis désolé mais je n'aurai pas le temps de manger avec toi, je dois vraiment finir ça.

Elle continua de lui sourire, ne lui tenant pas rigueur pour cette information, elle leva son poignet au niveau de ses yeux comme si elle regardait sa montre, elle n'avait pas de montre.

-Il est midi, même si tu n'as pas le temps de manger dehors avec moi tu as tout de même une pause de, allez quoi, minimum vingt minute ?

Gabriel la fixa dans un légers sourire sans comprendre ou elle voulait en venir. En croisant son regard interrogateur Elisa lui sourit, elle posa un petit sachet brillant sur son bureau avec fierté. Gabriel comprit finalement avant de ne l'entendre dire, d'une voix enjouée et chantante.

- Joyeux anniversaire.

Il sourit. Il avait oublié et elle le savait. Il la remercia en posant son regard sur le paquet argenté, mais le l'ouvrit pas. Ses yeux attirés par les mouvements d'Elisa. Elle le fixait droit dans les yeux en se reculant lentement du bureau, lui souriant alors que ses mains dénouent lentement le nœuds à sa taille. Elle ouvrit sa robe avec une sensualité débordante, laissant apparaître son corps et la lingerie fine qu'elle portait en dessous. Gabriel était silencieux, son regard sur elle, scrutant le moindre de ses gestes et recouvrant la moindre parcelle de sa peau. Il resta assis alors qu'elle retirait le tissus de ses épaules, déposant avec précaution sa robe sur le fauteuil près d'elle.

- Je sais que tu n'as pas le temps, mais je sais aussi que parfois c'est bon de juste... Se faire plaisir et se détendre. Non ?

Elle souriait doucement, tendrement, elle frissonna sous son regard insistant, essayant de garder son assurance. Gabriel l'observait chaleureusement, la main sur sa bouche, ses yeux caressant sa peau, admirant le contraste entre sa peau claire et sa lingerie pourpre lui allant comme un gant, le dessin raffiné de la dentelle sur son corps.

Elle sourit en attendant qu'il réagisse, le visage un peu plus rouge. Gabriel se leva finalement, contournant son bureau d'un pas lourd, son regard bestiale sur elle, il lui fit face, soufflant sa respiration chaude sur le visage d'Elisa. Il posa enfin ses mains sur elle, lui réchauffant la peau et le cœur par la même occasion. Elle pouvait voir dans ses yeux à quel point il la trouvait belle et désirable, comment ne pas se sentir aux anges quand la personne que vous aimez vous regarde de la sorte ?

Il la surplombait assez pour avoir une vue imprenable sur son corps, ses doigts traçant les contours de sa lingerie. Il se demanda s'il voulait lui retirer ou lui laisser pour en profiter encore. Il tourna son regard vers son bureau, souriant en lui prenant la main pour l'accompagner et la faire s'asseoir sur la partie libre du meuble.

- Tout ça pour moi ?

- Juste pour toi.

Il lui sourit, aussi ravi que séduit, frôlant ses lèvres aux siennes en la regardant sensuellement. Sa voix chaude en basse.

- Je suis vraiment chanceux alors.

Elle rit légèrement sous ses mots, rougissant en détournant le regard. Elisa déposa tendrement ses mains sur ses épaules, ses jambes caressant les siennes. Elle voulait le surprendre et lui faire plaisir, mission entièrement réussi.

Il se pressa un peu plus, son bassin se collant contre le sien d'une façon délicieuse, leurs fronts l'un contre l'autre, ils se regardaient tendrement. Il n'osa pas l'embrasser de peur de souiller son maquillage, il ne voulait pas non plus la déshabiller. Il sourit, posant ses mains sur toute la peau à sa disposition, la faisant lentement se coucher pour pouvoir l'admirer un peu mieux. Il se pencha entièrement sur elle en se frottant légèrement plus fort.

- Tu es magnifique mi sol.

Elle gémit doucement, son cœur aussi rapide que sa respiration, la sensation de ses lèvres dans son cou, de son corps se frottant contre le sien. Elle soupira fortement en voyant son sexe se frotter sur sa culotte. Elisa sa cambra, ses doigts agrippés à son sweat, tirant dessus sans savoir si elle voulait qu'il continue de la teaser ou qu'il le prenne tout de suite. La caresse était forte et agréable, assez pour la mettre dans tous ses états, mais pas assez pour lui donner le plaisir maximum. Sa chaleur et son odeur la rendait encore plus chaude, envieuse. Sa respiration forte dans son cou, les gémissement grave dans sa gorge. Elle déteste autant qu'elle adore quand il joue comme ça avec elle.

- Gabe.

C'était des plus implorant, suppliant, ce qu'il adorait. Il rit dans son cou avant de se relever. La fixant dans un sourire qu'elle détesta immédiatement, le fixant dans une grimace se rhabiller. Elle se redressa sur les coudes pour le regarder bêtement, Gabriel souriait toujours, la voix provocante.

- Je préfère garder ça pour ce soir.

Elle se mit à rire, un grand sourire aux lèvres, frustrée au maximum, restant immobile sans y croire.

- Tu rigoles ?

- Jamais avec ça.

Il était sérieux.

Elle bascula la tête en arrière dans un son de douleur pour cacher son sourire, Gabriel la fixa faire, se redressant en allant lentement se remettre assis dans son fauteuil, totalement amusé. Elle croisa son regard et son sourire énervant.

- Je te déteste.

- Tu m'adores.

Elisa se releva dans une moue, saisissant sa robe d'un geste sec en grommelant sans le regarder. Elle s'habilla rapidement, soupirant plusieurs fois très bruyamment comme s'il n'avait pas comprit la première fois. Ça le fit rire, l'observant toujours aussi chaleureusement, appréciant de la voir se s'habiller. C'était toujours plaisant.

Elle n'essayait pas de marchander alors il prit son portable et envoya un message.

- J'ai dis à Jesse de ne pas te toucher et de ne pas te laisser te toucher jusqu'à ce que je rentre ce soir.

Elle se mit à rire, pinçant l'arrête de son nez en secouant doucement la tête. Elle tourna la tête pour le voir sourire avec fierté et provocation, son portable encore en main, jouant avec. Et puis merde, il avait l'air détendu et heureux pour la première fois de la semaine, ça la rendait heureuse. Elle partit tout de même en lui tirant la langue, il tira la sienne en retour dans un sourire. Elisa ferma la porte doucement et Gabriel soupira fortement. Ça allait être dur d'attendre jusqu'à ce soir, mais c'était un challenge qu'il acceptait.

Il fixa de nouveau le petit paquet du sachet et en sortir le cadeau pour tromper son excitation. Il y avait une carte où il reconnut l'écriture de Jesse et celle d'Elisa, lui souhaitant un joyeux anniversaire, Elisa signa d'un "Je t'aime" qui le fit sourire. Il ouvrit le petit paquet, découvrant un cadre sobre avec une photo de lui, Jesse et Elisa. Ils souriaient tous les trois. Elle était prise à un moment très heureux, un souvenir des plus plaisant et agréable, Elisa riait sur la photo, elle se tenait entre eux, les serrant comme elle le pouvait dans ses bras. C'était une très belle photo. Il sourit, ému, en posant le cadre sur son bureau.

Ça va être dur d'attendre. 

KinktoberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant