CHAPITRE XXI : Voyage

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Natsu : Non, non et non !

Moi : Parce que tu penses avoir le choix ?

Natsu : Oui.

Moi : Et bien non.

Natsu essaye à nouveau de sortir en tirant de toute ses forces . Mais je ne bouge pas et continue mon chemin tout en le tirant vers la gare.

Natsu : Où est Happy ?

Moi : Avec Isael. Il sont restés dans le monde des esprits. Ils y seront plus en sécurité. On a pas à s'inquiéter d'un enlèvement et donc d'un moyen, potentiel de pression.

Natsu hoche la tête. Tandis qu'il arrête enfin de ce débattre, nous approchons de la ville d'Onibas.

Moi : Nous sommes arrivés.

Je lâche alors Natsu. Ce dernier se relève immédiatement.

Natsu : Où sommes nous ?

Moi : À Onibas. C'est une ville desservie seulement par voie de chemin de fer.

Natsu : Chemin de fer signifie train ?

Moi : Exact. Nous allons prendre le train.

Soudain, ses joues se gonflent. Il met alors ses mains devant sa bouche pour espérer empêcher son mal être de se retrouver sur un passant.

Moi : C'est non négociable. Donc ravale ce qui se trouve dans ta bouche et suis moi.

Dans une tentative veine de s'opposer à moi, et un dernier essai de fuite, nous montons dans une cabine vide .

Dès que le train démarre, Natsu recommance à avoir des hauts le cœur. J'ouvre alors la fenêtre et enfonce sa tête à l'extérieur. Je ne vous fait pas un dessin de ce qui se passe ensuite.

Environ trois heures plus tard, premier arrêt à une station. Le contrôleur hurle le nom de la ville. Mais c'est incompréhensible.

Soudain, deux personnes entrent dans notre wagon et me dévisagent. Une femme et un homme. Ils ne semblent pas avoir remarqués Natsu allongé à même le sol avec une expression hilarante.

Les deux personnes ne bougent pas , ne parlent pas. Ils hésitent.
Tandis que mon regard est toujours encrés dans le leur, la femme pousse l'homme en avant et dépasse notre siège pour aller s'assoir plus loin.

Le train démarre.

Lorsqu'ils passent devant moi , je souffle trois mots. Que seul la femme entend tandis que l'homme est à la limite de sortir ses tripes.

Moi : Libra. Piscses. Ophiuchus.

La femme se tend et accélère le pas.

Je souris et regarde par la fenêtre, le paysage défiler tandis que de la bave s'échappe de la bouche de Natsu.

Moi : plus que deux heures de trajet.

Tout en fermant les yeux, je me concentre sur les deux personnes arrivées plus tôt. Enfin, seulement sur la femme. L'homme ne pense à rien à part de se retenir de vomir tout en maudissant quelqu'un pour je ne sais quelle raison.

J'arrive à m'imiscer sans difficultés dans les pensées de la femme et écoute.

?? : Comment a-t-elle sue ? Ce serait une constellationiste ? Non j'aurais senti sa magie. Même minime. C'est ce qui nous a stoppés lors de notre arrivée dans ce wagon. De l'extérieur, nous n'avons détecté qu'une présence. Un homme. Pourtant, lors de notre entrée, nous avons eu la surprise de nous trouver devant une femme. Elle ne dégagais pas d'aura, pas de magie, pas de présence. Elle était invisible. Indétectable. Je ne comprends pas !

La voix assourdissante du contrôleur me préviens de notre arrivée à Crocus. La capitale du royaume de Fiore. Tandis que la femme essai de réveiller l'homme, je me lève et agrippe l'écharpe de Natsu. Je le tire et nous sortons du train. Après quelques minutes à ignorer Natsu entrain d'embrasser les pavés de la capitale, nous nous rendons à une auberge où un bon repas nous attend avant les prochains problèmes.

Natsu : j'ai trop faim.

Moi : Je t'en prie. Mange. Mais c'est toi qui paye .

Natsu : Merci Lucy !

Trois, deux , un ....

Natsu : C'est moi qui paye !

Je souris alors devant sa mine déconfite.

Moi : Après le repas, nous irons à la guilde de mages de Crocus. Sabertooth.

L'étoile noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant