21. This soul of mine will never break

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4 juillet 2017

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4 juillet 2017


Vous voulez savoir ce que je pense de tout ça maintenant que je ne suis plus entre les prises d'un déséquilibré mental ? A mon avis, les tragédies ça fait partie de la vie. On ne va pas baisser les bras, parce qu'on est malheureux. Je me suis rendue compte d'une chose. Quand on vous brise le cœur, qu'on vous fait souffrir, il faut se battre de toutes ses forces et s'accrocher à la vie, parce qu'elle continue quoiqu'il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la vie aussi tout comme la peur et le mal-être. Toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s'arrangeront et que ça vaut le coup de continuer de se battre.

Les médecins ont décidé de me garder trois jours en observation afin d'être certains que tout va bien. Je peux enfin sortir aujourd'hui. Malgré l'envie de sortir de ma chambre, je n'y ai pas pu. Mes tentatives de persuasion auprès des deux agents qui restaient devant ma porte ont constamment échoué et mes tentatives de fuites elles aussi. J'ai donc dû rester cloîtrée dans ce foutu lit pendant 72 heures.

Kim doit venir me chercher en fin de journée. Je ne veux plus retourner dans mon appartement, c'est trop difficile, alors en attendant que j'en trouve un nouveau, je vais séjourner chez Kim. Ça l'arrange plutôt bien d'après elle, parce qu'au moins, quand elle rentrera du travail, elle n'aura plus qu'à se mettre les pieds sous la table.

Je veux retourner dans mon appartement, mais j'ai peur. Je m'en suis peut-être sortie, cela n'efface rien à ce que j'ai enduré. C'est dans mon appartement qu'Allen m'a kidnappé et y retourner me rappellerait sans cesse ce qui est arrivé même si je sais que ces souvenirs ne disparaîtront jamais que j'habite toujours ou non dans cet appartement. J'ai juste besoin de changer de logement.

J'ai passé cette dernière journée à vadrouiller dans les couloirs de l'hôpital avec un des agents, à regarder la télévision, à zapper les chaînes... Mes journées depuis mon réveil se résument à cela. Je suis en train d'envoyer un message à ma mère lorsqu'on frappe à la porte.


Alors c'est le grand jour ?

Oui, enfin.

Ne me fais pas croire que tu n'es pas triste de ne plus me voir tous les jours.

Ce n'est pas que je ne t'apprécie pas, Will, mais c'est pourtant le cas.

Ma patiente préférée s'en va, quelle tristesse.

Je sais que je ne vais pas te manquer. Je suis beaucoup trop fatigante comme patiente.

Ce n'est pas totalement faux, affirme-t-il. Bon, avant que tu partes, il faut qu'on discute de deux trois petites choses.

Aller, fais-moi ton petit speech de médecin. Dis-moi tout ce que je n'ai pas le droit de faire.

Toujours dans l'excès cette fille, souffle-t-il. Déjà, tu continues de te reposer. Tu évites les efforts, les colères et tout ce qui va avec. Je t'ai prescrit des médicaments. Tout est marqué sur cette feuille, il me la tend. S'il y a un problème, tu m'appelles, tu as mon numéro. Et pour ce qui est du travail, tu ne reprends que dans un mois.

COME BACK » chicago pdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant