Hailee et Antoine <3 L'amour et la célébrité

Les retrouvailles

Je suis enfin de retour en France. Après dix ans d'absence, je suis enfin de retour. 

Je suis à l'aéroport de Paris, j'attends mes bagages devant le tapis roulant, mon garde du corps, Robbie, pas très loin. Mon nez plongée dans mon téléphone, mes lunettes de soleil sur le haut de ma tête, je vérifie mes messages et préviens mes parents que je suis bien arrivée. Je dois loger chez eux en attendant que les travaux de ma maison soit terminé. 

Je m'appelle Hailee Steinfeld-Lloris et je suis enfin de retour chez moi. Très peu de personne le savent mais je suis la petite sœur de Hugo Lloris, le gardien de but de l'équipe de France. Je suis partie aux Etats Unis quand j'avais onze ans pour me consacrer à ma carrière de chanteuse. Je suis maintenant connue, ma carrière est faite et j'ai décidé de prendre quelques vacances chez moi, auprès de ma famille que je n'ai pas vu depuis dix ans. 

Quand mes bagages arrivent enfin, je les récupère aider par Robbie et les mets sur le chariot. Je descend mes lunettes de soleil sur mon nez, histoire de me faire discrète, et nous nous dirigeons vers la sortie pour rejoindre la voiture. 

Pendant le trajet jusqu'au parking, je suis arrêter par quelques fans qui veulent prendre des photos. Je m'arrête bien volontiers et pose avec eux. Je signe quelques autographes et les remercies en souriant. J'aime les fans, je ne supporte pas leur dire non ou ne pas prendre le temps de discuter un peu avec eux. Si j'en suis là aujourd'hui c'est grâce à eux et c'est ma façon de les remercier. 

Je monte à  l'arrière de la voiture pendant que Robbie charge le coffre. Il entre dans la voiture, côté conducteur et attache sa ceinture. 

--- Ou allons nous mademoiselle ? 

--- A Clairefontaine s'il vous plaît. 

--- Bien mademoiselle. 

Il règle ses rétroviseurs et nous partons en direction du château des bleus. La circulation à Paris n'est pas différentes de celle de New York. Il y a des bouchons, des gens qui râlent et du paysage. Je ferme les yeux quelques minutes histoire de récupérer un peu du décalage horaire et me laisse bercer par les ronronnements de la voiture. 

Je suis finalement réveiller par les vibrations de mon téléphone. Un message de ma mère qui me dit qu'elle a hâte de me voir. Je sourie à l'idée d'enfin pouvoir passer du temps avec eux et pose mon téléphone sur mes genoux quand nous entrons dans le domaine. La fédération a été prévenue de ma venue pour que je puisse faire la surprise à mon frère. Nous franchissons donc la barrière et la sécurité sans encombre. 

Robbie se gare devant l'entrée du château et coupe le contact. Quand je descend de la voiture, je suis accueillie par Didier Deschamps, le sélectionneur des joueurs. Je met mes lunettes de soleil sur le haut de ma tête et lui sort mon plus beau sourire. 

--- Mademoiselle Steinfeld soyez la bienvenue à Clairefontaine. 

--- Merci. Appelez moi Hailee s'il vous plaît. 

Il hoche la tête et sourit de toute ses dents. 

--- Tout est prêt, Hugo n'est absolument pas au courant de votre arrivé. 

--- Merci pour tout. J'espère qu'il va me reconnaître après tout ce temps. 

Il m'indique la direction à prendre d'un signe de la main et nous nous dirigeons donc sur la pelouse. Je me félicite mentalement d'avoir choisi de porter des baskets, en talon j'aurais été maligne. 

--- Si ce n'est pas indiscret, depuis combien de temps vous n'avez pas vu votre frère ? 

--- Je vous en prie. Ça fait dix ans. Nos carrières respectives ont fait que nous ne nous sommes pas vu grandir. 

--- Je comprend. 

Nous arrivons à proximité d'un terrain de foot ou plusieurs garçons sont en train de s'entraîner. 

--- Je ne veux surtout pas interrompre leur entraînement. 

Je regarde Didier légèrement gênée de ce que je lui ai demandé d'organiser. 

--- Ne vous inquiétez pas, ils méritent bien une petite pause. 

Je le remercie d'un signe de tête et m'approche d'avantage du terrain, toujours accompagner de Didier et de Robbie. 

Les garçons sont en plein match, ils courent dans tout les sens, crient et se disputent. Je ralentie légèrement quand je me retrouve finalement à la bordure du terrain, tellement près que je peux sentir un souffle quand les joueurs courent à côté de moi. Je repère au loin une chevelure noir, dans les cages. Je pousse un long soupir et fixe Hugo, qui ne semble pas m'avoir encore vu. Didier fait un signe de tête à l'entraîneur assistant pour qu'il leur signale une pause. Il appelle Hugo, qui le regarde, et lui désigne ma direction. Hugo a un moment de doute avant de finalement se mettre à courir dans ma direction. Je m'avance légèrement au centre du terrain pour réduire notre espace et mes pieds quitte soudainement le sol quand il me prend dans ses bras. 

--- C'est pas vrai. Dites moi que c'est un rêve ? 

Il me repose au sol mais ne me lâche pas pour autant. 

--- Hailee ? C'est bien toi ? 

--- Comment ça va grand frère ? 

--- Oh malheur. 

Il me reprend dans ses bras et me serre aussi fort qu'il le peut. Je passe mes bras dans son dos et le serre aussi de toute mes forces. Ça fait tellement  de bien de le sentir contre moi et de le voir. Il a tellement changé. Je suis tellement heureuse de le retrouver que je ne peux retenir mes larmes. 

--- Mais qu'est ce que tu fais ici ? 

Il essuie mes larmes de ses pouces et cherche une réponse dans mes yeux, que je ne tarde pas à lui donner. 

--- Je me suis arrangé avec la fédération et Didier pour pouvoir te faire la surprise. 

--- Didier ? 

Il regarde derrière moi, rencontre les yeux de son sélectionneur et lui fait un signe de tête pour le remercier. 

--- Je dois y retourner mais....tu m'attends, tu pars pas ? 

--- J'ai promis aux parents de passer les voir mais rejoins nous, je loge chez eux en attendant.

--- D'accord. 

Il m'embrasse sur le front, me serre une dernière fois et retourne sur le terrain.