Freezer [McHarrison]

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-Et tu portes toujours tes gants d'accord ? La mère de George rappela.

George hocha la tête, quittant sa mère pour se rendre dans sa nouvelle école.

George était spécial. Il avait une sorte de pouvoir, du froid émanait de ses mains. S'il touchait quelqu'un avec ses mains nues pendant trop longtemps, il congelait la personne sur place. C'était pour cela qu'il devait porter  des gants. Il pouvait aussi faire surgir des stalagmites de glace s'il ne contrôlait plus ses émotions, s'il paniquait. Il devait donc toujours garder son calme, quoi qu'il arrivait.

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Il s'approchait de sa classe. Il n'était pas très calme, il avait peur que les autres le trouvent bizarre. Il ne parlait jamais dans son ancienne école, il ne disait rien, il se contentait juste de fixer les gens, et de menacer ceux qu'ils l'embêtaient. Il avait même congelé un garçon, il fallait avouer qu'il l'avait cherché, mais George fut renvoyé dans la minute.

Il frappa à la porte, le bruit un peu étouffé à cause de son gant.

-Entrez, il entendit.

George prit une grande inspiration avant de tourner la poignée de la porte et de rentrer dans la salle. Il pouvait voir tous les regards braquées sur lui. Il se concentra donc sur le professeur.

-Vous devez être George c'est ça ?

George baissa la tête pour fixer le sol, avant d'acquiescer d'un signe de tête.

-Bien, allez vous asseoir à côté de Paul.

Le professeur pointa un garçon aux cheveux courts bruns, aux yeux marrons avec un peu de vert, des sourcils parfaitement dessinés et de longs sourcils.

George sentit ses joues rougir quand il posa les yeux sur le garçon. Il s'approcha de lui, lentement, se plaçant sur la chaise à côté de lui.

Il pouvait entendre des chuchotements qui parlaient de ses gants. Des petits rires moqueur aussi.

Il les ignora, sortit ses affaires, se concentra sur le cour. Il pouvait sentir le regard de Paul sur lui, ce qui le stressait un peu. Il n'aimait pas être observé, mais à cause de ses gants qu'il portait en permanence même pendant l'été, il avait la joie de subir les toutes les moqueries et les suspicions qu'il connaissait.

Il écoutait donc le cours, même s'il n'était pas très intéressant. Il se devait d'ignorer les regards et les moqueries des autres, s'il s'énervait, ça se finissait mal. Il sentit quelque chose de léger heurter l'arrière de sa tête. Il se retourna donc, laissant un regard de mort dans ses yeux pendant qu'il regardait un groupe de garçons qui riaient discrètement. Un des garçons pointa le sol avec son doigt, montrant une petite boule de papier. George se pencha donc pour l'attraper. Il l'a déplia, lisant le mot.

Tu sais qu'on est pas en hiver Princesse ?’

George dût prendre sur lui pour ne pas faire surgir un stalagmite pile en dessous de la bande et de les embrocher sur place. Il soupira juste, refroissa le papier avant de le lancer dans la poubelle sans que le professeur ne le remarque. Il se tourna ensuite vers la bande, leur fit un beau doigt d'honneur bien visible, puis se retourna pour faire face au tableau.

Il sentait toujours le regard de Paul. Pourquoi il le fixait ? C'était quoi son problème ?

George se tourna donc vers Paul, qui avait rapidement détourné le regard vers le tableau, ses joues rougissantes. Visiblement, il n'allait pas savoir ce que ce garçon voulait. Il haussa alors les épaules avant de se retourner.

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