ChApItRe 1

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Je suis en cours des sciences regardant par la fenêtre l'arbre imposant dominant toute la cour du lycée, tant sa taille, sa beauté captivante, c'est plus intéressant que le bla-bla du professeur sur les présentations du lycée et son programme de cette année. Je sens son regard sur moi, donnant l'impression d'une violente brûlure sur tout le corps mais je m'y suis habituée et lui aussi s'est surement habitué à mon désintérêt total, je suis peut-être folle, mais j'ai l'impression qu'il m'observe à longueur de journée. Comme la plupart du temps, j'ai l'impression qu'il me prend pour une brebis égarée. Une fille paumée qui ne sait pas ce qu'elle fait ici, il a pris cette habitude depuis 9th (la première année de lycée). Taylor Miller, l'idiot du lycée, plus souvent appelé Ty, arrogant, brutal, adulé par la plupart des lycéens, d'une beauté angélique mais loin d'être un ange, malgré tout son sourire sournois elles l'adulent tous, âgé de dix-sept ans, brun, les cheveux légèrement bouclés, les yeux vert clair tachetés de bleu, un corps musclé qui en fait fantasmer plus d'une, et capitaine de l'équipe des brutales au lycée

Malgré tout ça, il reste un très beau garçon malheureusement la laideur de l'âme n'influence pas la beauté extérieure !

[une heure et demie plus tard]

Je sors de la salle de classe me dirigeant vers la sortie regardant à mon habitude le sol aux carrelages très spectaculaires tout en regardant mes messages sur mon téléphone portable tout en marchant vers la cour : des cris, des rires plus ou moins aigus, des groupes entassés tout le long du couloir me donnant mal à la tête. Une fois, dehors, je respire un bon coup. Je pars m'asseoir sur le tronc d'un arbre pour quelques minutes en attendant mon autre cours. Je pense à ma triste vie. Oui, triste, beaucoup de jeunes de ce lycée ont hâte que la journée se termine pour rentrer chez eux, mais c'est loin d'être mon cas. Je m'ennuie atrocement ici, mais c'est mieux qu'être avec elle. Cette personne qui veut me voir tant sombrer, je ne vais pas lui faire plaisir, je vais me battre pour ma vie...

"Alors chérie, tu fais quoi ici ?" Demanda Taylor un sourire bête scotché sur ses lèvres, il est toujours là où on ne veut pas de lui, adossé à l'arbre juste à côté de moi toujours avec son sourire charmeur accroché à ses lèvres charnues et rosées... Je ne lui réponds pas et je me lève pour partir en cours : c'est notre petit rituel. Il me parle et moi, je ne réponds pas, c'est mieux ainsi. Depuis qu'on est au lycée, il m'observe, tel un lion guettant sa proie. Dans ses yeux, je ne vois rien de pervers, mais ce garçon est un manipulateur.

Même les professeurs, surtout les femmes, ne lui refusent rien. De plus, avec ses bonnes notes et son sourire angélique, il fait la loi ici.

Il pense vraiment que je vais tomber dans son piège, Parce que monsieur se croit fort ? . Il pense m'avoir aussi, il est drôle le petit bonhomme.

Je suis dans la classe, le regard perdu à travers la fenêtre, encore. Je me retourne un moment quand je le vois venir à la salle avec une fille accrochée à lui. Il part à sa place, me regardant les sourcils froncés, mais ne fait aucune remarque tant mieux !

Le professeur rentre dans la salle et nous donne un exercice à faire pour connaitre notre culture générale en sciences. Les élèves râlent, c'est vrai que c'est la rentrée des classes, lui, il décide de poser un examen

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À la fin, je pars à la cafétéria et je m'installe dans le fond, mais une amie me dit de venir avec eux, pourquoi pas ? Je ne suis pas introvertie, même si parfois, j'aime rester seule. Je me dirige vers eux en souriant légèrement. Une fois installée, je mange vite tout en écoutant les ragots, qui sont généralement sur les élèves populaires... Dehors, je commence à me demander si la chose qui me sert de mère est là. Oui, la chose, parce qu'il y a des personnes qui ne méritent pas ce nom.

Mon père ? Lui, il est mort d'un accident de voiture. Comment ? Je m'étais blessé aux genoux en cours de sport en jouant au football, une fille m'avait brutalement poussé par terre, il m'a ramené à l'hôpital, dès qu'il m'a récupéré chez l'infirmière. En roulant trop vite pour venir me voir, quelques heures après m'avoir déposé aux urgences me confiant à un collègue, il a dû d'urgence repartir à son hôpital avoir une patience, malheureusement, il a eu un accident avec une moto, qui lui a coûté la vie.

Ma mère ? Elle me déteste pour elle, c'est de ma faute. Et c'est depuis ce jour tragique, qu'elle me hait. Je peux comprendre qu'elle souffre parce que la personne qu'elle a aimée d'un amour sincère est morte, mais ça ne justifie pas son comportement à mon égard. C'est triste sans lui dans notre maison, mais c'est surtout violent. Un an après, elle a commencé à me battre et à boire. Depuis mes treize ans, je vis un enfer, mais je réussirais et partirais.

À la fin de la journée, je pars dans le petit café chaleureux de Bill, un ami de mon père. J'ai commencé à travailler ici à mes seize ans, quand elle m'interdisait de manger ou qu'elle ne m'achetait plus de quoi me vêtir. Le café est de couleur rouge et noir, et les gens qui travaillent ici sont gentils et organisés. On travaille en groupe sans problème. Je suis en train de servir des clients quand Taylor et ses amies arrivent. Ce n'est pas possible ! Je pars leur donner une table au fond de la salle, il ne me quitte pas du regard, et je suis gênée. Je n'aime pas quand il me regarde comme ça, et ça, les filles qui sont avec eux l'ont remarqué. Je vais vous présenter les idiots du lycée.

Parker blond, les cheveux coupés court, les yeux marrons, grands de taille, un beau corps, mais pas plus musclé que Taylor. Il fait partie aussi de l'équipe de football. Jordan brun, les cheveux longs sans toutefois exagérer, aux yeux bleus, de taille moyenne, même musculature que Parker, assez gentil, et moins chaud lapin que ses amis. Kim blonde, les cheveux longs, les yeux marron presque noirs, un mètre soixante-huit plus avec ses talons de dix centimètres. Barbara brune, les cheveux courts, aux yeux bleus glaciaux, un mètre soixante-huit, serviteur de Kim....

Une bande d'idiots, je vous dis. Les filles me regardent mal, mais devinent quoi ? Je m'en fous... malgré qu'ils soient âgés de dix-sept ans l'intelligence et la maturité leurs manques.

𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝘀'𝗲𝗺𝗺𝗲̂𝗹𝗲 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant