Chapitre 18

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Les contraires font paire...ou pas.

Il jura pour la énième fois, en voyant Sylvia se jeter à son cou il avait cru être en plein cauchemars, cette pouffe allait gâcher son séjour. Mais le pire c'est qu'elle s'était invité à accompagner Alex et sa mère en ville pour acheter des vêtements à la tatoueuse et évidemment il devait venir aussi, sa mère avait été claire et semblait s'amuser de sa situation à moins qu'elle ne planifiait quelque chose. Sa mère avait toujours un plan en tête lorsqu'elle finissait ses phrases en italien, la dernière fois elle avait réussi à échapper à un déjeuner avec sa belle mère en piégeant son propre fils, résultat il avait fini par manger avec sa grand mère à moitié sourde, autant vous dire que ça avait été tout sauf agréable.
Assis au volant de l'une des voitures de la villa, il devait supporter la main un peu trop baladeuse de la blonde et sa voix assourdissante qui ne semblait pas vouloir s'arrêter, dans le rétroviseur il aperçu les sourires en coin de sa mère et d'Alex qui regardaient le paysage défilé, s'en était effrayant de voir à quel point elles se ressemblaient. Elles avaient un caractère si fort qu'elles paraissaient indestructibles, comme si une muraille de haine et de froideur les entourait, il y avait des fissures mais rien d'irréparable. Et puis il y avait cette aura qui émanait d'elles, une chose qui vous subjuguait mais vous donnait des sueurs froides, elles attiraient les gens pour mieux les éloigner, comme un aimant changeant de pôle.

« Heu dit moi, Alex c'est ça, tu fais au juste dans la vie? Demanda Sylvia en interrompant ses pensées.

- Je suis artiste tatoueur, je fais de tatouages. Précisa la concernée lasse.

- Ho vraiment? Tu penses pouvoir m'en faire un? Depuis hyper longtemps j'ai envie de me faire le prénom d'Emilio et le mien dans un cœur ou un truc du genre. Déclara celle-ci sérieusement, faisant secouer la tête au conducteur, qu'elle idiote pensa ce dernier.

- Hm, tu devrais y penser plus sérieusement, tu sais tu pourrais ne plus être amoureuse de lui. Lâcha la russe en fixant le rétroviseurs au moment où l'italien y jetait un regard.

- T'inquiète pas, je l'aimerais toute ma vie, c'est mon âme sœur. Fit la jeune femme avec un sourire mielleux.

- Tu m'étonnes, vous êtes le couple parfait. Répliqua la tatoueuse avec un sourire en coin, se moquant ouvertement, vite suivie par mafieuse près d'elle qui partie dans un fou rire.

- Ho putain. Gémit le conducteur.

- C'est pas pour être méchante mais évitez d'avoir des enfants, ils risquent de pas être très futés. Se moqua la plus âgées entre deux éclats de rire alors qu'Alex explosa de rire à son tour. »

Vexée, la blonde ne dit plus rien de tout le chemin, laissant un peu de répit aux autres passagers, le jeune homme remerciant silencieusement sa mère de s'être moqué d'eux.

Ils se garèrent dans un parking couvert près d'une rue commerçante, les deux italiennes étaient habillées légèrement ainsi que le jeune homme qui ne portait qu'une chemise et un jean léger mais la jeune femme elle n'avait qu'un jean noir tout comme son sweat qui la faisait transpirée.
La blonde s'était accrochée au bras de l'italien alors que les deux autres femmes discutaient derrière eux. Ils entrèrent d'abord dans une boutique de vêtements mixte, Sylvia se jeta sur les vêtements les plus courts et les plus colorés alors qu'Emilio faisait tout pour s'extirper de sa prise tandis qu'Alex ne savait pas quoi choisir. Julia finit par l'aider en lui désignant des pantalons en toiles et des hauts plus ou moins courts noirs , gris, rouges foncés et blancs. Ils passèrent dans encore deux autres boutiques de maillots de bain et de lingerie, laissant un jeune homme au bord de la crise de nerfs et les bras chargés des sacs de shopping de la blonde. Fatigué, mourant de soif et ennuyé au plus haut point, il balaya du regard la boutique et fini par poser son regard sur Alex, celle-ci  ne semblant pas très à l'aise devant un portant rempli d'ensemble de sous vêtements. Il se dit que finalement il pourrait vaincre son ennui en l'embêtant un peu.
Plus grand qu'elle, il n'eut aucun mal à regarder par dessus son épaule ce qu'elle regardait, collant légèrement son torse au dos de la brune qui avait finit par se changer dans l'une des tenues achetées, portant son jean mais un nouvel haut qui était une chemise en lin blanche et ouverte de plusieurs boutons, elle avait aussi relever ses cheveux dans un chignon.

À l'ombre de nos viesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant