26. I won't stop until it's done

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21 juillet 2017

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21 juillet 2017


Je suis en train de ranger ma chambre, enfin celle que j'occupais quand j'étais gamine. Les jours ont passé et je ne peux pas rester indéfiniment ici, à San Francisco. Je dois rentrer et continuer mon combat. Je ne peux pas continuer à fuir. Parce que oui, j'avais beau dire à tout le monde que c'était pour me ressourcer, retrouver ma famille, ce n'était que des foutaises. Au fond, je fuyais. Je fuyais comme je l'ai toujours fait. J'ai fui quand j'étais gamine, j'ai fui après le décès d'Avery et Justin et j'ai à nouveau fui. Encore une fois. Je ne peux pas continuer comme ça. Je ne peux pas donner cette satisfaction à Allen. Si je fuis, je lui montre qu'il a réussi ce qu'il voulait : il m'a atteint. Et c'est tout le bonheur que je ne veux pas lui donner.

Alors je vais arrêter de simuler que je suis une battante, je vais arrêter toutes ces conneries et je vais être une battante. Jusqu'à maintenant, je ne l'étais pas. Je disais que je l'étais, oui, mais je ne l'ai jamais prouvé. Alors je rentre à Chicago. 

J'attrape mon téléphone qui sonne depuis un moment et décroche sans prendre la peine de vérifier qui m'appelle.


Salut, Sophia.

Al ! Comment tu vas ?

J'en connais une qui n'a pas regardé avant de décrocher.

Dans le mile. Alors ? Dis-moi tout !

Je pense que tu sais pourquoi je t'appelle.

Ça a à voir avec le procès, je me trompe ?

Exact, répond-il. Comme tu dois t'en rappeler, il a lieu dans une semaine et l'avocat voudrait savoir quelque chose à ton sujet.

Je t'écoute.

Est-ce que tu te sens prête à témoigner ? Est-ce que tu le veux ?

Oui, je le veux.

Tu en es certaine ? Parce que je ne pense pas que ce soit une excellente idée et...

Alvin, on sait tous que si je ne témoigne pas, ça laissera une chance à Allen aussi infime soit elle. Alors je vais le faire.

Comme tu veux. En tout cas, si tu changes d'avis, n'hésite pas.

Ne t'en fais pas, on va mettre ce salopard derrière les barreaux.

Il faudrait que tu rentres à Chicago pour préparer le procès.

Je serais de retour bien plus vite que tu ne le penses.

Tu as une date précise ? Je pourrais venir te chercher à l'aéroport si tu veux.

COME BACK » chicago pdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant