BEATLES ONE SHOTS [FR] ✔️

Love Is Cold [McHarrison]

*Dring...Dring...Dring*

La sonnerie de mon téléphone se fait entendre dans un coin éloigné de mon rêve.

Mes yeux s'ouvrent difficilement, ma vision est un peu brouillée.

Je cligne plusieurs fois des yeux, ma vue est déjà plus nette.

Mon téléphone sonne toujours. Je m'assois sur mon lit puis je tends le bras pour arriver à la source de la sonnerie.

Je regarde l'écran allumé pour voir qui m'appelle.

C'est George.

Qu'est-ce qu'il me veut à une heure du matin ? On a cours demain...

Je décroche et mets mon portable à mon oreille.

-P-paul..., dit George d'une voix plutôt tremblante.

-George... Qu'est-ce qu'il y a ? Il est une heure...

-J-je peux venir chez t-toi...? S'il-te-plait...

-Pourquoi ?

-Je t'en supplie...

George qui me supplie. Sa voix bizarre. L'heure où il m'appelle :

Il s'est passé quelque chose.

Les battements de mon cœur s'accélèrent, je commence à m'inquiéter.

-Tu peux venir que si tu me dis ce qu'il s'est passé, je lui dis.

-...J-je peux pas... t-te dire...

-George... Tu dois me dire...

-N-non...

Je laisse un soupire passer mes lèvres. Je frotte mes yeux et je réfléchi.

Il ne va pas me dire ce qu'il se passe. Mais bon, je ne vais pas le laisser comme ça... Oh et puis merde, il vient.

-Joj ?

-O-oui...?

-T'es où ?

-D-dehors...

-Comment ça "dehors" ? T'es pas chez toi ?

-N-non...

-Bon... Et tu veux pas me dire pourquoi ?

-Q-que si j-je suis chez toi...

-Alors viens tant pis. Je t'attends.

-Merci P-paul... Merci beaucoup...

Et il raccroche.

Dans quoi je me suis embarqué moi...?

Je regarde par terre et je trouve un vieux t-shirt. Je l'enfile puis j'ouvre discrètement la porte de ma chambre. Certes, je suis toujours en boxers mais c'est pas un problème, j'ai pas la tête à m'habiller comme pour aller à un truc important.

Là, je suis plutôt dans un bon petit stresse qui me ronge intérieurement.

Je descends lentement les escaliers pour ne pas réveiller mon père mais surtout mon frère, parce que s'il apprend que George va passer la nuit ici... Ça serait catastrophique pour moi.

Mes pieds nus parcourent le sol gelé du salon pour enfin arriver à la porte d'entrée.

Je l'ouvre délicatement en essayant de ne pas trop la faire grincer puis un vent glacé, suivit de neige parcourt mon corps, ce qui me fait sursauter et frisonner d'une manière théâtrale.