50 Shades Of Swan-Mills - Traduction de CoppeliaRose

Chapitre 10

Notre fils l'a bien pris, après tout, dans le passé il a essayé de nous réunir à de multiples occasions. Ce qui me dépasse encore, c'est pourquoi je ne l'ai pas compris plus tôt. Je suppose que cela doit avoir un rapport avec toutes les malédictions et tous les monstres qui apparaissent de nulle part, tout cela en esquivant les boules de feu de Regina.

Quelques semaines ont passé. Les choses en ville se sont un peu calmées, même si mes parents sont encore bien choqués que j'ai eu deux relations en même temps. Pas le fait que ce soit avec Regina, mais le fait d'avoir trompé ... Je suppose que les priorités ne sont pas les mêmes dans la Forêt Enchantée.

Regina et moi avons exploré la salle de jeux un peu plus en profondeur. Je dois avouer qu'au début j'avais un petit peu peur d'être fouettée et attachée, mais elle a été attentive et ne m'a jamais fait ressentir l'insécurité. C'est exaltant à quel point elle peut me faire sentir bien rien qu'en me regardant alors que je ne peux pas bouger et que mon corps nu lui est totalement exposé.

Évidemment, Henry ne sait rien de ce qui se passe en bas. La pièce est insonorisée et fermée de l'intérieur. De toute façon, ce n'est pas comme s'il avait quoi que ce soit à faire en bas. Depuis qu'Henry sort de plus en plus souvent le vendredi soir avec ses amis, nous avons décidé de réserver le vendredi à nos petits jeux, cela ne veut pas dire que nous ne nous retrouvons pas les autres jours bien sûr ...

- Je vois que tu as pris rendez-vous, Miss Swan. La Maire me tourne le dos et elle est appuyée contre son bureau alors qu'elle étudie des papiers.

- Bien, je pense que ça va rendre les choses plus faciles. Je souris et me déplace pour presser mon corps contre son dos. De cette façon, j'ai une heure avec toi avec personne pour venir nous déranger ... Je lui murmure à l'oreille et lève sa jupe-crayon.

- Miss Swan. Je l'entends ronronner intensément. Je souris et me penche pour lui mordiller l'oreille.

- Oui, Miss Mills ?

- Que crois-tu faire ? La question en elle-même est sans intérêt puisque mes intentions sont plutôt évidentes, mais je lui réponds tout de même.

- Je vais te baiser jusqu'à ce que tu jouisses. Je lui dis tout bas à l'oreille d'une voix rauque. Je sens la femme frissonner à mes mots, l'emprise que ses mains ont sur ses papiers se renforce. Je peux dire que c'est en train de l'exciter. Mission accomplie. Je souris et glisse ma main sur le dessus de son string alors que je retire son chemisier de sa jupe, glissant ma main sous le tissu soyeux seulement pour trouver de la dentelle.

- Tu ferais mieux de ne pas me décevoir, Miss Swan. Sa voix est chaude, pleine de luxure et de désir.

- Je te le promets. Je souris et glisse ma main à l'intérieur de son sous-vêtement, lui taquinant le clitoris tout en éraflant de mes ongles le tissu de son soutien-gorge, je sens à quel point ses tétons se durcissent alors que je l'allume.

- Ngh ... Regina se mord la lèvre et retient le gémissement qui menace de s'échapper. Je respire la peau de son cou et je la taquine en la léchant avant d'y répandre des baisers.

Je nous rapproche du bureau pour qu'elle ne puisse pas échapper à mes assauts alors que le bois est pressé contre ses cuisses. Je dirais qu'elle est vraiment très excitée par tout ça car lorsque je descends un peu plus, mes doigts rencontrent une incroyable humidité. Elle est déjà en train de ruisseler d'envie même si je l'ai encore à peine touchée.

- N'es-tu pas une vilaine coquine, Madame le Maire ... Je lui ronronne à l'oreille et glisse mes doigts en elle. Tu es déjà toute trempée ...

- Emma ... Elle exhale mon nom et tourne la tête, recherchant mes lèvres. Je l'embrasse profondément et lui suce la langue tandis que j'insère un autre doigt en elle, puis je commence à la pénétrer bien fort. Elle pousse un cri dans ma bouche et se penche doucement, s'appuyant sur le bureau alors qu'elle bouge ses hanches en cadence pour accompagner mes mouvements.

C'est tellement chaud, voir à quel point la brunette peut passer de la femme d'affaire professionnelle à la cochonne brûlante et tremblante en quelques minutes. Ce qui est encore mieux, c'est le fait que je sois celle responsable de ça et qu'elle me laisse lui faire ça.

Regina se mord intensément la lèvre alors qu'elle fait de son mieux pour retenir ses gémissements tandis que je continue les pénétrations avec mes doigts. Sa respiration est rauque et laborieuse, ses mains sont fermement plantées dans le bureau alors qu'elle s'y appuie davantage. Elle bouge un peu ses jambes pour lentement les écarter encore plus.

- Pl ... Plus ... Elle me supplie en me regardant. Comment puis-je résister à ces yeux noirs et à cette voix ? Je souris et réclame ses lèvres avant d'ajouter un troisième doigt en elle. J'entends des feuilles se faire froisser et je baisse les yeux sur Regina qui empoigne fermement ses papiers, les jointures de ses doigts blanchissent sous sa force. Je peux dire qu'elle ne va plus tenir très longtemps et je lui ai promis que je n'allais pas la décevoir. Je glisse mon autre main plus bas et lui frictionne le clitoris tout en la pénétrant de mes doigts aussi loin que je peux.

- Putain ... EMMA ! Mon nom résonne à travers la pièce, suivi par les cris d'une femme qui vient d'atteindre le septième ciel. Je sens le jet d'un liquide chaud se répandre sur mes doigts puis couler sur ma main, avant de l'entendre goutter sur le sol en marbre, et je sais que j'ai satisfait ma reine au-delà de tout. Elle est prise de spasmes dans mon étreinte, sa tête tombe contre mon épaule alors que ses muscles la lâchent peu à peu alors qu'elle est toujours dans mes bras. Elle halète alors qu'elle est encore au septième ciel. J'embrasse son cou et sa joue, je respire sa peau alors que j'attends qu'elle descende des méandres de son orgasme.

Sa respiration redevient peu à peu normale et elle commence à re bouger après un petit moment, elle s'étend à nouveau contre son bureau et me regarde par-dessus son épaule.

- Ne me lâche pas encore ... Dit-elle doucement et je hoche la tête. J'ai au moins retiré mes doigts d'elle mais je la maintiens toujours par les hanches.

- Est-ce que ça va ? Je lui demande en gloussant un peu. Elle se mord la lèvre et grogne.

- Je ne pense pas avoir déjà été aussi satisfaite. Dit-elle en se redressant doucement à nouveau.

- Est-ce que j'ai mis le bazar ? Demande-t-elle après un petit moment et je regarde le sol.

- Oh que oui. À cela, la brunette rougit.

- Désolée.

- Ne t'excuse pas ... Je lui fais un bisou sur l'oreille et enroule fermement mes bras autour de son corps. Ne t'excuse jamais pour avoir joui tellement fort au point de ne plus pouvoir te contrôler. Je ronronne et lui mordille l'oreille.

- Bien dans ce cas, puisque c'est de ta faute, tu vas nettoyer tout ce bazar. La femme se tourne lentement vers moi pour me faire face et m'embrasse avec passion.

- Oui, votre Majesté.