50 Shades Of Swan-Mills - Traduction de CoppeliaRose

Chapitre 22

Les sons provenant de ma Reine sont absolument délicieux alors que mes doigts pénètrent son corps brûlant plus vite et plus rudement, juste comme elle aime. Ses ongles parfaitement vernis de rouge se plantent dans la peau de mon épaule pour s'accrocher fermement à moi. Ils vont laisser des marques, c'est certain. Je lui mordille le cou pour que le reste du monde voit que je l'ai marquée. J'enroule mes bras autour de sa taille et utilise mon corps pour la pénétrer de mes doigts le plus profondément possible.

- Emma ... Emma ... À bout de souffle, ses gémissements emplissent la chambre tandis que je lui suce avidement la base de la nuque et que mes doigts se courbent en elle. Putain ... !

Le juron qui s'échappe est un peu plus fort et incontestablement plus désespéré avant qu'elle ne jette sa tête en arrière, un cri guttural de plaisir éclate dans sa gorge. Je la sens se contracter fermement autour de mes doigts, les tremblements de son corps alors que je la serre contre moi et l'humidité caractéristique de son orgasme recouvrant mes doigts. Je la garde en place jusqu'à ce qu'elle s'effondre lentement sur la chaise, elle est à bout de souffle et me cherche des yeux malgré le fait que sa vision soit toujours trouble.

Je souris jusqu'aux oreilles, ravie du fait de l'avoir fait jouir ainsi. Regina me pose la main sur la joue et m'attire doucement vers elle pour m'embrasser avec passion après que sa respiration se soit un peu stabilisée.

- Arrête d'avoir l'air si contente de toi. Elle essaie de faire une boutade mais cela ne sonne pas du tout comme tel. Je fais un sourire satisfait et frotte tendrement ses cuisses.

- Dis ça à mon dos. Je ronronne et lui désigne ses ongles qui ont maintenant deux teintes différentes de rouge. Elle halète et s'assied correctement pour inspecter mon dos. Je lève les yeux vers elle et glousse quand le rouge qui lui est monté aux joues devient de plus en plus prononcé.

- Je suis désolée. Elle se mordille légèrement la lèvre et je secoue la tête.

- T'as adoré ça, c'est tout ce qui compte. Je vais arborer fièrement ces cicatrices de guerre. Je fais un grand sourire et elle me frappe le bras.

- Je vais soigner ça tout de suite ! Menace-t-elle. Je lui attrape les mains et enlace ses doigts avec les miens.

- Non non non ... Je ne te laisserai pas faire. Je me lève et l'embrasse sincèrement en épinglant ses bras sur les accoudoirs. Puis je me saisis de la ceinture de sa robe de chambre et m'arrange pour lier ses poignets ensemble. La femme halète et me lance un léger regard noir.

- Détache-moi ... Dit-elle d'une voix grave, comme l'aurait prononcée la Méchante Reine dans la Forêt Enchantée. Je secoue la tête et l'incite à se lever avant de la guider jusqu'à lit par les mains.

- Pas avant d'avoir disposé de toi à ma guise. Je lui murmure sur les lèvres et la pousse sur le lit douillet. Elle rebondit quelques fois avant de s'arrêter avec une moue. Ce visage boudeur disparaît rapidement toutefois lorsque je commence à lui chatouiller les côtes sans pitié.

- N-non ! A-Ar ... Arrête ! EMMA ... ! Elle se tortille en riant aux éclats, elle me frappe pour tenter de m'arrêter. Je lui attrape les poignets et les bloque sur le matelas avant de me pencher pour l'embrasser tandis qu'elle halète pour reprendre sa respiration. Elle répond au baiser et enroule ses jambes autour de ma taille, m'attirant correctement contre elle.

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Le matin suivant, je me lève tôt pour le travail et je m'habille rapidement afin de pouvoir préparer le petit-déjeuner pour tout le monde avant de partir. Je suis en train de faire des gaufres quand Henry descend les escaliers à l'allure d'un escargot puis se laisse tomber sur un tabouret de l'îlot central de la cuisine.

- Est-ce que vous êtes au courant qu'il faut que la porte soit fermée pour que le sort d'insonorisation fonctionne ? Dit-il d'une voix rauque. Je lève les yeux vers le jeune homme en rougissant et me mords la lèvre, je glousse avec un air embarrassé.

- Désolée gamin ... Je suppose que j'ai oublié de fermer la porte quand on est allé au lit hein.

- Est-ce que tu as dormi, Ma' ? Il arque un sourcil comme son autre mère l'aurait si bien fait et j'incline la tête.

- Quelques heures ... je pense. Je réponds doucement et ris de dérision.

- De quoi est-ce que vous parlez ? Regina nous rejoint en portant la robe de chambre de la nuit dernière. Je fais un petit sourire satisfait et l'embrasse alors qu'elle me fait mon bisou du matin.

- Rien. Je dirige un regard insistant sur Henry pour qu'il garde sa bouche fermée.

- Tu sais que je le sais quand tu me mens ... Dit-elle avant de tourner son regard sur notre fils. Henry ... Tu as vraiment une sale mine. Tu n'as pas bien dormi ? Demande-t-elle et il grogne.

- J'ai dormi autant que toi. Répond-il et va chercher son sac. La brune fonce les sourcils.

- Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? Elle oriente son regard vers moi et je hausse les épaules.

- Il se peut que j'aie oublié de fermer la porte de la chambre hier soir ? Je formule cela comme une question et son visage se décompose.

- EMMA ! Une puissante claque atteint mon épaule avant qu'elle ne se précipite hors de la pièce pour trouver Henry. Je ricane et me mords la lèvre.

*C'est pas de ma faute si t'es si bruyante.*

- Est-ce que quelqu'un va venir déjeuner ou est-ce que je dois manger toutes ces gaufres toute seule ? Je demande d'une voix assez forte pour me faire entendre de là-haut.

- Ne t'avise même pas de faire ça ! Rien ne vient se mettre entre la Reine et ses gaufres.