Chapitre VIII

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 PDV Théa

Ma porte s'ouvre en claquant et quelqu'un se jette sur moi. Il enlève la couette qui est sur moi, je me débats comme je peux contre ce gros tas puant l'alcool. Je profite d'un mouvement qu'il fait pour lui foutre un coup de genoux BIEN placer même si d'habitude je n'aime pas trop rentrer en contacte avec les parties des autres. Je cours dans la salle de bain et m'y enferme à l'intérieure. Il râle, il crie, il frappe et je me demande comment la porte arrive à tenir. Sur la radio il est quatre heures. Tans pis, ça fait une heure que j'attends en me demandant si il est encore derrière la porte. J'en peut plus je sors et fonce vers ma chambre et m'y enferme. Je prends un sac et commence à mettre mes affaires dedans. Les robes, le maillot, l'appareil photo, des lunettes se soleils et de l'argent, beaucoup d'argent. Quand, j'entends un bruit. Non cela doit être mon imagination. Dans le doute j'ouvre la fenêtre et je le vois. Il arrive à monter et malheureusement pour moi je suis en débardeur mini short alors quand il arrive en haut et qu'il me regarde de haut en bas. Je crois qu'il est choqué et d'un coup.

- Tu es très sexy mais il y a un truc qui ne vas pas . dit il en s'avançant vers moi. Ça.

Il prend mon poignet, aïe, et me montre les mes coupures aux veines. Puis il regarde mon lit et mon visage.

- Tu as pleuré et tu fais ton sac, tu t'enfuis ?

- Alexandre... euh ... je ne m'enfuis pas, je m'en vais. Je t'ai dit que je ne serais pas là.

- Mais pourquoi ?

Et toi pourquoi as tu il l'air si triste ?

- Parce que, t'occupe tu veux.

Je fini de faire mon sac devant ces yeux. Passe devant lui. Enjambe la fenêtre.

- Attends !

Il sort de la chambre et pointe une porte du doigt en disant : '' C'est la salle de bain ? ''. Je hoche la tête il entre et ressort avec des bandes. Il prends un des mes poignets et commence à me le bander puis il fait de même pour l'autre. Je n'en reviens pas. Il vient de me soigner.

- Ne tombe pas sous mon charme parce que je viens de te soigner.

Des qu'il a fini je retire mon poignet trop rapidement pour qu'il remarque que je suis gênée. Je me recule reprends mon sac et repasse par dessus la fenêtre.

- Tu fermes la fenêtre quand tu sors.

Je saute et peu de temps après il me rejoint sur le trottoir.

- Bon et tu contes aller où ?

- Loin, très loin. Où précisément, je ne sais pas.

- À Rio ?

- Bien sur pour faire de l'avion à l'allée me retrouver à la rue sans nourriture, non merci. Même si se serait le paradis.

- Eh bien vient je pars à Rio se soir pour prendre le vol demain matin. Tu te payes ton billet, je te loge et te nourris chez moi.

Attend, il est en train de me proposer d'aller à Rio avec lui. J'ai envie de dire oui mais..... Putain il n'y a rien qui m'y en n'empêche.

- Tu as une maison là-bas ?

- Oui, en fait je dois retrouver ma sœur et mon cousins là-bas. Ma sœur est à la maison depuis longtemps et elle voulait qu'on se revoit. Tous ensembles.

Et bien le voilà mon empêchement.

- C'est gentil Alexandre mais je ne veux pas gâcher vos retrouvailles.

- Tu ne vas pas les gâcher Théa.

Je ne sais pas quoi dire. On dirait qu'il tient vraiment à ca que j'aille avec lui à Rio. J'accepte finalement et nous marchons jusqu'à sa voiture puis direction l'aéroport. Arrivé sur le parking on attend huit heure pour aller dans le bâtiment. Et à 10 heures nous embarquons dans l'avion. C'est parti direction Rio. Pendant le trajet je dors je regarde la tablette mis à disposition et l'étendu des nuages par la fenêtre. C'est magnifique. Des nuages à perte de vue. Il y a même quelque oiseaux. Courageux.

PDV Alexandre

Pourquoi ne peut elle pas venir à la fête de ses amies. J'ai besoin de le savoir. J'arrive devant chez elle et décide de me garé un peu plus loin. Quand je reviens, il y a de la lumière où la fenêtre est brouillée je suppose donc que c'est la salle de bain. La lumière s'éteint et s'allume à une autre fenêtre. La couleur des murs de cette pièce est grise, sombre comme elle. Je m'éloigne et la voit comme faire les cents pas. Je balance des cailloux sur sa fenêtre elle la regarde une fois j'en rejette un autre et elle vient m'ouvrir. Elle me voit et sa réaction est comment dire inexplicable. Je veux la voir quelque chose me pousse alors je réussi à monter en l'aidant de l'arbre à coté de moi. Arrivé dans sa chambre je la regarde de bas en haut. J'ai une confirmation à une de mes hypothèses, elle se taille les veines et c'est pour ça qu'elle a une épaisseur à chaque fois que je lui prend le poignet.

- Tu es très sexy mais il y a un truc qui ne vas pas . Je m'approche et lui prends un poignet. Ça.

Je ne suis pas a l'aise moi même à voir ça, il y a plein d'entailles et de cicatrices, ça doit faire des mois qu'elles se les tailles ou même des années. Je regarde son lit et son visage.

- Tu as pleuré et tu fais ton sac, tu t'enfuis ?

-Alexandre... euh ... je ne m'enfuis pas, je m'en vais. Je t'ai dit que je ne serais pas là.

- Mais pourquoi ?

Franchement je ne sais pas ce que j'ai mais je ne veux pas qu'elle parte.

- Parce que, t'occupe tu veux.

Elle fini de faire son sac devant moi, me dépasse et enjambe la fenêtre.

- Attends !

Je sors de la chambre et pointe une porte du doigt en disant : '' C'est la salle de bain ? ''. Elle hoche la tête et j'entre dans la pièce il y a des placards je fouille dans chacun d'eux pour trouver l'épaisseur qu'elle mettait chaque jour. Je ressort avec des bandes et prends un des ses poignets et commence à la bander puis je fais de même pour l'autre. 

- Ne tombe pas sous mon charme parce que je viens de te soigner.

Dès que j'ai fini elle retire son poignet un peu rapidement. Cela la gêne à ce point d'être touché. Elle se recule reprends son sac et repasse par dessus la fenêtre.

- Tu fermes la fenêtre quand tu sors.

Elle saute et me laisse seul chez elle. Merde je peux pas la laisser partir comme ça. Je saute et trottine pour la rejoindre.

- Bon et tu contes aller où ?

- Loin, très loin. Ou précisément, je ne sais pas.

- À Rio.

- Bien sur pour faire de l'avion à l'allée me retrouver à la rue sans nourriture, avec juste quelque sous. Non merci. Même si j'aimerais au fond de moi.

-Eh bien vient je pars à Rio se soir pour prendre le vol demain matin. Tu te payes ton billet, je te loge et te nourris chez moi.

- Tu as une maison là-bas ?

- Oui, en fait je dois retrouver ma sœur et mon cousins là-bas. Ma sœur a la maison depuis pas longtemps et elle voulait qu'on se revoit. Tous ensembles.

Elle pense je le vois. C'est drôle.

- C'est gentil Alexandre mais je ne veux pas gâcher vos retrouvailles.

-Tu ne vas pas les gâcher Théa.

Oh que non, si elle vient se sera sûrement de super vacances comparer à ce qui m'attend.

On marche jusqu'à ma voiture puis direction l'aéroport. Huit heures sur le parking, et à dix heures nous embarquons dans l'avion. C'est parti direction Rio. Pendant le trajet elle dort ou regarde sa tablette mis à disposition ou encore la mer de nuages par sa fenêtre. J'imagine qu'elle trouve sa beau. Des nuages à perte de vue. Il y a même quelque oiseaux. Je pense que c'est pas la première fois qu'elle prends l'avion car elle y est très à l'aise. 

Je t'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant