Chapitre 17 (Scène intime dans son intégralité)

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Je sais que beaucoup attendait la suite du chapitre 16 avec impatience et la voici ^^

Je tiens  à dire que j'ai peiné à écrire le combat entre Riordan et Manish pour la place d'alpha. J'y ai passé une bonne heure et demi et j'espère que la douleur que j'ai ressentis à l'écrire en vaut le coup. 

Par contre, j'ai pleurer comme une madeleine dans la seconde partie du chapitre. Non pas qu'il est triste, bien au contraire, mais Riordan a encore montrer une facette de lui qui me plait beaucoup. 

Je vous laisse donc découvrir ce chapitre que j'ai pris plaisir à écrire. 


Riordan regarda le manoir et plus particulièrement la porte de l'entrée. Il n'était pas sorti en même temps qu'eux et cela le perturbait un peu. Non pas que Faelinn ne pouvait pas se défendre mais... il n'aimait pas ne pas savoir où était son compagnon. Encore plus depuis la mauvaise nouvelle concernant la grossesse et sa prise de pouvoir ce soir. La vie de son compagnon pouvait être mise à rude épreuve et il ne voulait absolument pas de cela. Deux personnes comptaient sur lui maintenant.

Il s'approchait du centre de la cour et allait se déshabiller quand il regarda son oncle s'approcher totalement nu, un petit sourire aux coins des lèvres. Dire que tous les deux auraient pu être une famille soudée comme toutes les autres. Mais non. Manish préférait la faire exploser. Il pencha un peu la tête et l'étudia. Il se rendait compte qu'il ressemblait beaucoup à son père. Sauf qu'il était blond. D'une certaine façon, s'il ne s'était pas évertué à être le connard qu'il était, il aurait fait un très bon alpha. Mais voilà, le pouvoir lui montait à la tête et il ne s'inquiétait que de son propre bien.

— Tu comptes combattre habiller ? ricana Manish en le détaillant.

— Absolument pas, répondit Riordan en se déshabillant.

Il tendit ses vêtements et ne fut pas étonné de se rendre compte que c'était Sylvie qui les lui prenait des mains. Un léger sourire étira ses lèvres quand il l'entendit lui souffler : « Donne-lui une bonne leçon ». Il comptait surtout faire plus que cela. Manish ne méritait ni plus ni moins qu'une bonne mise au point pour lui montrer qui était le maître ici.

Lorsqu'il se tourna vers son oncle, se fut pour le découvrir en train de le détailler à son tour. Il n'avait jamais aimé quand il faisait ce genre de chose. C'était comme-ci il voulait lui sauter dessus ou un truc comme cela. C'était d'ailleurs ce genre de regard qui l'avait contraint à s'éloigner de son oncle quand il était plus jeune et de ce qu'il voulait lui faire.

— Comment un homme comme toi peut-il préférer les hommes aux femmes ? cracha Manish.

Riordan s'approcha du cercle de combat et frémit quand son loup commença à ramper sous sa peau. La faisant onduler.

— Je tiens à te signaler que je n'ai pas de distinction de genre, Manish. J'aime aussi bien les femmes que les hommes.

— Et tu m'as volé ce qui m'appartient, cria Manish alors qu'il laissait apparaître son animal.

Le grand loup noir montra des dents lorsqu'il posa les yeux sur Riordan qui laissait lui aussi place à son animal qui apparut dans une explosion de chair et de sang. Il se secoua pour enlever les fluides qui collaient à sa fourrure et ouvrit les yeux pour les fixer sur son oncle qui commençait à faire des cercles autour de lui. Attendant l'ouverture parfaite pour l'attaquer.

Sans attendre, Riordan détala du cercle afin de contraindre son oncle de le prendre en chasse comme le ferait un loup ordinaire. Tournant la tête, il s'assura que celui-ci le suivait et sa conscience humaine en sourit. C'était parfait. Lorsqu'ils furent assez loin du cercle, Rio stoppa et attendit que Manish se tourne vers lui et le frappa en premier lieu au niveau de la gorge. Ce serait plus sur et plus rapide pour le faire craquer. Mais il connaissait assez son oncle pour savoir que cela ne le ferait pas plier. Il en eut la confirmation quand celui-ci le mordit au niveau de la joue alors qu'ils se dressaient sur leurs pattes arrière. Manish obligea Riordan à retomber sur ses pattes avant et le traina sur quelques mètres.

Donne-moi le temps (M/M)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant