Chapitre 21

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Coucou à vous. 

Bon, pour écrire ce chapitre il a fallu que je revois toute la seconde partie du chapitre 20 que je viens tout juste de mettre à jour pour que vous puissiez comprendre le chapitre 21.

Chapitre qui,  je dois reconnaître j'ai beaucoup aimé écrire. Riordan me surprend toujours autant. Il a cette petite chose qui fait que... je fond pour lui. J'aime Faelinn *il reste mon plus beau coup de coeur* mais Riordan commence vraiment à entré dans mon coeur d'écrivain.


Riordan attendit que Doug ait terminé avec Faelinn pour entrer à son tour dans la chambre. Après son pétage de plombs dans la salle d'attente, Elijah l'avait contraint à quitter la clinique pour se calmer. Malheureusement, lâcher dans la nature, son loup n'en avait fait qu'à sa tête. Il avait contourné le bâtiment et avait brisé la porte de la sortie de secours. Son instinct protecteur l'avait poussé à rejoindre son fils et son compagnon. Il avait eu besoin de leur prouver que même sous sa forme animale, il pensait à eux et qu'ils pouvaient compter sur lui. Il avait couru à travers les couloirs pour échapper aux personnes qui avaient tenté de l'arrêter. Il avait regardé les panneaux et laisser sa conscience humaine enregistrer ce qu'ils voyaient pour rejoindre le service qu'ils recherchaient.

Lorsqu'il avait débarqué dans le service néonatal, il avait assimilé toutes les odeurs dans l'espoir de sentir celle de Faelinn ou de la sienne. Comme pour toutes naissances lupines, les enfants naissaient avec l'odeur d'un des deux parents. Malheureusement, il était passé devant plusieurs portes, mais aucune trace de l'odeur qu'il cherchait. Lorsqu'il avait entendu les pas derrière lui, il avait pris de nouveau la fuite pour débouler dans la section des soins. Il avait voulu faire demi-tour quand l'odeur de Faelinn lui était parvenue ainsi qu'un mélange des leurs.

Il avait de nouveau couru dans le couloir pour atteindre la porte d'où s'échappaient les odeurs quand il avait senti un coup dans son flanc. Sa course avait brusquement pris fin quand le calmant avait fait son effet. Il avait regardé Éric s'approcher de lui avec le fusil tranquillisant. Il se souvenait lui avoir grogné dessus et avoir entendu son ami s'excuser pour ce qu'il venait de faire. Mais que cela avait été la seule solution pour éviter qu'il ne déboule encore tremblant de rage dans la chambre de Faelinn.

Cela lui avait pris une heure et demie pour se calmer et reprendre forme humaine. Et il c'était pris une bonne soufflante de la part d'Éric qui lui avait reproché d'avoir mis en danger son personnel médical. Il lui avait également interdit de revenir dans la clinique tant que sa colère ne se serait pas calmé et qu'à la moindre suspicion de craquage venant de sa part, il n'hésiterait pas une seconde pour l'anesthésier.

Alors qu'il allait rentrer dans la chambre, il se figea un instant sur le seuil de la porte quand il avisa la pâleur de son compagnon. Bien qu'Éric lui ait certifié qu'il allait bien, ce n'était pas l'impression qu'il donnait. Il lui avait donné son sang pour qu'il puisse survivre à la césarienne et donner naissance à leur enfant sans problème, pourtant, ce même sang avait manqué de lui être fatal. Pourquoi avait-il fallu que ce putain de sang forme cette membrane ? C'était à se demander si son foutu sang n'était pas maudit.

Sans attendre, il entra dans la pièce et referma doucement la porte dans son dos. Silencieusement, il se dirigea vers le lit où reposait Faelinn quand son regard fut attiré par la couveuse. Contournant doucement le lit, il s'approcha et ses yeux se posèrent sur la parfaite réplique de son compagnon. Éric voulait que l'enfant soit dans la chambre de son père. Pour que le lien entre les deux se fasse et qu'ils sachent qu'ils étaient en présence l'un de l'autre.

Il regarda longuement ce petit être de chair et de sang. Ce mélange de Faelinn et de lui assembler dans une petite chose fragile et qui allait grandir. Pendant ces cinq mois, il avait toujours pensé que ce serait une petite fille qui ressemblerait à Fae. Mais au final, un seul de ses deux souhaits avait été réalisé et c'était ce qu'il avait voulu. Il n'avait pas besoin de savoir de quelle couleur ses yeux allaient être car tout enfant né alpha les avaient rouges vif. Ce n'était qu'à l'âge de six mois que la véritable couleur apparaissait. Sauf s'il était comme lui. Ses yeux avaient pris leur teinte définitive deux semaines après sa venue au monde.

Donne-moi le temps (M/M)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant