Chapitre XXXIII

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Je me réveille, toujours par le même cauchemar depuis quatre ans. Mais cette fois ci je suis dans les bras d'un homme. Il est beau, avec une carrure imposante, endormi, là en face de moi. Je me défets de son étreinte et sors de la chambre. Il est déjà sept heures trente, Thomas n'est pas levé. Je lui prépare son petit déjeuner et retourne dans la chambre. Merde comment le réveiller maintenant. Je tourne mon regard vers le lit mais ce dernier ne s'y trouve pas. 

- Thomas ?

- Ouai.

- Non rien. 

Il est dans la salle de bain. Il m'a fait peur, j'ai cru qu'il, enfin j'en sais rien. Je ressors et m'assois dans le canapé, tout en prenant ma tête dans mes mains. Il va falloir qu'on parle tout les deux, sur certain points. 

- Hey, ça va ?

- Ouai. Je t'ai préparé ton p'tit déj. 

- Oh merci, fallait pas. Tu sais c'est pas parce qu'on sort ensemble qu'il faut que notre relation change. 

- Ouai, ouai je sais.

- T'es sur que ça va ?

- Oui t'inquiète pas, je réfléchissais c'est tout.

- Tu réfléchissais à quoi ?

Il part s'asseoir à table pour commencer son petit déjeuner et je m'installe en face de lui.

- A ce que tu disais. Il y a forcement des choses qui vont changer entre nous, même notre relation. 

- Oui, forcement mais pas maintenant parce que je sais que tu n'es pas prête. Tu m'as dit oui, mais je te connais. Alors moi je vote pour que le temps face les choses toutes seules. 

- T'as raison, merci. 

Il termine son bol et le met dans le lave vaisselle. Puis nous partons pour le lycée. Aujourd'hui il neige encore et Thomas prend la précaution de ne pas rouler vite pour éviter de glisser, et de créer un accident. Nous arrivons sur le parking du lycée, et personne n'est dans la cour. A croire qu'il y a un discoure du proviseur dans la salle multimédia. Je descends de la moto et commence à marcher vers le bâtiment. Thomas me rattrape et glisse sa main dans la mienne. Nous entrons ensembles et le bruits, la foule nous rattrape. Nous nous dirigeons vers nos amis sous les regards des derniers curieux fixant nos mains. 

- Salut vous deux ! Dit Amélie.

- Salut. Pourquoi personne n'est dehors ?

- Ba t'as pas vue le temps ? Il neige et il les caille. Me gronde Aiden.

 Ok. Je ne continue pas plus la conversation avec eux, et écoute toutes les conversations autour de moi. Des personnes parlent de vernis, d'autre de plan de fête entre amis ou encore de leur parents. Je me demande où est Samantha, comment elle a prit la nouvelle du jour. J'espère juste qu'elle ne m'en voudras pas trop, et qu'elle ne me le fera pas trop payé. Je suis pas d'humeur aujourd'hui. La sonnerie me fait sortir de mes rêveries et je pars en classe avec Thomas toujours les mains entrelacées. Nous nous assaillons au fond et le professeur commence son cours, plutôt intéressant. Je participe plusieurs  fois et cela m'amuse. Ça fait maintenant un certain moment que je ne participais plus en cours. D'ailleurs cela m'épuise. A la sonnerie nous indiquant la fin de mon deuxième cours je sors la première de a classe mais le professeur me rappelle.

- Mademoiselle Damon. 

- Oui monsieur. 

- Je sais que je ne vous ai pas eu au début de l'année, mais sur les notes de votre ancien professeur il est noté aucune participation. Et cela me fait plaisir que vous participiez au mien. Voilà je tenais à vous le dire. 

Je t'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant