Chapitre 4

3.6K 138 1
                                    

Ce baiser n'a rien de comparable à tout ce que j'ai déjà pu ressentir auparavant. J'ai déjà eu plusieurs amants, des bons, beaucoup de mauvais, mais aucun d'entre eux ne m'a jamais embrassé comme ça. La façon dont Regina me mord la lèvre et suce ma langue tout en la caressant de la sienne ... Je ne suis pas seulement à court de mots, je suis à court d'air. Je halète alors qu'elle se recule et me lèche la lèvre doucement. Je m'accroche fermement à son cou, j'ai peur de tomber si je la lâche car mes genoux s'affaiblissent et je me sens comme un faon qui vient de naître.

- La vache ... Je soupire après un certain temps et je lance un regard vers la brune. Elle ronronne et se lèche lentement les lèvres.

- Pour une fois, je suis d'accord avec cette expression. Elle glisse sa main sur mon dos et remonte doucement, prenant les agrafes de mon soutien-gorge dans sa main. Je vais enlever ça, maintenant. Elle descend rapidement les yeux sur mon sous-vêtement et je hoche la tête. Je ne peux pas lui résister. C'est comme si j'étais tombée entre ses griffes, mais je n'en ai rien à faire. C'est exactement là où je veux être. C'est palpitant et même si c'est mal de ma part de faire ça, ça me semble si bon.

Les bretelles de mon soutien-gorge glissent lentement sur mes épaules et le tissu rembourré tombe sur le sol. Je peux dire que Regina m'observe attentivement car je peux pratiquement sentir son regard vagabonder sur mon corps. Je me mords la lèvre et détends mes épaules, je me soumets à son regard et je la laisse prendre tout de moi.

- Magnifique. Elle murmure et glisse ses mains avec douceur sur mes épaules et mes bras.

Je ferme les yeux, je me délecte de cette sensation. Ses mains se dirigent ensuite sur mes côtes et se frayent un chemin plus haut à nouveau. Ses doigts caressent délicatement le dessous de mes seins puis remontent, évitant délibérément mes tétons, qui sont maintenant dressés en quête d'attention. Son simple toucher me provoque ce genre de réaction. Elle caresse gentiment mes seins un peu plus avant de vraiment les prendre en coupe avec ses mains chaudes, ses pouces pincent légèrement mes tétons. Je halète et laisse échapper un petit son approbateur lorsqu'elle fait ça. Je lève mon regard vers ses yeux et je souris lorsque je réalise qu'elle est captivée par ce qui se trouve devant elle. Visiblement, nous sommes toutes les deux réciproquement affectées.

Ensuite, Regina s'assoit doucement et glisse ses doigts en descendant sur mon corps. Je tressaute lorsqu'elle les fait glisser sur mon abdomen, les muscles se trouvant là se contractent, essayant d'échapper aux chatouilles aguicheuses, me faisant légèrement glousser. La femme sourit et glisse ses mains sur mes hanches, accrochant ses pouces à l'élastique de ma culotte. Cependant, elle ne va pas plus loin, au lieu de ça, elle lève les yeux vers moi. Je hoche la tête pour lui donner mon consentement et je souris, ce qui la fait sourire encore plus. Puis, elle descend lentement ma culotte, l'entrejambe restant collée à mon corps un petit peu plus longtemps par l'humidité comme preuve de mon excitation. Je vois la brune se lécher les lèvres et sa respiration devient instantanément laborieuse. J'écarte la culotte une fois qu'elle la fait tomber jusqu'au sol et je la laisse observer l'ensemble de mon corps. Il n'y a plus rien de caché maintenant.

La Maire se penche doucement en avant et embrasse juste au-dessus de la parcelle de boucles blondes.

- Te sens-tu à l'aise ? Elle demande et je glisse délicatement ma main sur ses cheveux noirs et soyeux, puis je la bouge pour la poser sur sa joue. Elle lève les yeux et j'acquiesce.

- Oui, ça va. Cela la fait sourire.

- Bien. C'est ce que nous voulons. Elle glisse ses mains sur mes cuisses et mes hanches et embrasse doucement mon ventre. Sois à l'aise avec ton corps, il est magnifique. Et je te promets que je vais l'apprécier et le traiter avec le plus grand soin. Je hoche la tête à nouveau en réponse et je la sens inonder mon abdomen de bisous, certains petits, d'autres mouillés et négligés. Les taches humides sur ma peau se refroidissent et me font frissonner. Je comprends ensuite pourquoi elle me fait ça.

- Allonge-toi sur le dos. Me dit-elle en se levant de la table en cuir rembourrée sur laquelle elle était assise. Je suis ses instructions et je bouge pour me coucher sur le dos, mes bras le long du corps tandis que je l'attends. Elle revient avec une plume de paon. Nous allons commencer doucement. Dit-elle en souriant. Ne bouge pas. Elle bouge la plume et me chatouille le nez. Je hoche la tête et me mords la lèvre. Ferme les yeux. Murmure-t-elle en faisant glisser la plume sur ma gorge. Je laisse mes yeux se fermer et halète lorsque je sens la plume davantage, terriblement consciente de toutes les sensations et les chatouilles qu'elle me procure. Je veux me tortiller et m'en éloigner, mais elle m'a intimé de ne pas bouger. Je suis à bout de souffle lorsqu'elle me taquine le ventre, les cuisses, les bras et les seins avec cette satanée plume. Je n'arrive pas à croire ce que cette chose est en train de me faire.

Rapidement, cette sensation cesse et quelque chose d'autre glisse sur mon corps.

- Ouvre les yeux. Me demande Regina et je fais ce qu'elle me dit. Je suis son bras des yeux et je remarque la cravache qui parcourt mon corps. Elle la glisse jusqu'à ma cuisse puis s'arrête, avant de me donner un coup sur le haut de la jambe. Je halète, mais ça ne fait pas mal, c'est en fait vraiment bon, la brève brûlure se transformant en quelque chose de beaucoup plus puissant que la douleur.

- Ça va ? Elle me demande, et je hoche la tête.

- Oui. Je soupire en la regardant, en essayant de l'inciter à continuer . C'est ce qu'elle fait lorsqu'elle fait glisser le cuir sur ma peau avant de me frapper sur le ventre. Je halète à nouveau et me cambre un peu. Elle remonte un petit peu l'objet et me taquine les seins avant de porter un coup juste en dessous de ceux-ci. Je ne peux pas empêcher le gémissement de s'échapper de mes lèvres quand cette sensation est si agréable. J'accroche mes doigts à la table pour arrêter bouger et me frotter les cuisses l'une contre l'autre alors que je peux sentir l'évidence de mon excitation. Puis la cravache m'atteint juste sous mon centre sur ma cuisse. Je pousse un cri à nouveau et souffle. Je sais déjà que si elle continue comme ça, je ne vais pas tenir très longtemps.

- Regina ... Je laisse échapper un souffle précaire et la regarde avec des yeux suppliants. Elle se mord la lèvre et me lance un regard coquin avant de me fouetter au même endroit. Je pousse un autre cri, les lumières éclatent derrière mes yeux, je me cambre, je suis tremblante alors que je m'effondre sur cette table quand l'orgasme me consume le corps.

Après un certain temps, je sens une main apaisante me caresser le ventre et le buste. J'ouvre péniblement les yeux, ma respiration est redevenue stable.

- Comment c'était ? Me demande la brune alors que j'humidifie mes lèvres sèches avec ma langue.

- Incroyable ... Je lui prends la main et me redresse un peu. Tu ... tu m'as à peine touché et pourtant.

- C'est l'exaltation de tout ça, n'est-ce pas ? Dit-elle sciemment et je hoche la tête.

- Oui ...

Je ne pense pas avoir été autant excitée de toute ma vie. Cette femme vient de me faire jouir avec seulement quelques coups bien placés sur ma peau. Je suis terrifiée par ce qu'elle peut me faire d'autre, et ça rend tout cela d'autant plus excitant.

50 Shades Of Swan-Mills - Traduction de CoppeliaRoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant