Chap. 19 Sentiment incompréhensible

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La réaction de Kagami... C'est quelque chose d'important, mais... la confusion peut amener à la déception... Bonne lecture !
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Chap. 19 Sentiment incompréhensible

[Aomine]
Assis, ou plutôt recroquevillé contre le grillage, je tentais de penser. Vide. J'avais juste mal. Une douleur puissante et extrême, inqualifiable. J'avais été con... j'aurais dû me taire...
Ah putain ! Je vais pas me mettre à chialer quand même ?! Mais je l'aime...
"Daiki putain, je t'avais demandé de rester ! Tu pleures ?"
Il n'aurait pas pu être plus délicat ? Non, pas lui, bien sûr.
Je me redressai et m'essuyai les yeux du revers de la main.
"Qu'est-ce que tu fais là, Taiga ?
-M'agresse pas..."
Il tendit ses bras vers moi et me prit contre lui. Il me serra fortement.
"Ahomine, pourquoi t'es parti ?
-Taiga je t'aime... gémis-je en enfouissant mon visage humide contre une de ses épaules. Je suis désolé..."
Je relevai la tête et déposai mes lèvres sur les siennes en le poussant contre un grillage. Ma langue tenta sa chance auprès de sa jumelle qui, bien que timide, reçut une réponse caressante et douce.
Une de mes mains se cacha dans ses cheveux et le pressa contre moi, la seconde lui entoura possessoirement la taille. Il se laissait faire... Alors, comme fou, je continuais. Quand nos bouches se séparèrent, une ligne de bave les reliant toujours, le rouge battit de nombreuses fois des cils, avant de souffler mon prénom, très bassement.
"C'est bon... Continue..."
Je frémis.
"Daiki..."
Il vint chercher ma lèvre inférieure et la mordilla doucement en me fixant, suppliant.
"Taiga, je te parle de sentiments, soupirai-je.
-Je t'aime moi aussi..."
Cette phrase...
Il m'embrassa doucement, laissant nos membres buccaux se caresser.
"Idiot... le repoussai-je. Tu rêves pas de m'enculer toi ?
-Qu-qu-quoi ?! D-Daiki ?!
-T'es inconscient... Quand je te dis que j'ai des sentiments pour toi, c'est pas de l'amitié, je t'aime. J'ai envie de t'avoir à moi, de passer mon temps avec toi, de-
-On fait déjà tout ça ! C'est pour ça que je dis que je t'aime, élucida le rouge. On se comporte comme un couple depuis toujours.
-Laisse-moi finir, Taiga. On a jamais baisé tous les deux. T'as jamais été excité en regardant mon corps, t'as jamais rêvé de me piper ou d'autres choses comme ça !
-Tu... piper ?
-Tu sais pas ce que ça veut dire ?" lâchai-je, incrédule.
L'homme prit peu à peu la teinte de ses cheveux.
"Bien sûr que je sais ce que ça veut dire ! Mais t'as vraiment rêvé de me... ?"
Je détournai le visage en rosissant : j'avais parlé trop vite.
"Je suis désolé, Taiga."
Il recula d'un demi-pas, perdu.
Je fus le premier à bouger.
"Je rentre chez moi, ça sert à rien de parler pour rien dire. Mais s'il te plaît, me dis plus jamais que tu m'aimes."

"Putain Bakagami...
-C'est moi le meilleur !
-Tu fais chier..."
Nous nous rendîmes au vestiaire en riant. Sans vraiment réfléchir, je commençai à me déshabiller en même temps que lui. Je le remarquai vraiment lorsque nous nous retrouvâmes en caleçon. Je détournai difficilement les yeux et coupai court à notre conversation en m'enfermant dans une cabine.
Je n'en sortis que lorsque le bruit de l'eau se fut arrêté. Et forcément, il était toujours nu, de dos heureusement, une serviette sur les cheveux. Mes yeux se perdirent sur ses fesses musclées, si désirables... Je ne pus m'empêcher de venir me coller à son dos couvert de fines gouttelettes.
"Taiga, j'ai envie de toi..."
Je sentis le corps encore chaud de la douche se tendre légèrement. Seul mon boxer nous séparait... Je n'en pouvais plus...
"Taiga..."
Je déposai mes lèvres sur une de ses épaules dorées. Un frisson me parcourut.
Une de mes mains passa sur son torse, sur ses muscles si puissants et bruts. Le jeune homme soupira...
"Daiki... continue..."
Il n'aurait pas dû dire cela...
Sa peau me rendait fou, me forçait à continuer encore et encore mes caresses et mes baisers. Il se retourna et me plaqua contre lui pour un baiser torride et accompagné d'un contact physique de plus en plus fort, et partagé.
Sentant des lèvres à la base de mon cou, je balançai la tête en arrière et laissai de légers soupirs m'échapper. Le bout d'une langue retraça mon cou avec amusement, puis s'échoua sur ma mâchoire.
"Taiga..."
Elle redescendit lentement, se perdit sur ma clavicule, la mordilla. Puis, contre un de mes pectoraux, avec douceur. Une main découvrit le second, s'arrêta sur le téton et le pinça, comme pour voir ce que cela ferait. Je gémis plaintivement. Des dents se heurtèrent à l'autre grain de chair qui durcit presque immédiatement.
Mon souffle lent et profond empli la pièce de langueur ; je ne réalisais pas ce qu'il m'arrivait. L'anglophone commença à suçoter le bouton de chair bruni, à le tirer légèrement sur un côté.
"Mmm, Taiga..."
Une de mes mains passa également sur son torse, caressa son ventre, puis s'attarda là où sa bouche s'occupait de moi ; l'homme tressaillit et gémit contre ma peau.
"Taiga, j'ai envie d'aller plus loin...
-Mmm..."
À regrets, l'adolescent s'écarta de mon téton, y gardant un contact salivaire adorable. Ses iris se relevèrent vers moi. Un regard doux et innocent rencontra le mien. J'allais le violer... Je saisis son visage en coupe et lui souris tristement avant de l'embrasser. Puis sa nudité me revint en tête ; je rougis fortement.
"Daiki, je te veux..."
Pourquoi disait-il cela ?!
Je le poussai à s'assoir sur le banc et m'installai entre ses jambes.
"D-Daiki ?! réalisa-t-il soudain.
-Tu veux pas ?"
Le jeune garçon détourna la tête en rosissant. Mes orbes bleus enflammés se perdirent sur ce bas-ventre si fièrement érigé ; putain j'en avais presque besoin !
"Bien sûr que j'en ai envie... lâcha une voix sourde et gênée. Mais c'est embarrassant..."
Il était adorable... Mon dieu, retenez-moi de le violer, là maintenant.
Je déposai ma bouche sur une des cuisse musclée du numéro dix et laissai une traînée de baisers jusqu'à la limite de son aine.
"D-Daiki, p-pas ta bouche ! Ta main d'abord !"
Une de mes mains commença tout d'abord à caresser le haut d'une jambe d'un geste alangui. Un geignement plaintif atteignit mes oreilles et je compris que je devais cesser de le frustrer.
Ma paume enroba la base de sa verge avec sensualité, mais se refusa à tout mouvement. Je la sentais battre entre mes doigts, et un petit air gêné m'avertit que lui aussi.
"Détends-toi," souris-je en amorçant un très léger va-et-viens.
Le jeune homme se mordit la lèvre inférieur en me dévorant des yeux ; il me sommait de continuer. J'obéis docilement, refusant obstinément d'accélérer. Puis mon pouce se déposa à l'extrémité de la virilité où il mima quelques cercles.
"Daiki..."
Je souris et approchai mon visage en tentant de capter son regard pour savoir si je pouvais faire plus. Ses yeux brillaient d'un noir désireux, je n'y vis que de la luxure. Mon souffle heurta tout d'abord le sexe avec envie, puis je sortis une langue vers celui-ci.
"Daiki..."
Mon membre buccal passa sexuellement sur le bout de la hampe de chair que je tenais toujours fermement. Il gémit assez puissamment et cacha une main dans mes cheveux.
Enfin, je pris le membre entre mes lèvres et l'humidifiai d'une langue très câline.
"Daiki... On m'a jamais... Daiki..."
Je souris et le pris un peu plus profondément dans ma bouche, tout en me masturbant énergiquement.
Je continuai avec passion, aspirant, mouillant, dévorant.
"Je... Daiki..."
Il se libéra dans ma bouche, provoquant ma venue également. J'avalai avidement et écartai mon visage du sexe du rouge.
Je me levai et essuyai le bord de mes lèvres du revers de ma main. Je devais m'arrêter là.
"D-Daiki ?
-Mm ?
-Je veux plus..."
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Ah. Kagami a-t-il sombré ? ou n'est-ce que l'excitation du moment ? Est-il amoureux ? ou n'est-ce qu'un désir frivole ? Rendez-vous demain pour quelque éclairage du point de vue du rouge ! Bye, Kagamine

Présent malgré ma froideurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant