Donne-moi le temps (M/M)

Chapitre 5

Faelinn profita de la luminosité que lui procurait le ciel de janvier pour continuer la fresque qu'il avait commencée il y avait une semaine. Il avait été incapable de le faire quand la neige était tombé en continue pendant trois jours, assombrissant encore plus la pièce. Il était arrivé, enfin ce connard de Riordan O'Leary l'avait déplacé avant de se faire pincer par l'homme qui l'avait fait venir ici.

Manish Voltaire était vraiment l'homme qu'il c'était imaginer quand il avait appelé Douglas pour lui demander ce service. Un de ceux dont il avait horreur. C'était un de ces alphas qui marchaient la tête haute et qui faisaient comprendre que le monde lui appartenait. C'était à cause d'alpha comme ça qu'il lavait quitter sa meute. Ils faisaient en sorte que tu leur appartiennes. Que la virginité des omégas leur était due et qu'ils devaient avoir la primeur d'être les premiers à leur faire connaître les plaisirs de la chair, mais également être les premiers à bénéficier de leurs premières vraies chaleurs.

Il se souvenait encore quand son alpha était venu le voir dans la maison de ses parents alors qu'il ressentait les premiers symptômes de ses chaleurs. Sa mère avait eu un léger signe de tête lorsque le grand homme avait franchi la porte de leur maison. Il avait regardé Fiona Gorman enfiler son manteau et sortir en leur disant qu'elle serait de retour dans deux heures. Du haut de ses quinze printemps, il c'était poser la question pourquoi son alpha était venu jusqu'à chez eux.

— Je suis là parce que ton corps va bientôt se transformer. Tu vas avoir des pulsions et je suis là pour les calmer. Tu comprends ? avait-il dit en souriant.

— Est-ce grave ? avait-il demander.

— Non. Tu auras un peu mal au tout début, mais après tu vas y prendre beaucoup de plaisir.

Il revoyait son alpha s'approcher lentement de lui alors que son corps s'était mis à brûler d'un feu inconnu et à le picoter de partout. Il avait senti son sexe s'agiter dans son pantalon et son intimité s'était humidifiée sans qu'il ne sache pourquoi. La seule chose que ses parents lui avaient dite sur ses chaleurs, c'était qu'il allait avoir de plus en plus chaud. Il ne s'était pas attendu à cela et encore moins à voir le regard de son alpha devenir rouge et de sentir une forte odeur émaner de lui.

Il l'avait regardé s'approcher encore lui alors qu'il reculait. C'était le meuble de cuisine qui avait freiné sa fuite. Il avait senti les mains de son alpha se poser sur lui avant de se mettre à le caresser.

— Reste calme, Faelinn. Je vais très bien m'occuper de toi. Et une fois que j'aurais calmé ton corps, tu seras à moi. Tu veux être à moi n'est-ce pas ? avait-il repris doucement pour apaiser ses tremblements.

— Non. Je ne veux pas. Je veux être libre, lui avait-il rétorqué en ce débattant.

Son alpha lui avait durement agrippé le bras et l'avait poussé vers la table de la cuisine. Son comportement avait radicalement changé et un sourire cruel avait étiré ses lèvres.

— Je n'ai pas payé cent mille dollars pour tes premières chaleurs et les voir me passer sous le nez. J'ai deux heures devant moi pour te prendre et te marquer comme mien. Alors tu la fermes.

La gifle qu'il lui avait administrée avait été tellement forte qu'il était tombé dans l'inconscience pendant quelques minutes. C'était le bruit d'un ceinturon que l'on déboucle qui lui avait fait reprendre conscience. Le fait de voir son alpha entre ses cuisses en train de se déshabiller et de voir le sexe rougi de celui-ci pointer devant lui, l'avait fait bondir de la table. Il l'avait regardé en grognant et c'était rapidement transformer avant de briser la fenêtrer et de prendre la fuite.