You're Mysterious

Chapitre 22

Je demeurai silencieuse puis interloquée suite aux révélations émisent par mon père.

Je fermai les yeux un instant, afin de prendre en compte toute cette histoire, tous ces problèmes trop compliqués.

Six ans que mon père n'était plus dans mon champs de vision. Six ans que je tentai de l'effacer sans succès de ma mémoire. Six ans d'efforts sans relâche, afin de me créer une nouvelle vie, une vie où tout irait pour le mieux. Sans passé encombrant, sans tortures psychiques et physiques.

Mais là, il est revenu et tous mes efforts étaient tombés à l'eau.

J'ai l'impression que personne n'est honnête, que tout le monde vit dans le mensonge, ou du moins que je vis dans le monsonge.

Maxime.. Je l'ai sentis qu'il n'est pas net depuis que j'ai croisé son regard, depuis que j'ai vu son petit air arrogant et à la fois mesquin. J'ai compris qu'il maniguancait quelque chose, qu'il n'aimait pas ma mère. Il a tout maniguancé, il a profité de la mentalité faible et inconsciente de ma mère pour mener ses petits trucs.

Pathétique, ce gars est affreusement pathétique.

Je me braque. Des pleurs..

Mes parents pleurent, ils pleurent à l'unisson et putain pour la première fois j'ai envie de me joindre à eux et de pleurer, chialer comme une pauvre merde dans les bras de ceux qui m'ont élevé.

-"Harry..."

Son nom sonne comme une supplication. Comme si ma mère le suppliait de ne pas repartir et de rester avec nous.

Mon père plonge son regard dans celui de ma mère, il s'en veut terriblement.

-"Je suis désolé, et je le serai éternellement pour vous avoir causé tous ces problèmes, je n'ai pas su mener ma famille ..."

Je n'ai d'autres choix que de lui pardonner. Après tout c'est en partie de ma faute. Mais le temps passé à me remémorer les horribles instants sans sa présence, à me remettre à l'esprit à quelle point j'étais une pauvre merde, me dissuadent de lui pardonner si rapidement.

Égoïste.. me souffla ma conscience.

Oui, je suis une putain d'égoïste qui ne se soucie pas des autres, c'est contre moi, j'ai comme l'impression que la relation entre moi et mon père à changé définitivement, à l'instant même où il a décidé de franchir le seuil de la porte d'entrée..

Mon père me fixe.

Non, je ne peux pas. Je ne veux pas répondre aux regards insistants et suppliants à la fois de mon père attendant une acquisitions de ma part.

Je baisse la tête, désolée.

-"J..Je suis désolée, mais.."

Mon père intervint inquiet.

-"Mais quoi Alycia? Je te comprend tu sais.."

Je lève mon mes yeux maintenant brouillés de larmes. Non tu ne comprends pas.

Je dois sortir au plus vite de cette pièce. Mon esprit trop embrouillé, fatigué, fatigué par toutes ces réflexions.

-"Desolée.." dis-je.

J'accoure vers la porte, j'entends les cris de ma mère, les excuses de mon père, mais je n'entends rien. Je ne veux rien entendre.

Je claque la porte derrière moi, et souffle un bon coup. Mes pieds commencent à avancer, sans que je ne sache où je vais. J'en avais besoin, j'ai besoin de prendre l'air.

Étonnement, au bout de quelques minutes de marche, je me retrouve devant le fameux parc. Je pénétrai dans celui-ci, poussant la petite grille qui émettait toujours ce bruit de grincement et m'installai sur une des balançoires.