Chapitre XXIII

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PDV Théa

Je me réveille dans la salle de bain j'ai les yeux rouges car je n'ai pas beaucoup dormi, a cause de ce cauchemar qui revient sans cesse. Lui sur moi. Des larmes me glisses des yeux et je les essuies d'une traite. Soit forte. Donc ce qui insinue une gueule atroce. J'ouvre ma porte doucement pour qu'elle ne grince pas Et perçois mon père en train de dormir sur mon lit. Je marche doucement, prends des vêtements dans l'armoire et sors de la maison sans faire de bruit. Je marche vite, j'aurai bien voulu courir mais mon genoux me fait atrocement souffrir moins qu'hier mais quand même, à la médiathèque me pose sur un ordinateur et commence a imprimer les papier d'adoptions. Imprimés je l'ai met dans mon sac. Et par à l'immeuble.

- Salut, je peux t'emprunter ta moto ?

- Non c'est ma moto. Et depuis quand tu sais conduire les motos toi ?

- Depuis toujours. S'il te plait prête moi ta moto ?

- Non je t'emmène si tu veux mais tu conduit pas ma moto. Point barre.

- Ok mais c'est 2 heures de route. Sous la neige. Parce qu'il neige. C'est pas comme à Rio où on était en été. Avec le beau soleil et tout.

- Ouai ba je t'emmène. Par contre t'es chiante. Il est 10 heures du mat'.

Je rentre dans son appart' et vais dans la salle de bain, sous son regard interrogateur. Je me change vite avec les vêtements que j'ai pris ce matin dans mon armoire. Je sors et voie que Monsieur est toujours à table en train de déjeuner. Il tourne la tête vers moi et tapote la table en face de lui. M'indiquant qu'il faut que je m'assois. Je fais ce qu'il veut et m'assois en face de lui.

- Tu compte partir à quelle heure ?

- Maintenant. Alors si tu ne veux pas que je conduise ta moto tu vas devoir te presser un petit peu.

- Tu fais chier comme fille toi en faite. Mais pas de bol je suis un mec qui fait chier aussi. Alors tu vas attendre un peu ma poulette.

- Premièrement, ne m'appelle pas poulette.

- Oulala j'ai peur. Tu t'es levé de qu'elle pied se matin parce que je suis sur que c'était le gauche. Et deuxièmement ?

- Deuxièmement, si ce n'est pas maintenant ce sera sans toi.

Je me dirige vers la porte et fouille dans sa veste pour trouver la clef. Mais en vain.

- C'est ça que cherche ?

- Passe moi cet clef. Tu es trop long. Promis elle reviendra avec aucune éraflure.

- Laisse tombé. Tu conduiras pas ma moto.

Je m'approche de lui, et me jette sur ses clefs. Mais il bouge et j'ai l'impression que pour lui cela est un jeu.
Nous jouons à attrape la clef qui est en l'air pendant une bonne dizaine de minute. Avant qu'il ne se recule et qu'il explose de rire. Son est malheureusement communicatif et je fini par rire moi aussi.

- Bon, ok je vais me préparer j'arrive.

Je m'assois sur la chaise à côté de moi. Et une fois qu'il sort je me précipite vers la porte d'entrée. Je sors dehors et lui demande pu est garé sa moto.

- Dans un garage ma belle. Je ne la laisserai jamais dehors.

- Arrête de me donné des surnoms. Je m'appelle Théa point.

Il sourit avec son petit air moqueur, et enfile son casque. Je rentre dans le garage pour prendre un casque et en voie un noir. Je le prends l'enfile et mon sur sa moto. La route est plutôt calme et pour une fois Thomas respecte la limitation de vitesse. Le vent souffle de face comme par mal chance. Me faisant horriblement mal au genoux et au cotes. Qui elle aussi m'ont fait des traces violettes sur les côtés de mon corps. Je me rapproche de Thomas faisant en sorte que le vent ne me touche plus au niveau des cotes. Et supporte la douleur piquante, lancinante de mon genoux.
Thomas s'arrête enfin, me regardant avec des yeux encore une fois inquiet.

Je t'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant