Chapitre 12

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Au début, je me suis rapidement aperçu que c'était bien plus difficile que d'habitude de cacher ces marques à Henry. Elles sont beaucoup plus douloureuses, elles sont plus grandes et je continue de m'asseoir bizarrement sur les chaises. Bien sûr, notre fils a commencé à poser des questions, des questions que Regina et moi avons habilement évitées. Il sait qu'il se passe quelque chose, mais en même temps il n'insiste pas non plus, et pour cela nous sommes toutes les deux reconnaissantes. Je pense que personne ne serait prêt à savoir qu'il y a un donjon du sexe dans son sous-sol et qu'en plus de cela ses mères l'utilisent. Je ne compte pas traumatiser mon fils avec de telles images.

Regina glisse ses bras autour de ma taille et m'embrasse délicatement dans le cou alors que je fais la vaisselle. Heureusement, mes marques ont assez guéri pour ne plus me gêner. Depuis ce jour, nous n'avons pas vraiment été au sous-sol non plus.

- Continue de laver ces couverts. Me ronronne Regina dans l'oreille. J'halète légèrement alors que je sens ses mains vagabonder sur mon corps. Il est difficile de me concentrer sur ladite vaisselle tandis que les mains de Regina se tracent un chemin sous mon sweat-shirt et glissent sur mes seins.

Je n'ai pas été capable de porter des vêtements près du corps pendant un moment et cela inclut les soutien-gorges. Pour être honnête, ces trucs ne me manquent pas du tout et ma brunette n'en est certainement pas dérangée non plus.

- Je vais te rendre la monnaie de ta pièce. Me ronronne-t-elle dans l'oreille. Je grogne alors qu'elle me mordille le pavillon et descend un peu pour me sucer le lobe. Je frisonne sous son emprise, mais c'est tellement bon. C'est avec les mains tremblantes que je pose quelques plats sur le côté alors que ses doigts me taquinent les tétons, en tirant sur les bouts sensibles et les pinçant jusqu'à ce qu'ils durcissent.

- Et-et si Henry vient par là ? Je m'appuie sur le bord de l'évier et halète doucement alors qu'elle est tellement en train de m'exciter.

- Il est à l'étage et lit des bandes dessinées. Il ne va pas descendre ... pour le moment. J'entends qu'elle sourit au son de sa voix. Elle adore m'allumer et sait exactement sur quels boutons appuyer. Mais je ne vais cependant rien faire si tu es bruyante. Me ronronne-t-elle à l'oreille et descend pour me mordre le cou. Je grogne et me mords la lèvre, je ne veux pas faire de bruit puisque je ne veux pas que notre fils découvre que nous sommes sur le point de ...

Regina continue de s'occuper de mon corps, elle le caresse et me griffe légèrement l'abdomen. Cela fait un moment que j'ai renoncé à la vaisselle, trop distraite par les merveilleuses mains qui sont lentement en train de descendre dans mon pantalon. La femme glisse sa main par-dessus ma culotte, elle utilise ses ongles sur le tissu. Je laisse échapper une respiration tremblotante alors que je suis peu à peu en train de tremper cette culotte.

- Hmm, tu es déjà en train de me mouiller les doigts. Regina sourit largement et frotte le morceau humide. Je commence à être à bout de souffle alors que ses doigts descendent plus bas. Elle serpente ses doigts à l'intérieur de ma culotte et les glisse à l'intérieur de moi.

- R-regina ... Je gémis et halète lourdement alors qu'elle commence à faire des va-et-vient en moi. T'es rien qu'une allumeuse.

- Ah oui ? Car je te rappelle que tu m'as complètement souillée ... Tu m'as tellement fait mouiller que le sol en était trempé. Avec tes doigts machiavéliques profondément enfouis en moi, me pénétrant et m'éparpillant. Me ronronne-t-elle à l'oreille.

Je gémis chaudement et je mets ma main devant ma bouche pour garder les sons à l'intérieur. Cette femme me rend absolument folle avec ses doigts en moi et sa voix sexy qui me dit des choses salaces.

- S'il te plaît, Regina ... Je m'accroche à son bras et je me fonds lentement contre son corps. Elle me maintient au plus près d'elle tandis qu'elle poursuit son assaut plus qu'agréable.

- S'il te plaît quoi ? Me questionne-t-elle en ronronnant.

- Fais-moi jouir ... Je me tourne pour la regarder et l'embrasser avec passion. Elle répond avidement au baiser et bouge ses doigts fins pour me taquiner le clitoris tout en me pénétrant.

C'est une bonne chose que nous soyons en train de nous embrasser car sa bouche étouffe les sons puissants qui menacent de se déverser à profusion. Je suis certaine que Regina sait que je ne suis plus très loin car un sourire en coin apparaît au coin de sa bouche. Ce petit rictus se transforme en un grand sourire alors qu'elle me fait atteindre le point de non-retour. Je pousse un petit cri dans sa bouche alors que je me libère sur ses doigts. Je me tiens à ses bras et j'essaie de reprendre mes esprits. Elle me maintient plus fermement et enroule ses bras autour de ma taille. Je me détends dans son étreinte et émets un petit gloussement.

- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Demande Regina en ricanant doucement.

- Nous sommes des affreuses personnes ... Dis-je en me tournant dans ses bras et l'embrassant tendrement. Notre fils est juste au-dessus de nous, à être un gentil garçon et nous voilà, à baiser comme des lapines. Je ris de dérision et elle sourit.

- Je ne baise pas comme une lapine. Ce sont tes mots. Dit-elle et je lui souris en retour.

- D'accord, mes mots ne sont pas assez éloquents pour Sa Majesté la Reine. Je remarque l'éclat dans ses yeux. Je sais qu'elle adore quand je l'appelle comme ça.

- Tu devrais vraiment surveiller ton langage, d'autant plus quand notre fils est là. Elle rapproche nos corps en se servant de mon haut et m'embrasse avec douceur. Je souris contre son baiser et l'attrape par les fesses.

- Oui, Votre Majesté ... Je ronronne puis ricane.

- Maintenant, finis la vaisselle ... C'est du travail négligé. Elle me claque les fesses et se recule. Nous y voilà, elle donne des ordres. Je reprends la vaisselle et Regina se saisit d'un torchon afin de m'aider. C'est une tâche ménagère et pourtant c'est plutôt agréable. Cela fait très longtemps que je n'ai pas ressenti ce sentiment d'avoir trouvé ma place, un endroit que j'aime vraiment appeler « maison » et tout cela commence vraiment à y ressembler. Ici, avec Regina et Henry.

50 Shades Of Swan-Mills - Traduction de CoppeliaRoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant