Le fait qu'elle soit ouvertement en train de me mater les seins ne m'échappe certainement pas, alors je décide de mettre de l'huile sur le feu, je lui souris tout en disant :
- Je ne peux pas porter de sous-vêtements sous quelque chose d'aussi serré, n'est-ce pas ?
Je me retourne puis je m'éloigne en la laissant à ses pensées et l'implication de ce que je ne pourrais pas porter d'autre. Je l'entends jurer derrière moi, toujours aussi éloquente avec ce mot ...
- Suis-moi, Miss Swan. Dis-je en ouvrant la porte du sous-sol, je descends les marches et je prends à droite. Très vite, j'entends des bruits de pas dans les marches et une tignasse de cheveux blonds jette de nouveau un coup d'œil à l'intérieur de la salle de jeux. Je suis assise sur la table rembourrée en cuir et je souris, je croise mes jambes lentement et j'observe comment son regard s'éloigne instantanément de mon visage pour venir se placer sur mes jambes à la place. La femme ferme lentement la porte derrière elle et se rapproche de moi.
- Qu'est-ce que tu es en train de me faire, Regina ... Dit-elle doucement et je la regarde en gloussant un peu.
- Je me suis simplement déplacé et parlé, tu as rempli les lacunes avec tes propres pensées et fantasmes, Miss Swan. Je l'informe gentiment et croise les bras, en sachant l'effet que cela provoque.
- Mais qu'en est-il de ...
- Je ne veux pas en entendre parler. Je sais qu'elle veut faire mention de Crochet, mais je peux dire qu'à part de l'amitié, il ne se passe absolument rien entre ces deux-là. Je pense que la blonde l'a réalisé elle aussi dernièrement. Même si le manchot veut aller plus loin dans leur relation, Emma ne fait rien pour qu'elle progresse.
- Et ... ?
- Tais-toi Miss Swan, mets-toi à genoux. Je serre la mâchoire et lui ordonne. Je ne veux pas entendre parler de qui que ce soit mis à part toi et moi dans cette pièce. Compris ? La femme se met sur les genoux et lève les yeux vers moi, puis hoche la tête. Bien. Je souris et glisse ma main sur sa joue pour la prendre en coupe.
- Maintenant, il n'y a rien qui ne peut pas être dit dans cette pièce, excepté toute mention du « manchot » et « qui sent la forêt ». Je ne veux pas entendre leurs noms. Je fais en sorte que ce soit très clair pour la blonde.
- Deuxièmement, je voudrais être celle qui est attachée normalement, mais puisque c'est nouveau pour toi je vais t'éduquer. Je me lèche lentement les lèvres. Et si tu es bonne, peut-être que je te laisserais me ligoter. Je peux rapidement dire qu'elle semble très intéressée par cela.
- Troisièmement ... Je ne ferai jamais rien que tu n'aimes pas. Nous allons commencer doucement et voir où sont tes limites. Dis-moi si tu ne veux pas faire quelque chose ou si tu veux arrêter. C'est une question de confiance et à quel point tu es prête à me faire confiance pour prendre soin de toi.
- Tu sais tout autant que moi que je te confierais ma vie. Emma me regarde dans les yeux profondément et je sais que c'est la vérité.
- Quoi qu'il en soit, combattre des monstres ou se faire attacher et se faire allumer jusqu'à ce que tu n'en puisses plus sont deux choses particulièrement différentes. Je souris et vois le rouge lui monter aux joues.
- Dernièrement, tout ce qui se passe ici, reste ici. Je ne veux pas lire dans le journal à quel point la Sauveuse aime les fessées ou comment le Maire torture des jeunes femmes et aime se faire enchaîner ou quoi que ce soit d'autre. Je grogne et Emma glousse.
- Crois-moi, je ne dirais pas un mot de tout ça ...
- Alors, amusons-nous, Miss Swan. Je ronronne et elle acquiesce. Quelque chose pique ton intérêt ? Je lui demande et elle regarde tout autour d'elle mais elle fixe assez rapidement ses yeux sur moi. Je ris doucement et lui souris sciemment. Peut-être que tu veux être plus à l'aise avec moi en premier lieu. Je hausse un sourcil et elle m'adresse un petit sourire.
- Tu m'as rendue folle toute la semaine, Regina.
- Tu t'es rendue folle toi-même, Miss Swan. Je ronronne et je m'appuie en arrière sur mes mains. Lève-toi et enlève ta veste. Emma fait ce que je lui dis et se lève, retirant doucement la veste avant de la jeter sur le côté. Maintenant, retire tes chaussures. Elle se penche lentement et s'occupe de ses chaussures, se débarrassant d'elles une par une. Je souris lorsqu'elle réalise qu'il ne reste pas grand-chose avant qu'elle commence à dévoiler sa peau. Le pantalon, si tu veux ... Je lui fais un clin d'œil.
Emma rougit et happe un petit peu sa lèvre avant de lentement se déboutonner et faire glisser la fermeture éclair. Elle se trémousse tranquillement pour sortir de son pantalon et fait un pas sur le côté avant d'éloigner le vêtement d'un coup de pied. Elle enlace ses mains devant son corps et je les sépare doucement.
- On ne fait pas cela. Je ne cache pas mon corps, tu ne caches pas le tien. Je la fixe et elle hoche positivement la tête. Je me penche peu à peu en avant et lui caresse légèrement la cuisse. Je l'ai déjà ressenti avant, ce sentiment électrisant qui me parcourt lorsque je la touche, ou lorsqu'elle me touche. J'entends sa respiration devenir de plus en plus laborieuse et je sens la chair de poule s'élever sous mes doigts. Je remonte doucement ma main jusqu'à sa hanche et lève l'ourlet du débardeur qu'elle porte. Enlève-le. Je lui demande avec douceur. Elle porte ses doigts tremblants jusqu'à l'ourlet et retire lentement le tissu blanc qui couvre son corps. Elle est nerveuse, mais je peux dire qu'elle est aussi extrêmement excitée par tout cela. Je ne peux pas le lui reprocher, je suis tout autant excitée.
Je suis émerveillée de la voir en sous-vêtements. Elle porte une culotte noire et un soutien-gorge avec une teinte de noir différente. Ils ne proviennent clairement pas du même ensemble, mais cela n'a pas d'importance. Ils vont bientôt disparaître.
Je me lève et je fais lentement glisser ma main au-dessus et autour de sa taille, la maintenant près de mon propre corps. Sa peau est brûlante au toucher, sa respiration se saccade et accélère quand le frisson provoqué par ces gestes s'incruste vraiment en elle. Je la regarde dans les yeux et vois ces magnifiques mares vertes me transpercer. Son regard ne quitte jamais le mien alors que je me penche en avant pour réclamer ses lèvres pour la première fois.
Je savais que j'allais m'y perdre, mais je ne pensais pas que ce serait si intense alors que nous nous dévorons soudainement la bouche, emmenant le baiser vers de plus amples profondeurs, nous volons chacune le souffle de l'autre juste avec ce baiser orphelin. C'est chaud, je peux sentir mes tétons se tendre contre le cuir serré et mes cuisses deviennent peu à peu glissantes par ma propre humidité qui commence à ruisseler. Je suis incroyablement excitée et je sais que ce sera de pire en pire au fur et à mesure du temps que je vais passer avec cette femme.
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50 Shades Of Swan-Mills - Traduction de CoppeliaRose
FanfictionBien qu'un peu effrayée, Emma est aussi extrêmement fascinée lorsqu'elle trouve la salle de jeux de Regina par accident. Après avoir eu connaissance des pratiques effectuées dans cette pièce, elle devient beaucoup plus attentive vis-à-vis de la pers...