Chapitre 17

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La nuit, alors que ténèbres envahissent la ville et que la lune et les étoiles retrouvent leur place, les Hommes y trouvent la paix ou le désespoir.

En sortant du jet privé, un soleil frais les accueilli en les aveuglant quelques instants avant de se réfugier dans la voiture qui les attendait. L'île de Capri était une île italienne typique, la nature se mêlait aux maisons colorées et aux toits rougeâtres, la route qu'ils prenaient longeait une falaise donnant sur une mer aux différentes teintes de bleu.
Ils durent se rendre à l'évidence qu'il faisait bien plus chaud ici qu'à Paris, la température se trouvait normalement entre 10° et 20° à cette période de l'année mais des températures exceptionnelles avaient été enregistrées atteignant les 25°. La jeune femme paniqua un peu à l'idée de ne pas avoir pris de crème solaire ni de vêtements plus léger, en réalité elle n'en avait pas vraiment, c'était une mauvaise idée de porter short et haut court lorsque l'on habitait dans une banlieue de ce genre. Mais elle se dit qu'il devait bien y avoir des boutiques et des pharmacies où elle trouverai son bonheur, pour l'argent elle n'avait pas pu ramener sa carte bancaire tout comme Emilio puisque les autorités pouvaient les repérer alors Marcus les avait prévenu que sa femme allait s'en occupé et leur fournirai de quoi vivre.
De son côté, Emilio avait le sourire aux lèvres, l'Italie était vraiment ce qu'il y avait de meilleur, tout y était plus beau et plus ensoleillé, il avait hâte de retrouver leur maison sur l'île et surtout de faire un tour à la plage.

Trente minutes plus tard la voiture franchit les grilles blanches d'une propriété et s'arrêta devant un magnifique bâtiment qui ressemblait plus à un manoir qu'à une maison de vacance, la façade aux nombreuses fenêtres était recouverte d'un violet-bleu très clair avec des détails plus foncés, le toit était recouvert d'ardoise grise alors que des arbres aux différentes tailles bordaient la demeure.
À peine eurent-ils fait un pas hors de la voiture qu'un majordome se posta devant eux pour pendre leurs maigres valises mais ils refusèrent poliment, préférant le faire eux même. Ils entrèrent d'abord dans une sorte d'entrée qui donnait sur un grand escalier en marbre blanc qui se séparait en deux directions, à leur gauche un grand salon et une cuisine s'y trouvaient alors qu'a leur droite la porte fermée gardait une bibliothèque et le bureau des propriétaires de la maison, à l'étage il y avait plusieurs chambres et deux salles de bain ainsi qu'un dressing, enfin, derrière la maison une énorme piscine faisait face à la mer. Même si le jeune homme connaissait bien les lieux il était toujours aussi émerveillé, il se dirigea à l'étage suivit par la tatoueuse, lui indiqua une chambre vide ainsi que les deux salles de bain puis s'enferma dans sa chambre, la prévenant que sa mère allait arrivé dans l'après midi et que si elle avait faim elle n'avait qu'à descendre se préparer quelque chose.

Seule dans sa nouvelle chambre faisant la taille de son studio, elle enleva sa veste et jeta son sac dans un coin avant de se laisser tomber dans le double lit. En une matinée elle avait été contrainte de fuir la France et était à présent traquée, elle était soulagée d'être ici mais aussi tendue à l'idée que la mère d'Emilio les rejoignent, si ce dernier avait des bribes de gentillesse lui venant de son père ainsi que son physique, son caractère il l'avait hérité de quelqu'un d'autre. Soudain un grognement la sortie de ses pensées, il devait être midi passé et son estomac criait famine. Elle se dirigea d'abord vers la salle de bain la plus proche, dans un style toujours aussi luxueux, se vida la vessie et se rafraîchit le visage avant de descendre les escaliers et de se diriger vers la cuisine où elle y retrouva le majordome. Elle eut une petite appréhension, se demandant si l'homme dans la soixantaine savait parler français ou non mais lorsqu'il l'a salua elle fut rassurée.

«  Bonjour mademoiselle, je suis Julian, le majordome de la maison. Se présenta l'homme avec un léger accent italien.

- Enchanté, je m'appelle Alex. Fit-elle avec un sourire.

À l'ombre de nos viesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant