Chapitre I

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PDV Théa

Il est là. Devant moi. Allongé et je ne peux rien faire. Je suis à coté, à genoux. Le voir me fait tellement souffrir. J'aimerai que ce ne soit jamais arrivé, que je puisse encore le prendre dans mes bras. Tout est de ma faute.  Si seulement, si seulement je pouvais l'aider. Mes larmes roulent sur mes joues. La douleurs m'oppresse à un tel point qu'à chaque inspirations une forte géhenne m'attaque à la poitrine. Je suffoque, hurle, crie et lui me regarde.........

- .... ne l'oublie pas.

Je .... Non!!!

Je me réveille en sursaut de ces images. Celles qui me tuent chaque nuit après que mon père me rappelle mon erreur. Je me lève et me dirige vers la salle de bain, prendre une bonne douche chaude et en sortant j'aperçoit un vif reflet de mon apparence. Moi une fille au cheveux noir et yeux gris, avec un petit air asiatique qui se perd de génération en génération. Ayant une silhouette fine presque maigre, ne faisant attention à sa figure. Je m'habille d'un slim et d'un pull en laine noirs, ainsi que des basket basique. Je descends, et sors de la maison sur la pointe des pieds et enfin dehors je respire l'air frais. Un air humide qui nous rappelle que nous sommes à la rosée du matin. Et qu'aujourd'hui c'est la rentré. Je marche tranquillement sur le trottoirs, observants des retrouvailles de grande vacance. Des amis qui se sautent dans les bras. Qui pleure, qui rit. Je sais que j'aurai droit à un câlin de mes meilleures amies, Célia, Marine et Amélie. Et je sais aussi que je ne pleurerai pas, ne rigolerai pas mais sourirai juste. Ouai je sais. C'est lâche. Mais voilà je cache mes émotions et ça depuis bien longtemps. Le portails du lycée s'ouvre et j'attends. Pourquoi ? Et bien parce que sinon on est bousculer de tout les côtés dans la foule. Je rentre enfin, je sais qu'elle ne sont pas arrivées et me dirige vers les feuilles désignant nos classes. Je cherche mon noms dans les feuilles jusqu'à enfin le trouver. Théa Damon, en terminal quatre. Merde. Mes amies ne sont pas avec moi. Elles sont ... toutes les trois ensembles dans la classes suivantes. Quelle poisse.

- THEA !!! 

Je me retourne surprise que l'on crie mon nom. Et mon regard croise celui de trois blondes. Elles se jettent toutes sur moi, j'en déduit qu'elles se sont déjà vue, et les serre contre moi. Leurs odeurs m'avaient manqué. On se relâche et se regarde. 

- Alors, alors, on est dans la même classe ? Tu as déjà regardé dit nous ? S'impatience Amélie.

- Et bien vous êtes dans la même classe en terminal cinq.

- Vous ? Et toi ? me demande Célia.

- Moi je suis en terminal quatre. Désolé.

- C'est pas grave on trouvera un moyen de ce voir, on perd pas espoir. nous dit Amélie

Elle a raison. On ne devrait pas perdre espoir. Les connaissantes on trouvera plein de moments pour être ensembles. La sonnerie retentit et nous nous mettons à marcher vers ce grand bâtiment. Il est fait de grosse pierre jaune, avec quelque marche à l'entré et une fois à l'intérieur une pendule gigantesque compte les secondes de droite à gauche. Tout au long de l'allé est disposé des casiers. Quelques portes les séparent, celles des toilettes. Deux escaliers sont placés de chaque côté de cette géante horloge. Un pour monté aux étages et l'autre pour y redescendre. En tout il y a six étages. Chacun à de une à vingts salles de cours. Et les bureaux, et la vie scolaires sont au rez de chaussée. Si j'arrive à ne pas me perdre comme l'année dernière, je serai la championne de la semaine. Un sourire me monte au lèvre avec cette pensé joyeuse. Les filles m'abandonne me faisant de grand signe de mains et ma solitude me regagne. Je monte les escaliers et marche vers la salle quatre.A. Donc au premier étage salle numéro 4. J'entre la première dans la classe et le prof me regarde avec fierté. Il me dit un petit bravo et me laisse choisir ma place. Comme toujours celle du fond est la meilleur. Je n'est plus qu'à m'asseoir et attendre que les autres arrivent.

Je t'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant