Chapitre XIX

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PDV Thomas

Quels cons ces poulets, même en urgence, à Rio on respecte le code, les délimitations.... Personnellement ce n'est pas mon cas. Sur une route comme celle là. Le 150 Km/h me va très bien même si je dépasse de 90 Km/h.

J'arrive à la cascade et je la vois. Elle. Cette fille que je cherche depuis maintenant vingt et une heures. Le problème c'est qu'elle est sûr le deuxième ponton.

- NON !

Je cours jusqu'en haut et a deux mètre d'elle je m'arrête. Elle se retourne, au bord du vide, me montrant son visage. Elle a les yeux gonflés, rouge sang, et les joues inondées. Dans ses yeux on voit de la peur, de colère, beaucoup de tristesse et plein d'autre émotions. En fait elle est dans tout ses états.

- S'il te plaît Théa fait pas ça.

- Et pour quoi pas, je me suis tellement demandé ce qu'il y avait après la mort. Et rien ne me retient sur terre.

- Si, Célia, Marine, Amélie, Gaëlle, Maya et moi. On te retient tous. Du bout d'un fils, a une poignée de main, on te tient.

- C'est peut être vrai mais moi je vous ai lâché.

- Et tu voudrais mourir sans faire de bruit, dans la nuit, faisant de la peine a tout le monde, les remplissant de tristesse. Sans avoir une seule bonne pensée avant de mourir. Et puis as-tu vraiment, vraiment pensé que tu vas mourir aujourd'hui.

- J'y ai pensé toute la nuit, est ce vraiment le bon choix, le bon moment, la bonne idée et quand, maintenant ? demain ? matin ? soir ? et comment ? Mais maintenant je sais et j'aurai une bonne pensé, une bonne image avant de mourir, un magnifique levé de soleil.

- Théa, je t'en pris écoute moi. Je sais pas se qui c'est passé dans ta vie pour que tu en arrive là. Tu peux m'en parler si il le faut, mais je t'en pris ton futur, ton futur t'appartient et ne le gâche pas. Ne te suicide pas !

- ALORS LAISSE MOI LE TRACER !

Elle se penche en arrière pile au moment où le premier rayon de soleil point son nez. Je plonge en avant et allongé sur le ponton humide. Avec aucune végétation, ou rocher a moins de cinq mètre à la ronde. Je peux tomber à tous moment, glisser et mourir avec elle. Le soleil monte de plus en plus mais les nuages gris l'on devancé et la pluie vient s'écrouler sur moi. Mon bras pendu dans le vide avec dans ma main le poignet de Théa me fait mal appuyé contre la surface rocheuse. Je penche ma tête sur le coté et voie celle de Théa. Elle pleure de plus en plus mais sans faire de bruit et sans que son menton vibre.

- Pourquoi m'as-tu rattrapé ?

- Parce que moi je te tiens avec une poignet de main, et je te lâcherai pas.

- Faux, tu seras obligé, je suis trop lourde, tu pourras pas me remonter.

- Dit pas de connerie. Théa on t'aime, on te veux vivante avec un sourire. Quand tu es heureuse t'es yeux sont encore plus beau. Tu es belle, ravissante, et tu te gâche sans arrêt. Sans blague.

- Tu ne pense pas se que tu dis, tu veux que me donner de l'espoir mais je te crois pas. Laisse moi mourir. Tu sais pas ce que j'ai vécu. Et je veux plus vivre avec.

- ( elle me lâche le poignet, et il n'y a plus que moi qui la tient, en vie ) Sache que je connais la profondeur en dessous de toi, je sais où il y en a le plus et où il y en a le moins. Si tu veux pas que je te donne de l'espoir alors dans ce cas je te rajoute un far dot. Je te lacherai et si tu ne remonte pas ou que tu ne bouge plus je me tue juste après toi, comme ça si tu vie, parce que j'ai mal jugé tu ne pourras que t'en vouloir de m'avoir dit que tu voulais mourir. De te lâcher.

Je t'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant