𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝘀'𝗲𝗺𝗺𝗲̂𝗹𝗲

ChApItRe 11

Au nouveau bar avec mes amies, nous buvons tranquillement nos verres de Mijotos. Avec Julia nous nous sommes parler avant de venir, pour elle, je ne veux pas accepter l'évidence, elle m'énerve, mais je préfère en rester là.

- Je peux te parler s'il te plaît ?

Plus bipolaire que cet homme, je ne voulais pas le voir je me doutais bien qu'en venant ici, je le verrais, mais pas qu'il viendrait troubler mon moment.

- Non, je ne crois pas !

Julia et Jack sont aller danser, je discute avec un ami que je connais dans le milieu de la boxe, il fait partie de ceux que je supporte, beau, gentil mais chiant quand il veut, on passe souvent des bons moments ensemble.

J'aime bien le nommer Le p'tit boxeur, détrompez-vous c'est l'un des meilleurs et il est loin d'être petit, Dylan

Pour fuir l'autre fou, je pars me prendre un verre

- Tu es sérieuse là Angela ?

Il va me sortir quoi lui aussi.

- Quoi ?

- Tu ne vois rien ? Demanda Dylan

- Mais de quoi tu parles, laisse tombé j'ai juste envie d'oublier, s'il te plaît

Il souffle mais continue sur sa lancée.

- Depuis que je te connais c'est-a-dire à ta première année de lycée, il voulait déjà te connaître, tu le rejettes....

Je pars rejoindre Julia sans le laisser finir.

Deux heures du matin....

Dès que je passe la porte de la maison, je reçois un coup.....

- Tu étais où petite peste dit-elle

- Nulle part dis-je

- Tu faisais la pu**

- Non, je ne suis pas toi ! Murmurais-je

Elle voit rouge, elle me traîne dans le salon en prenant sa batte de baseball, le premier coup atterri sur mon ventre puis un coup sur ma jambe gauche, les coups commencent à pleuvoir un peu partout pour s'assurer de bien me faire du mal, je saigne du nez, ma lèvre inférieure saigne abondamment. J'ai mal partout.

- Demain tu fais le ménage de toute cette maison et tu vas faire les courses dit-elle.

Elle part me lançant un regard noir, j'ai atrocement mal, mais je ne crie pas, ne pleure pas, elle sera trop satisfaite de me voir ainsi. Je souffre de l'intérieur mais garde un visage neutre de l'extérieur.

...

Je me lève comme je peux me dirigeant doucement, au rythme d'une tortue parce qu'à chaque fois que je bouge j'ai super mal, une douleur lancinante parcours tout mon corps. Arriver devant ma chambre, je m'allonge doucement sur mon lit sans prendre la peine de me boucher ou me mettre en pyjama. Cette maison blanche et grise était autrefois l'endroit où je me sentais en sécurité, mais plus maintenant.

- Pauvre fille personne ne veut de toi dit-elle en passant devant ma porte

Je m'en dors une larme douloureuse roula sur ma joue.

Le lendemain matin...

Je me lève et pars faire le ménage, elle dort toujours pendant une heure je fais le ménage dans toute la maison malgré mon corps meurtri. Une fois fini, je me lave et me prépare pour aller faire les courses....

Je suis arrivé dans le centre commercial. Je fais les courses avec une lenteur digne d'une limace. Les gens fixent quelques instants mon visage tuméfié, je soupire, je sais ce n'est pas du tout beau à voir. Mais pas la peine de chuchoter comme si je n'étais pas mal, je pars ne voulant pas entendre les hypothèses sur mes blessures.