Beyond His Control

NOUVEAU Chapitre 7: Un decision prise à la légère

Croyez-moi ou non, dès que j'ai aperçu la lumière du jour à la fin de mon hospitalisation, je suis rentré chez moi pour enfiler des vêtements propres et aller travailler.
Chaque pas est un supplice, j'ai très mal mais je m'accroche, je vais de toute façon passer la journée dans un bureau alors autant arrêter de me plaindre. Je ne pensais pas qu'après un bref instant sans ressentir la douleur, elle allait me sembler tellement pire que lorsqu'elle était constante.

Les regards sont naturellement posés sur moi, les gens n'ont aucune gêne de te déshabiller du regard s'imaginant comment l'agression s'est passée avec une curiosité malsaine... à vos ragots bande de vautours !
Je recherche Juzoo du regard mais il n'est pas présent, lui a au moins la chance de pouvoir faire des missions utiles et de donner de sa personne à fond pour...pour quoi en fait ?
Il tue des goules juste parce que c'est son taf sans se poser de question tel un nazi pendant la shoah !
Triste monde...

Je suis appelée dans le bureau de Arima... au... dernier...connard...d'étage !
Je demande à l'hôtesse d'accueil si elle se fout de moi et si elle a vu mon état et je reçois la réponse toute chatoyante.

- S'ill vous plaît, est-ce que je pourrais utiliser l'ascenseur pour les personnes handicapées juste une fois ?

- C'est ce qui arrive quand on est une petite allumeuse en porte jarretelle mademoiselle, dans les escaliers comme tout le monde ! L'ascenseur normal est en panne je ne peux rien faire.

- Je vous demande pardon !
Mon ton est haut et peu importe qui m'entend tant que cette sale pimbeche reçoive l'information dans son petit cerveaux.

- Quand on s'habille pour faire la provoc on a que ce qu'on mérite après il ne faut pas s'étonner que ça aille trop loin quand on est une aguicheuse d'hommes mariés, arrêtez de hurler !

- Si je n'hurle pas ce sont mes poings qui vont parler à ma place, alors écoute moi bien la ménagère fan de littérature pour mouillette et victime des clichés que ton beauf de mec te fait comprendre pour que tu sortes en djellaba, si t'en as un, ce qui m'étonnerais, vu ta gueule !
J'ai été agressée à cause d'un conflit d'intérêt et aucune femme ne doit se faire agresser sous motif qu'elle est attirante, je n'ai pas à me justifier sur le fait que j'ai été aperçue en sous vêtement car ce malade mental m'a suivis jusqu'à mon travail dans un bar pour me faire du chantage en échange d'argent !

Je pars en rage dans les escaliers avec toute la force que j'ai pour ne pas tomber dans les pommes à chaque choc que ma jambe invalide se prend.

Arrivée au deuxième étage, je m'écroule sous l'effort...
J'explose de joie quand un deuxième classe l'épaule pour monter au dernier étage, je lui en ai fait baver mais je lui serais reconnaissante un de ses quatres.
J'entre dans le bureau, essoufflé et je m'éffondre dans la chaise devant moi.
Arima à une pile de papiers devant lui qu'il signe avec rapidité tout en me parlant.

- Il y a des ascenseurs de secours pour le personnel en difficulté...

-Merci... pour... le... tuyau... inspecteur... les hôtesses ont omis de me le préciser... ou plutôt elles ont décidé de ne pas me laisser y accéder parce que je suis une allumeuse, c'est vrai inspecteur, une femme qui exprime ses idées mérite de se faire agresser c'est bien connu.
Dis-je essoufflée.

Il me tend son bloc de papier plus ma petite fiche bâclée.
Je comprends où il veut en venir... mais il aurait quand même pu commencer par autre chose je viens à peine de sortir de l'hôpital.

- Signe ton contrat et refais moi cette fiche correctement, j'ai reçu les rapports et tu en sais assez pour la remplir à présent.

Son ton est celui d'un enseignant mécontent.
Je m'exécute en adoucissant les caractéristiques de mister couture, un peu trop même... cœur d'artichaut que je suis ! Ou alors peut-être est-ce la trouille monumentale que j'ai qu'il tombe un jour sur sa fiche si j'ose utiliser des mots un peu trop durs.