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26 juin 2017
Lorsque la brune se réveille, une violente douleur la prend à la jambe. Elle tente de se redresser, mais elle est attachée. Un mal de tête se propage dans sa tête. Elle fronce le front, tentant de faire calmer la douleur, en vain.
Après plusieurs minutes à fermer les yeux, elle les ouvre à nouveau et regarde tout autour d'elle. Elle est de retour dans la grande pièce qui ressemble à un hangar. Seulement, elle n'est plus sur la chaise. Elle est prisonnière dans une cage. Elle est allongée sur un matelas qui est à même le sol et ses poignets ainsi que ses chevilles sont à nouveau ligotés.
Elle porte son attention sur sa jambe et découvre qu'elle n'a plus son jean. La peur s'empare d'elle. Allen l'aurait-il violé pendant qu'elle n'était pas consciente ? Une partie de sa jambe gauche est bandée à l'endroit où elle a reçu la balle plus tôt.
— Bordel, il ne m'a pas tué.
Au fond, elle aurait préféré mourir que de se trouver à nouveau prise entre les griffes d'Allen. Ça lui aurait évité toute cette douleur.
La porte au fond s'ouvre et Jack Allen apparaît. Il se dirige d'un pas décidé vers Sophia qui redoute la confrontation. Il prend la chaise sur laquelle la brune était ligotée avant et s'assoie dessus devant la cage où se trouve la détective.
— Vous croyiez vraiment pouvoir m'échapper ?
— Vous... Vous m'avez violé.
Sa phrase sonne plus comme une question. Allen laisse un petit rire s'échapper de ses lèvres.
— Je ne suis pas un violeur, Evans.
Un poids s'enlève de la poitrine de la brune. Elle souffle de soulagement.
— En revanche, je vous promets que ce que vous avez fait, tenter de vous échapper, aura des conséquences. Je ne serais plus aussi gentil et les choses risquent de s'empirer pour vous.
— Comment pourraient-elles être pire ?
— J'ai encore beaucoup de choses à tester sur vous.
— Vous êtes un monstre, Allen. Mes coéquipiers vont attraperont un jour. Même si je meurs, ils n'arrêteront pas de vous chercher et ils vont attraperont tôt ou tard. Vous ne vous en sortirez pas vivant, sachez-le.
— Je n'ai plus rien à perdre. Enfin, il faudrait déjà qu'ils m'attrapent et je ne veux pas vous décevoir, mais cela fait déjà six jours.
Six jours... Sophia se répète ce nombre dans sa tête une incalculable de fois. Six jours... Elle a confiance en ses coéquipiers et elle sait qu'ils font tout pour la retrouver, mais c'est beaucoup trop long. Ils ont déjà été confrontés à ce genre d'affaire et ils ont toujours mis moins de temps à trouver le coupable. Elle sait que c'est trop tard. Ils ne la trouveront pas. Et si quand bien même ils la trouvent, il sera déjà trop tard. Elle sera déjà morte.
