- But not in the sense you would love. I like you cause i want you. It's your tears that i want. Now that i know you like me, it's worst for your ass. I would have them for sure baby. I would have them, rit-il.__________
Certaines choses devaient être mises à nu. Comme le fait que je pince pour ce taré. C'était presque logique, mais lorsqu'il l'a apprit c'était comme si c'était la révélation de l'année qui allait changer toute la donne du jeu. Au moins il le sait et il n'y a plus de doute maintenant, je vais en baver. Je vais verser des larmes d'après lui. Mais quelles larmes, des larmes d'amour ou des larmes de douleur? Peut être un peu des deux car à mon avis il est facile de tomber dans une spirale amoureuse avec cet individu et d'en souffrir en même temps. Et c'est exactement ce qui m'inquiète. Je suis celle qui s'attache vraiment vite à une personne même si elle est destructive à mon insu, je vais par conséquent bien souffrir.
C'est comme si j'étais faite pour aimer, même le plus détestable... puis souffrir.
Toutes ces pensées autour de lui n'ont fait que naître un mal de crâne chez moi au cours de la journée. Alors c'est avec une grimace que j'ouvre la porte de ma maison. Le corps fatigué, je pénètre lentement dans ma demeure, à bout d'énergie, les paupières épuisés, les mains presque inertes. Je dépose les clés sur le meuble. Vu ce silence de mort, il n'y a personne à la maison, ou sinon, quelqu'un dort.
Sans une réflexion de plus, je pars dans ma chambre ou l'affalement sur mon lit est comme un bruit de soulagement. Je me tortille dedans tel un animal jusqu'à trouver la bonne position puis je ne bouge plus, et immédiatement je trouve presque le sommeil. Cette journée a été longue, trop longue pour être vécu.
- I tired you? (Je t'ai fatigué?)
Je rêve.
Je me redresse en même temps que mon sursaut. Le cœur qui bat la chamade, je ne suis pas sûre de si je peux me fier à ma vue lorsqu'elle se pose à l'embrasure.
Dieu.
- Putain, qu'est-ce que tu fais ici!
Il sourit. D'une malice presque glaçante. De sa main qu'il avait caché, il élève les clés que ses deux doigts tiennent avec peu de considération, il les secoue, je suffoque, me lève, pars les arracher de ses mains, le pousse. Il fait seulement un pas en arrière.
- Relax, i'm just... (Calme, j'ai juste...)
- C'est une blague?! Tu fous quoi ici putain!
- Stop yelling, your voice is litterally killing my... (Arrêtes de crier, ta voix est littéralement en train de tuer mes...)
- De quoi, "stop yelling" ! Tu te fous de moi?! Tu fous quoi chez moi au juste! Je n'arrive pas à y croire! Comment t'as fait pour entrer!
- I showed you the keys. (Je t'ai montré les clés)
- I showed you the keys, je l'imite, la ferme! Dégages de chez moi!
- Just stop screamming you're... (Juste, arrêtes de crier, tu...)
- Ferme la et dégages Curtis!
Il soupire en laissant tomber ses bras, l'expression lasse sur le visage. Je continue le scandale.
- Tu es rentré chez moi comme ça, je n'arrive pas à y croire! Bordel on touche le fond là! Mais tu es malade, tu sais que je peux appeler les flics!
- Mais tu ne le feras.
Je prends ma tête dans mes mains, mon mal de crâne reprend.
- Me tentes pas, dis-je entre mes dents.
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SIX MONTHS
Novela JuvenilIl était une fois un cauchemar, Curtis. Tout ce qu'il y avait de plus effrayant pour moi se réunissait dans un seul et même corps, le sien, celui du jeune Parson. Cet être vicieux, noyé dans son intelligence méprisante. Noyé dans de mauvaises affair...