1. I never dreamed that I'd meet somebody like you

1.6K 45 25
                                    

8 mai 2017

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


8 mai 2017


New-York, ce n'était pas si mal que ça. Certes, je ne connaissais personne, mais au moins, en étant une inconnue aux yeux de tous, personne ne me rappelait les événements passés. Est-ce que revenir était une si bonne idée ? Chicago m'avait manqué. Juste un peu. Ce qui s'était passé là-bas, en revanche, non.

Je descends du taxi et récupère mes bagages que le chauffeur a descendu. Je paye la course et me retrouve face à cet immeuble que je n'ai pas vu depuis trois mois. Merde, c'est vraiment étrange de me retrouver face à cette façade couleur brique. Je tape le code et monte à l'étage numéro trois. Rien n'a changé. Les murs du couloir sont toujours gris et blancs légèrement salis par le temps. 

J'entre ma clé dans la serrure de ma porte et pénètre à l'intérieur. Les meubles sont comme ils l'étaient à mon départ : totalement vides. Je me dirige vers la chambre et dépose mes bagages. J'ouvre les volets et fais de même avec les autres dans l'appartement. Ça sent affreusement le renfermé. Personne n'est passé ici depuis mon départ. Ça se voit. Ça se sent. 

Je défais immédiatement mes valises et range mes vêtements dans le dressing de la chambre. C'est étrange d'être à nouveau ici. J'ai passé toute ma vie à Chicago. J'y ai grandi, j'y ai travaillé, je me suis battue pour cette ville et pourtant, j'ai l'impression d'être une étrangère ici. Comme si Chicago n'était plus la ville que j'avais connu. C'est déconcertant.

Mon portable posé sur le lit sonne. J'y jette un regard. Eliot. Je rejette l'appel et retourne à mon occupation. Déballer mes affaires, les remettre à leur place comme si rien ne s'était passé, c'est comme si elle était toujours là. Mon portable sonne à nouveau. Je le saisis et décroche brusquement.


Quoi encore ?

Content de t'entendre, Sophia.

Hank.



Malgré nos quelques appels durant ces trois derniers mois, c'est toujours tendu entre nous. Il n'a pas accepté le fait que je parte du jour au lendemain sans prévenir quiconque. Je peux le comprendre, mais j'avais besoin de partir, de quitter Chicago et de respirer. Tout le monde était sur mon dos et tout ce dont j'avais besoin, c'était de respirer.


Comment tu vas ?

Ça peut aller.

Tu es rentrée à Chicago ?

Oui, depuis aujourd'hui.

On peut se voir ?

Oui, quand ?

Ce soir. Viens dîner à la maison.

Juste toi et moi, Hank.

Juste toi et moi. On se voit ce soir.


COME BACK » chicago pdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant