Chap. 1 Enfance

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Oh... Oui, ça fait quelque temps que j'ai pas publié, je suis désolée, mais j'étais assez débordée et je vous aurais fait du un chapitre par semaine, ce qui m'aurait lassée de mon histoire, du coup je l'aurais pas fini, et je déteste cette idée là ! Bref, encore une fois, désolée et j'espère que ce chapitre et cette fic vous plairont !
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Chap. 1 Enfance

[Aomine]
"Maman, je peux aller à l'aéroport demain ? S'il te plaît, il rentre enfin !
-Tout seul ? craignit l'adulte.
-Non, avec Satsuki et sa maman.
-Bon, j'appelle Momoi. Mais tu ne resteras pas trop longtemps.
-Mais maman, gémis-je, ça fait six mois que je l'ai pas vu...
-Vous pouvez jouer deux heures et après vous venez ici. Tu l'invites à dormir si tu veux."
J'acquiesçai et m'élançai dans ma chambre pour aller chercher un ballon.
"Je rentre pas trop tard !"

Six longs mois que je l'attendais. À notre âge, il était bizarre que nous soyons restés proches malgré l'éloignement, mais notre séparation m'avait tant éreinté qu'il s'agissait d'une évidence d'être ici pour moi. Je trépignais ; l'avion avait atterri, maintenant il suffisait jute d'attendre.
Sans jamais avoir vu son père, je le reconnus tout de suite : son portrait craché en brun et en plus grand bien sûr. Je baissai le regard vers l'ombre rouge me cherchant visiblement. J'accourus à sa rencontre et le saisis dans une étreinte puissante.
"Aomine ?!"
Il referma doucement ses bras sur moi et enfouis son visage dans mon cou.
"Je suis trop content de te voir..."
Je souris, les yeux fermés, m'emplissant de lui. Il m'avait tellement manqué...
"Kagamiiiiiin !"
Je me reculai brusquement, laissant lâchement le garçon seul avec un tourbillon rose bonbon. Il manqua de tomber à la renverse, mais une voix grave et empli d'une profonde autorité le ramena au calme.
"Taiga, I'm leaving. You're sleeping at your friend's flat ; do not go to bed too late and come back before ten. Have fun.
-Mm, see you dad."
Je haussai les épaules à son intention et reçus un sourire amusé.
"Je comprends rien..."
Nous rentrâmes par la yamanote line et rejoignîmes le terrain le plus proche de chez moi. J'avais terriblement envie de parler avec le rouge - tant de temps s'était écoulé... -, cependant, le plus important pour nous restait le basket. Nous nous étions connu comme ça, nous devions nous retrouver de la même manière.
"J'ai appris plein de trucs là-bas, je vais te défoncer !
-Mais oui, et moi j'ai dormi pendant six mois, c'est ça ?! Hin, tu me prends pour qui ?! m'indignai-je. Tu vas voir qui est le meilleur !"

Nous tombâmes d'épuisement, en même temps.
"Kagami..."
Il avait gagné, d'un tout petit point.
"J'en peux plus... Tu joues trop bien...
-Toi aussi... Je vais t'apprendre ce que j'ai fait si tu veux. C'est des gars aux US qui me l'ont montré, sourit-il. Mais faudra que tu m'apprennes ton crossover, il est trop parfait."
J'opinai avec entrain.
"Vous manquez encore d'entraînement, mais je pense que Dai-chan jouera plus maintenant que tu es rentré. Vous avez beaucoup de choses à vous apprendre tous les deux."
Satsuki regarda l'heure et ses yeux d'exorbitèrent.
"Il faut rentrer ! Ta mère doit vous attendre ! Et la mienne aussi...
-On te raccompagne. J'aime pas qu'elle rentre seule," ajoutai-je, plus bas.
J'avais toujours été très proche d'elle, très méfiant envers les autres. Bien que nous ayons le même âge, j'avais un rôle de grand frère. Très protecteur. Et Kagami semblait m'approuver : c'était une fille, elle était plus vulnérable. Et je ne voulais surtout pas qu'il lui arrive quoi que ce soit.

Après le repas, nous installâmes une paillasse dans ma chambre pour le rouge qui s'y coucha, mais, à peine la lumière fut-elle éteinte que je le tirai dans mon lit, me serrant un peu contre le mur pour lui laisser quelque place suffisante. Je pris une lampe de poche située sur ma table de nuit et couvris nos visages de la couverture. Une douce lumière vint chatouiller nos yeux pétillants de malice.
"On peut pas se coucher maintenant, pas vrai ?
-Ouais, ça fait trop longtemps..." sourit-il, rieur.
Il y eut un long silence durant lequel nous nous dévisageâmes, comme si nous avions besoin de nous retrouver vraiment. Chaque trait de son visage se redessinait peu à peu, apparaissait dans mon esprit. Son sourire surtout, large et communicatif, éclatant et enfantin.
Je me collai un peu à lui et accolai nos fronts. Une de mes mains se plaqua sur sa nuque ; je fermai les yeux. Nos souffles se mêlaient, accordés. Un frisson d'une douce chaleur me parcourut. Je me sentais bien.
"Tu m'as manqué... murmurai-je. Je veux plus que tu partes...
-Mon père voulait pas me laisser seul au Japon... mais je pense que, s'il y a une prochaine fois, il sera d'accord.
-C'est pas à neuf ans que tu vas vivre seul..."
Je le sentis hausser les épaules. Il était inconscient. Et cela m'amusait.
J'éteignis la lampe et la reposai hors du lit. Je me blottis contre lui. Deux bras m'enlacèrent et mon visage se cacha dans un cou doré immaculé. Je m'endormis comme ça, si bien, presque protégé.

Collé à moi, encore endormi, le rouge se retenait à mon t-shirt, ses doigts le froissaient légèrement, gentiment.
"Debout, soufflai-je.
-Mm... jet lag... fatigué...
-Allez, il est presque dix heure."
L'homme gémit contre moi.
"Merde... je dois rentrer...
-Mais je voulais jouer...
-Cet après-midi si tu veux..."
Il se cramponna un peu plus à mon haut et enfouit son nez dans mon cou.
"J'ai pas envie de sortir d'ici..."
Sa chaleur contre moi... c'était agréable, vraiment. Mais je savais que maman n'aimerait pas savoir que nous avions dormi ensemble, sans que je comprenne pourquoi. Je soulevai donc la couverture - ce qui me valut un grognement sévère de mon ami - et tentai de me redresser.
"Allez !"
Le jeune eut du mal à bouger, mais il finit par se dépêcher, ne voulant pas avoir affaire à son père énervé. Je le revis dans le courant de l'après-midi. Nous regardâmes chacun le jeu de l'autre avant de nous lancer dans un un-contre-un excitant, dévorant.

"Dis Dai-chan, je sais qu'on a que neuf ans et que c'est dans super longtemps, mais je me demandais si tu voulais qu'on soit dans le même collège..."
Je haussai un sourcil. Dans trois ans...
"Bah on a toujours été ensemble, je vois pas pourquoi ça changerait. En plus ça arrange nos parents.
-Et Kagamin ? Tu veux qu'il soit avec nous ?"
Je ne m'étais jamais posé la question...
Un long silence empli de ma réflexion se propagea dans ma tête.
"Je sais pas... S'il est avec moi, on sera dans la même équipe et on jouera ensemble : on a jamais joué ensemble. Mais si on est dans la même équipe, on s'affronte plus. Et ça...
-Ça ne vous empêchera pas de faire des one-on-one, assura la rose. Et pendant les entraînements vous pourrez vous retrouver l'un contre l'autre.
-Mm... Et je le verrais plus souvent. Donc oui, j'aimerais bien qu'on soit ensemble..."
Le collège.
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Bon, comme vous pouvez le deviner, je ne vais pas trop m'attarder sur le primaire - parce que c'est hyper chaud de se mettre dans la tête d'un gamin de neuf piges et que l'amour à cet âge là est un peu compliqué. J'aimerais juste vous rappelez ou vous apprendre qu'au Japon, le collège commence un an plus tard qu'en France (à 12 ans du coup) et que j'écris et écrirais en conséquence (du coup il dure que trois ans). Voilà ! Rendez-vous ce soir pour le chapitre suivant qui est déjà en cours ! Bye, Kagamine

Présent malgré ma froideurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant