ChApItRe 5

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Dès que je ferme la porte de la maison, je reçois un coup en plein ventre tombant instantanément au sol son coup m'avait coupé le souffle. Elle rigole comme une hystérique, je regarde avec quoi elle m'a tapé, une batte de base-ball, elle innove. C'est une psychopathe cette femme elle se cache derrière la mort de mon père, mais au fond c'est une malade, c'est triste.

Je ne doute pas qu'elle ait aimé un jour mon père, mais cet excès de colère qui était refoulé en elle ressort maintenant utilisant mon père comme excuse de sa folie. J'aimerais tellement avoir une mère avec qui rigolais, partir faire du shopping c'est banale comme envie mais c'est ma mère, j'aurais aimé revoir ma génitrice avant l'accident, juste avoir une mère qui m'aime. Une larme roula sous ma joue mais je l'essuie avant qu'elle le remarque.

- Je suis sûr qu'il est content de moi là où il est dit-elle en parlant de mon père.

Je rigole ! Elle est complètement folle.

- Non, il doit avoir honte de toi dans sa tombe, la femme avec qui il était marié est une alcoolique dis-je

Je n'aurais pas dû dire cela, mais elle devait le savoir la triste vérité

Elle me donnait un coup sur mon poignet, puis me donner un coup dans le ventre, je serre les dents pour éviter de crier et lui faire plaisir. Je tiens le coup, je pense à mon prochain voyage, bientôt, je vais partir de cet enfer, loin d'elle.

Une fois avoir meurtri mon corps, elle part tranquillement un sourire satisfait accroché aux lèvres. Des personnes ne méritent pas d'être mère.

Quelques minutes plus tard, je me suis relevé en prenant doucement mon sac direction l'hôpital. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs. Je marche tranquillement pour éviter de me faire mal, pas de bus il est très tard alors qu'une voiture se gare devant moi me faisant assez peur, mais Taylor sort de sa voiture se dirigeant vers moi.

- Tu vas où comme ça ? Demanda le pseudo psychopathe

Sérieusement c'est un psychopathe ce garçon il fait quoi ici, il est très tard.

Tout, mais pas lui, j'ai assez mal physiquement et mentalement pour parler à Monsieur Connard.

- À l'hôpital, dis-je simplement

Je voulais continuer ma route mais Monsieur n'est pas du même avis que moi.

- Pourquoi ? Demanda l'autre con, les sourcils froncent l'air soucieux

- En quoi ça te concerne, laisse-moi dis-je en serrant les dents

Il me tire vers lui, mais avec le mauvais poignet, une douleur monstrueuse s'étend dans tout mon corps, c'est un malade j'ai super mal. Il n'est pas censé savoir que j'ai mal au poignet, mais c'est quand même virulent la façon qu'il a d'agir

Il me fait monter dans sa voiture, il est fou, je vous dis, je vous le répète encore et encore pour ceux qui n'ont pas compris. Il va me tuer et jeter mon corps dans un lac et...bon la douleur me monte à la tête.

Dix minutes de silence pesant après, on est arrivé à l'hôpital, je n'aime pas les hôpitaux ça me rappelle la mort de mon père, même si je sais que beaucoup de personnes sont sauvées là-dedans.

On rentre dans l'hôpital, il appelle quelqu'un qui se trouve à l'accueil.

- Maman, j'ai besoin de ton aide

- Oui, dit moi tout

C'est une belle femme, grande de taille, brune aux magnifiques yeux verts, elle a un corps sublime, souriante malgré l'heure et la fatigue, elle aime son travail ça se voit..

Il lui montre mon bras, là ses yeux sortent de leurs orbites.

Ha-ha-ha-ha !

C'est très drôle à voir, Taylor à l'air en colère, comme toujours, mais une pointe de peur et d'interrogation plane dans ses yeux.

Mais contre qui et pour qui ? Je ne sais pas.

- Qui t'a fait ça dit-elle

- Personne, je suis venue ici pour me faire soigner, pas pour taper la discute merci dis-je

Je suis lessivé, j'ai envie de dormir.

- Viens dit-elle

On marche doucement en silence, je sais parfaitement qu'elle a envie de me poser mille questions mais elle attend d'être dans la salle, je soupire d'agacement. Une fois dans une salle blanche qui sent énormément les médicaments, je me contrôle pour ne pas sortir en toute vitesse de cet hôpital.

- Qui t'a fait ça

- Ne vous inquiétez pas ce n'est pas Taylor, sinon le reste non.

Quelques minutes plus tard,

Elle a fini de me soigner, je me lève tranquillement avant de partir.....

- Merci, et ne dites rien à votre fils dis-je

Elle a vu mes autres blessures, si elle le dit à son fils, je l'aurais dans mes pattes.

Elle me sourit, pourquoi elle sourit comme ça ?

- Tu es Angela n'est-ce pas dit-elle

OK là..euh, je ne comprends pas, il a parlé de moi à sa mère.

- Oui, c'est moi, je ne veux pas savoir d'où vous connaissez mon nom, dis-je en fronçant les sourcils

Elle rigole !

Famille de fous.

Je vais vers l'accueil pour payer mes soins.

- Vos soins ont été réglés par un charmant jeune homme, dit-elle en souriant

Taylor !

Je pourrais le chercher puisque je ne le vois pas et le remercier, mais comme d'habitude, je ne lui ai rien demandé donc je pars. Il va comprendre quand qu'il doit me laisser tranquillement, ce mec commence à me faire peur il est bipolaire à changer d'humeur tout le temps et psychopathe à me suivre partout.

Qu'est-ce qui se passe dans sa tête ?

Dès que je sors dehors, je le trouvais adossé à sa voiture, un regard sérieux, merde, moi qui voulais rentrer tranquillement.

- Je te ramène et tu n'inquiètes pas, je vais faire ma petite enquête dit-il sérieusement

- Taylor dis-je dans un murmure

Il m'observe, il prend ma main valide et me fait monter dans sa voiture.

Une belle voiture !

....

On arrive devant chez moi.

Avant de sortir de sa voiture, il me tourne vers lui, je sens juste le choc de ses lèvres contre les miennes, je reste figé un instant, ses lèvres sont douces sucrées comme s'il avait mangé un bonbon à la fraise.

Je n'ai pas compris pourquoi fait-il cela ?

Je me dégage de lui et sors de la voiture. Je suis pas d'humeur à lui crier dessus surtout que je suis toujours dans les vapes à cause de son baiser

Je me tourne vers lui, je croise son regard noir puis il démarre sa voiture pour quitter mon quartier. Je vais partir loin d'ici, loin de ceux qui me veulent du mal...

***

Ne rester pas avec ceux qui vous veulent du mal même si vous les aimez eux c'est pas le cas.

𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝘀'𝗲𝗺𝗺𝗲̂𝗹𝗲 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant