Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Loin du district et de toute l'agitation de Chicago, une jeune femme se réveille. Rapidement, elle découvre qu'elle est attachée à une chaise au niveau des pieds, mais aussi des mains. Elle met plusieurs minutes à s'habituer à la lumière qui traverse légèrement les fenêtres. Elle tourne la tête pour voir où elle se trouve et découvre un vieux et grand bâtiment tel un hangar laissé à l'abandon. Les quelques fenêtres sont abîmées par le temps, la toiture est dans un sale état et une forte odeur d'humidité titille les narines de la détective.
Un courant d'air passe et elle frissonne. Il fait très froid et des bruits étranges lui parviennent aux oreilles. L'endroit n'a rien de chaleureux et d'accueillant, bien au contraire, c'est tout l'inverse.
— Eh oh ! Il y a quelqu'un ?
Sa voix résonne dans l'immense pièce. L'écho lui fait entendre sa propre voix. Elle ose à nouveau reprendre la parole, mais aucune réponse. Elle tente de défaire les nœuds à ses mains, bougeant les poignets dans tous les sens. Elle se penche et essaye d'atteindre ses mains avec sa bouche pour, avec ses dents, abîmer la corde qui maintient ses poignets à la chaise.
— Aller putain.
Pendant de longues minutes, elle s'efforce d'atteindre les cordes en vain. Elle laisse son dos retomber sur le dossier de la chaise et souffle, prenant conscience qu'elle n'arrivera pas à se détacher ainsi. Soudain, la porte se trouvant à l'autre bout de la pièce s'ouvre et une silhouette apparaît. Etant en contre-jour, Sophia met quelques instants à découvrir qui est la personne. Cette dernière s'approche de la brune et se poste devant elle.
— Détective Evans.
— Qu'est-ce que vous me voulez, Allen ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que vous vous en preniez à moi ? Dites-moi.
— Vous le saurez un jour, mais pour l'instant, on va discuter. C'est une bonne idée, pas vrai ?
— Vous êtes fou. Vous êtes un meurtrier, un kidnappeur et un fou. C'est tout ce que vous êtes.
— Ce n'est pas gentil de vouloir me contrarier, Sophia.
— C'est exactement ce que vous voulez que je fasse. Il hausse les épaules.
— Vous savez, ça fait quelques mois que je vous surveille. Oui, parce que pour mettre en place tout ce petit jeu, il fallait bien que je vous observe. Votre départ précipité pour New-York m'a beaucoup surpris, je dois dire. Je pensais que vous étiez plus forte que cela, mais je me suis trompé, je l'avoue.
— J'ai oublié dans ma liste manipulateur.
— Je ne pensais pas que vous laisseriez votre petit-ami et tous vos amis sans nouvelles, continue-t-il sans se préoccuper de l'intervention de la brune. Je dois dire que le détective Halstead m'a fait pitié. Quelle audace vous avez eu en partant sans le prévenir.
