S'il avait cru avoir été embrassé autrefois, il c'était lourdement tromper. Á peine Riordan avait-il posé ses lèvres sur les siennes qu'une brusque décharge électrique l'avait parcouru de la tête aux pieds. C'était comme-ci l'alpha venait de déclencher tout un tas de boutons et d'alarmes qu'il avait en lui. Et il devait reconnaître que cela lui plaisait énormément. Jusqu'à maintenant, il avait toujours cru connaître le désir. L'envie. Et pourtant, en cet instant, Riordan leur donnait un tout autre sens.
Son loup qui avait toujours été calme quand il couchait avec différents partenaires était cette fois-ci aussi excité que lui. Il était attentif à tous les gestes que Riordan lui prodiguait. Aux sons qu'il émettait. Mais le plus surprenant, c'était que son animal avait envie de se rouler dans l'odeur entêtante de l'homme plaqué contre lui. Cette délicieuse odeur de neige et de sapin. De terre et de soleil. Il aurait pu s'y noyer. En suffoquer tellement elle était envoûtante.
Faelinn ne pu s'empêcher de s'agripper aux larges épaules de Riordan et de gémir soudainement quand sa langue entraîna la sienne dans un baiser incendiaire. Parce qu'il n'y avait pas d'autre mot pour le décrire. Jamais au cours de sa vie il n'avait rencontré d'alpha comme Riordan. Les autres se contentaient toujours de prendre ce dont ils avaient besoin, remplissaient ses orifices et le laissaient inerte et royalement bien baiser sur le sol, le lit ou le canapé. Mais Riordan... Avec lui, c'était totalement différent. Il jouait littéralement avec son corps. Il était comme un musicien qui jouait de son instrument pour en sortir la plus douce des mélodies.
Il redéfinissait le mot passion.
Il était toujours en train d'apprécier les lèvres et la langue de Riordan quand il sentit les mains de celui-ci glisser le long de son dos pour se poser sur ses fesses. Il le sentit les presser l'une contre l'autre avant de les empoigner et de le soulever comme une plume. Mu par son instinct, il entoura la taille puissante de ses cuisses en gémissant de plaisir. Bientôt, Riordan traversa la cabane et son dos fut presser sur le bois de la table qui était au centre de la pièce.
Rompant le baiser, Riordan le regarda et Faelinn sentit son corps brûler. Il le désirait. Un désir brut et sauvage dans lequel il avait envie de se rouler. Un désir qu'il avait envie de connaître dans tous les sens du terme. Pour la bonne raison que ce n'était pas le même qu'il avait appris à connaître. Les autres ne voyaient qu'un oméga. Des trous à remplir. Or, ce n'était pas cela qu'il avait sous les yeux. Riordan le désirait vraiment pour ce qu'il était.
Un homme avant tous.
— Tu me rends complètement fou Faelinn, lui dit Riordan en lui caressant la lèvre inférieure du pouce.
Faelinn sorti la langue pour lui lécher la pulpe de son pouce en se cambrant sur la table.
— Magnifique, reprit Rio. Vraiment magnifique.
Il laissa ses doigts glisser sur la chair brûlante du jeune oméga. Il les laissa là pour sentir les battements de la veine de son cou. Puis les doigts longèrent la fermeture éclair de la doudoune sans manches avant de l'ouvrir avec lenteur. Comme s'il voulait prendre son temps pour découvrir ce qu'il y avait en dessous.
Il écarta les pans, releva les yeux et regarda Faelinn.
— Dis-moi que toi aussi tu as envie de ça, lui demanda l'alpha.
— J'ai envie de toi, Riordan. J'ai tellement envie de toi, lui dit Faelinn en remontant ses genoux pour les presser contrer les flancs de l'alpha.
Son souffle se bloqua soudainement dans sa gorge quand un sourire éclaira les traits du visage de Riordan. Il était tellement beau lorsqu'il se laissait aller comme ça. Il faisait beaucoup plus jeune et c'était cette image-là qu'il voulait garder de lui si cela venait à se dégrader par la suite. Parce qu'il était sûr que cela allait finir par se dégrader.
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Donne-moi le temps (M/M)
Werewolf« Il a toutes les raisons de le détester Il ne devrait pas le désirer » Un siècle et demi auparavant, Riordan O'Leary a quitté sa meute après une brutale séparation l'ayant pratiquement détruit. Il a abandonné sa place d'Alpha au demi-frère de son p...