50 Shades Of Swan-Mills - Traduction de CoppeliaRose

Chapitre 14

Je fais un sourire en coin alors que je fais face à la chaude libidineuse qu'est ma petite amie suspendue au plafond. Elle ne tient même plus sur ses pieds lorsque j'en ai fini avec elle. Regina halète péniblement et me fixe d'un regard noir. Celle qui est normalement une maire froide et calme est maintenant esclave du plaisir que je lui ai octroyé.

Je dois bien l'avouer, j'ai été quelque peu surprise lorsqu'elle m'a demandé de la dominer dans la salle de jeux un peu plus tôt dans la soirée. Je sais que c'est son truc, elle me l'avait dit après tout, mais je ne me serais jamais attendue à ce qu'elle me demande de la pousser jusqu'à la limite absolue de ce qu'elle peut supporter. Il est clair qu'elle est rapidement en train d'approcher ladite limite alors qu'elle n'a plus aucune force, suspendue là, faible, et me regardant toujours avec des yeux me suppliant pour davantage de cette torture.

Je m'approche de Regina, je l'embrasse dans le cou et enroule mes bras autour de sa taille, je la soulève pour qu'elle se tienne à nouveau sur ses pieds.

- Allez, debout ... Je ronronne en la regardant dans les yeux. Si tu ne peux pas, ou veux pas ... Je ne continue pas. Je la préviens. Elle sourit légèrement. Visiblement, elle a toujours son sens de la compétition puisqu'elle retrouve lentement sa position debout. Je lui retourne son sourire et je me mets doucement à genoux. Me mains frottent ses cuisses marquées et mes ongles les griffent, ce qui ajoute plus de marques. J'embrasse l'une d'elles et lève les yeux vers elle alors qu'elle se tortille sous mon emprise. Elle se délecte clairement du contact délicat et elle l'a plus que mérité après avoir poussé son corps à travers de multiples orgasmes. Je remonte en traçant un chemin de baisers tout en la regardant tandis que sa respiration se fait de plus en plus superficielle et accélère au fur et à mesure que je me rapproche de son centre trempé.

- Merde ... Ah – Putain ... Geint Regina au-dessus de moi alors que je la tourmente en léchant par-dessus ses plis mouillés. Je souris et j'écarte délicatement ses lèvres avant de plonger et lécher convenablement toute cette délicieuse humidité qu'elle a produite. Rapidement, davantage de cette humidité me remplit la bouche alors qu'elle se tortille sous ses liens et secoue ses hanches contre ma bouche. Je gémis chaudement car elle a un goût absolument divin et le fait de la voir se tordre et trembler est tout simplement exquis. Je ne l'avais jamais vue si désespérée avant, si égarée dans le plaisir.

Mes mains frottent ses cuisses marquées, je suce son clitoris et fais rouler ma langue sur le point sensible, je vais plus loin de façon progressive et je lèche les muscles mouillés à l'intérieur d'elle, ma langue tourbillonne, ce qui la fait fortement crier.

- Emma ... Je ... Elle tremble, elle ne contrôle plus son corps qui est violemment secoué alors qu'elle ne peut plus le supporter. Un gémissement rauque emplit la pièce suivi par un cri étouffé. Je gémis lorsqu'elle jouit dans ma bouche. Cette fois, je la laisse surfer sur les vagues de l'orgasme et je caresse tendrement son corps alors qu'elle redescend. Ses jambes cèdent et tout son poids repose à nouveau sur ses bras. Je me relève rapidement et je la soulève un peu. Cela devient clair pour moi qu'elle s'est évanouie lorsqu'elle s'écroule sur moi une fois que ses liens lui sont retirés.

Peut-être que je l'ai vraiment poussée jusqu'à sa limite absolue.

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Je lui caresse tendrement le visage et lui fais un bisou sur le front lorsque je la mets au lit. Je tire un peu plus la couverture pour couvrir son corps afin de m'assurer qu'elle soit au chaud et à l'aise. Je me tourne pour partir prendre une douche, mais des doigts s'enlacent soudainement aux miens.

- Ne pars pas. Ce n'est rien de plus qu'un murmure. Je me tourne vers elle et lui offre un petit sourire. C'est tellement évident qu'elle est toujours exténuée mais quand même, elle contraint ses yeux à s'ouvrir pour me regarder avec ces magnifiques iris noisette.

- Je suppose que la douche peut attendre. Je souris et je me glisse lentement auprès d'elle. Elle se blottit instantanément contre moi et elle enroule ses bras et ses jambes fatigués autour de moi. Je souris et lui embrasse le dessus de la tête. Je ne vais nulle-part, c'est promis. Elle lève les yeux vers moi lorsque je dis ça et elle sourit légèrement.

- Ça vaut mieux pour toi ...

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Je suis réveillée par des grognements et un soudain bruit sourd au-dessus de moi.

- C'est de ta faute ... J'ouvre doucement les yeux et observe Regina qui est étendue sur moi, essayant de se lever. Sa voix est quelque peu enrouée lorsqu'elle parle à nouveau. Oui, toi. Elle me lance un regard noir. Cependant, ce n'était pas l'un de ses regards accusateurs habituels. Oui, elle est en train de m'accuser de lui avoir ravagé le corps, elle sait que c'est uniquement sa faute pour m'avoir demandé de repousser ses limites. Néanmoins, je pense que nous savons toutes les deux qu'elle a aimé ça, à ce moment-là.

- Besoin d'aide ? Je demande doucement et écarte délicatement les cheveux de son visage avant de lui faire un bisou sur le bout du nez. Elle fronce légèrement le nez, ce qui est absolument adorable.

- Je n'aurais pas besoin d'aide si tu ne m'avais pas déchiré les bras. Elle boude un peu, mais elle change assez rapidement d'attitude. Mais mon besoin d'aller à la salle de bain est plus fort que celui de te faire sentir coupable pour ça ... Dit-elle et je ris doucement. Ouais, évidemment. Moque-toi de moi tant que tu le peux.

- Pas de boules de feu dans le lit, s'il te plaît. Je l'avise et m'assieds, l'aidant à s'asseoir sur mes genoux au passage. Elle me lance un véritable regard noir cette fois.

- Ne me dis pas quoi faire, Miss Swan.

- Oh, alors on est revenues au « Miss Swan » maintenant, hein ? Je nous amène jusqu'au bord du lit et je la soulève par les fesses puis nous amène en chancelant jusqu'à la salle de bain.

- Que veux-tu dire ...

- Ce n'est pas comme ça que tu m'appelais hier soir. Je fais un sourire éclatant alors qu'elle rougit vivement et regarde ailleurs. Oh oui, elle se souvient très bien de la façon dont elle s'adressait à moi la nuit dernière, ainsi que tout ce qu'on a fait.

Je la pose délicatement dans la salle de bain et la regarde plus sérieusement.

- Est-ce que tu vas t'en sortir ?

- Oh, s'il te plaît ... Emma, je peux au moins faire ça moi-même. Sors. Elle me donne un coup sur la poitrine, enfin c'est davantage une petite poussée inoffensive, et pointe la porte du doigt.

- Ok, je voulais juste en être sûre. Je quitte la salle de bain et ferme la porte derrière moi. Je soupire puis décide que je peux au moins commencer à préparer le petit-déjeuner puisqu'il semblerait que Regina ne va pas vraiment pouvoir se rendre utile dans la maison pendant un certain temps ...