Chapitre 12 (Scène intime entre deux hommes dans son intégralité)

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Et voilà. Ce soir ce termine la première partie de "Donne-moi le temps" Au pourra dire que j'aurais eu beaucoup de sensations à écrire ces douze chapitres plein de suspense. 

J'espère que la conclusion de cette première partie vous fera plaisir comme j'ai eu plaisir à l'écrire. 

Je vous retrouve donc soit samedi, soit dimanche pour la partie 2 qui sera tout aussi intense *j'espère* que la partie 1.


Riordan se mit à gémir quand ses lèvres prirent de nouveau la bouche de Faelinn. C'était si bon de le sentir là, sous lui après la peur qu'il lui avait donnée. Lorsqu4$'il l'avait vu sortir du manoir sous sa forme animale, il avait su qu'il c'était passé quelque chose de grave. Il avait la confirmation quand il avait entendu les éclats de voix de son oncle qui criait sur Basile et Anton ses deux gardes attitrés. Quand les trois hommes l'avaient remarqué sur le bas de la porte, ils avaient compris qu'ils avaient fait une grosse boulette. Mais in connaissait son oncle et savait parfaitement qu'il allait continuer à se comporter comme un connard jusqu'à ce qu'il devienne l'alpha de la meute dans un mois. Il leur avait sourdement grogné dessus pour leur faire comprendre que leur action ne restera certainement pas impunie. Pas en ce qui concerne ce genre de chose. Et Manish devait le savoir plus que quiconque.

Il n'avait pas eu le choix que de se transformer pour partir à la recherche de Faelinn. Il avait suivi la trace olfactive du jeune homme qui avait visiblement essayé de brouiller les pistes. Oh ! Il n'avait pas foiré pour un loup lambda, mais pas pour lui. Il avait l'odeur et le goût du jeune oméga gravé dans sa mémoire. Donc cela avait été facile de trouver sa véritable trace. Il ne c'était d'ailleurs pas attendu à le suivre pendant une bonne heure et demie et se rendre compte que l'odeur le menait jusqu'à ses propres terres. Il avait fini par le découvrir caché dans la cabane qu'il se servait pour peindre.

Riordan fut sorti de ses pensées par le corps souple de Faelinn qui se cambrait sous le sien. Rompant le baiser, il regarda longuement l'homme sous lui. C'était une véritable folie ce qu'ils s'apprêtaient à faire tous les deux. Mais c'était vraisemblablement une folie dans laquelle il avait envie de se noyer. Il n'avait que trop résister depuis sa rencontre avec le jeune homme. Il avait envie de lui dans tous les sens du terme. Il voulait se perdre dans la chaleur accueillante de ce corps aux formes délicates et tentatrices. Tendant la main, il caressa les douces lèvres du bout des doigts.

— Je n'ai été qu'un imbécile de ne pas avoir cédé à mon désir de toi, murmura Riordan.

Un gémissement s'échappa de la bouche de Faelinn alors qu'il laissait sa langue lécher la pointe de ses doigts. S'il devait définir le mot sensualité en une seule et unique définition, ce serait : Faelinn. Parce qu'il avait absolument tout ce qu'un alpha désirait. Lui comprit.

Retirant ses doigts de la bouche de Faelinn, il se pencha de nouveau sur lui et lui lécha les lèvres avant de plonger sa langue dans la caverne douce et humide pour un autre baiser. D'une main, il caressa les courbes de son amant et apprécia la texture douce et souple de la peau chaude. Il écarta doucement son bassin du sien et glissa sa main entrer leur corps pour saisir l'érection de l'oméga. D'un doux mouvement de poignet, il commença lentement à le caresser. La première fois où ils avaient été ensemble, il n'avait pas pris le temps de le caresser. De profiter de ce qui lui était donné. Mais maintenant, il n'allait pas gâcher cette chance.

Pas question.

Interrompant de nouveau son baiser, Riordan laissa traîner sa bouche et sa langue sur la mâchoire de Faelinn. Il descendit doucement sur son cou qu'il mordilla et lécha, arrachant un gémissement au jeune homme. De ses dents, il égratigna la clavicule avant de descendre encore et de s'attaquer au mamelon qu'il torture de sa langue avant de l'aspirer afin de le malmener. Un léger sourire étira ses lèvres quand un gémissement quitta la bouche de Faelinn. Il relâcha le mamelon avant d'affliger le même trainement au second.

Donne-moi le temps (M/M)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant