12. L'enterrement de vie de garçon - EVG

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Clarke Griffin en lingerie sexy. Clarke Griffin en lingerie sexy. Clarke Griffin en lingerie sexy.

C'est tout ce que Bellamy Blake arrivait à penser depuis qu'il l'avait vu et qu'elle avait claqué la porte de leur chambre.

La dentelle rouge sur sa peau claire...

Il secoua la tête pour reprendre ses esprits en rejoignant Lincoln devant le bar de l'enterrement de vie de garçons de Finn. Son futur beau-frère et ami n'avait pas franchement l'air ravi d'être là non plus et ils se serrèrent la main avant d'observer autour d'eux. La pièce avait tout du bar Irlandais de base : du bois partout, de grosses tireuses à bières, un billard et une légère odeur de transpiration.

Ils commandèrent deux pintes pour commencer doucement la soirée.

— C'était sympa comme journée, commenta Lincoln. Clarke a l'air d'avoir eu une chouette enfance.

— Crois-moi sur parole vieux, le cadre a peut-être l'air sympa, les gens beaucoup moins... Répondit Bellamy sentant son humeur s'assombrir à la mention du clan Kane-Griffin...

Il avait beaucoup observé la famille de sa fausse petite-amie depuis qu'il était arrivé au manoir et ce qu'il en avait conclu, c'était que Clarke avait bien fait de partir le plus loin possible de cet endroit toxique et qu'il comprenait pourquoi elle traînait des pieds à l'idée d'y retourner...

Tout le monde puait l'hypocrisie : Raven, Finn, la vieille tante Bertha... Et en tête de liste Madame Griffin... Quand il était avec Clarke, seul à seul, elle était détendue une jeune femme équilibrée, intelligente, drôle et heureuse de vivre. Mais dès qu'ils franchissaient les portes de la maison, elle se transformait en cette boule de nerf qui parlait trop fort pour avoir sa place au soleil. Comme s'il ne restait rien de la Clarke déterminée à ne pas être comme eux.

— Octavia, toi et moi, on n'a peut-être pas eu le même genre de jeunesse, avec peu de moyens, des fins de mois difficiles, mais on a toujours pu être qui on voulait sans avoir peur du regard de nos proches, expliqua Bellamy à son ami. Clarke, elle, a toujours dû se battre pour qu'on l'accepte, encore aujourd'hui elle cherche l'approbation de sa famille.

Lincoln sembla réfléchir à ses propos.

— Alors c'est vrai ce qu'on dit ?

— Quoi ? Demanda Bellamy.

— Que l'argent ne fait pas le bonheur ?

Le jeune homme haussa les épaules. Comme pour dire qu'il n'en avait aucune idée et portant un toast sans vraiment savoir à quoi, les deux jeunes hommes entrechoquèrent leurs verres.

— Tu sais d'où vient cette tradition ? Demanda Lincoln sur le ton de la conversation.

Lincoln était comme ça : le genre de personne à toujours avoir une petite anecdote qui détend l'atmosphère.

— Autrefois, on assassinait beaucoup en versant du poison dans le verre de son ennemi. Alors le maître de maison portait toujours un toast en honneur à son invité, pour que quand les deux verres entrent en collision un peu de liquide de chaque verre se déverse dans l'autre. Évitant toute tentative d'empoisonnement.

Bellamy rigola et lui demanda en plaisantant :

— Tu penses que je voudrais t'empoisonner ? Aucune chance, Octavia le découvrirait et ferait des choses à mes parties génitales que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi...

Un peu plus tard dans la soirée, des strip-teaseuses débarquèrent dans le bar et firent leur show. En règle générale Bellamy aurait profité de l'animation et se serait sûrement prêté au jeu de glisser des billets dans leurs tenues extravagantes. Mais pour être honnête, le cœur n'y était pas.Il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais quelque chose lui échappait. C'était un pressentiment, séquelle de son ancienne vie. Mais il sentait qu'il allait se passer quelque chose.

Alors quand Finn s'approcha de lui en tanguant de droite à gauche, ne tenant même pas debout tellement il était saoul, Bellamy n'était vraiment pas d'humeur à papoter et encore moins avec lui !

— Bellamy, Bellamy... Commença le futur marié en bafouillant.

Ce dernier ne lui répondit même pas. Ça ne sembla pas décourager le futur marié.

— Tu sais c'est drôle, parce que je parierais que tu ne m'aimes pas.

— Bien joué Sherlock, marmonna Bellamy en haussant les épaules.

S'il avait pu, il aurait tourné les talons et aurait laissé l'ivrogne seul avec sa hargne. Il essaya de repérer Lincoln dans la foule pour s'échapper mais il l'aperçut à l'autre bout du bar se diriger vers les toilettes.

— Tu te fous de ma gueule là non ?

Le ton de Finn était tranchant et Bellamy sentit très clairement le picotement précurseur d'une bonne bagarre courir sur le bout de ses doigts.

— Je te conseille de ne pas trop me chercher Finn...

— Parce que tu te crois tellement puissant, Monsieur l'agent de sécurité minable !

Il allait s'en prendre une s'il continuait comme ça, Bellamy détestait faire preuve de violence quand ça n'était pas nécessaire mais la situation le démangeait. Finn était trop bourré pour se rendre compte qu'il dépassait les bornes et il le savait. Mais il n'était pas un saint, si Collins le cherchait il allait finir par le trouver.

— Tu n'es pas assez bien pour Clarke, bégaya-t-il en écorchant la moitié des mots.

— Qu'est ce que tu en as à faire ? Pourquoi tu épouses sa demi-sœur si elle t'intéresse autant ? Questionna Bellamy sentant qu'il mettait le doigt sur un problème bien plus complexe.

— Parce que je n'en voulais plus, éructa Finn en postillonnant.

Bellamy se tendit. Clarke et Collins ? Qu'est-ce qu'elle avait foutu avec ce petit merdeux ?

Alors qu'il ne répondait pas, essayant déjà de digérer l'information, Finn l'acheva :

— Parce que moi, mon cher Bellamy, ta meuf; je lui ai déjà fait crier mon nom. Je connais son corps par coeur et à chaque fois elle en redemandait.

C'était trop tard, Bellamy vit rouge et rien n'y personne ne pouvait plus le contenir.

— Et tu sais quoi ? Je baisais sa sœur en même temps !

Le coup partit tout seul et le poing de Bellamy atterrit sur le nez de Finn sans même qu'il n'ait à y réfléchir plus que ça et le futur marié se retrouva par terre.

Bellamy secoua sa main en sentant la frustration quitter ses épaules. Rien que pour la tête que faisait Finn à ce moment précis, il décida que ça en valait la peine. Pourtant Bellamy était furieux que Clarke ne lui ait pas parlé de son histoire avec le marié ! Elle qui prônait que le seul moyen de s'en sortir c'était de tout se dire.

...Mon cul !...

Mais surtout il était en colère qu'elle réussisse à le mettre dans cet état ...Il n'avait pas foutu de poing dans la gueule d'un type pour une fille depuis le lycée...

J+2. Merde, il allait la tuer lentement pour profiter de chaque seconde de sa détresse. 

The GuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant