Chapitre 4

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 "La vie est un jeu dont la règle est de la trouver."

Citation de Joyce Hagen


J'étais allez prendre ma douche. Et mon corps était recouvert par un jogging et un dos nu qui me servait de pyjama. Assise sur une chaise en tenant un stylo entre mes mains, je notais les prénoms de tous les joueurs présents. À côté de celui de Leigh était noté "villageois", et "Bouc émissaire" pour Kim. À droite du mien et de celui de Kentin était écrit "sœur" et "frère". Je savais quatre rôles sur vingt-deux, ce qui était un bon début. Je notai à côté du prénom de Rosayla "innocente", je sais que pour survivre on peut faire n'importe quoi, mais Rosayla n'est dans ce genre-là. Si elle avait été loup, elle aurait tout fait pour le garder en vie, donc je sais qu'elle n'est pas louve. Je m'y juste à côté de Debrah et Ambre "doute". Pour moi il était évident que l'une ou l'autre était louve, et pourquoi pas les deux ? Il fallait que je vérifie. Voici mes deux suspectes principales. Mais je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps car le visage de Kentin apparu dans mon miroir. Je me plaçai devant pour parler avec lui.

- J'ai des doutes sur Debrah et Ambre, il faudrait qu'on enquête sur elles demain.

- D'accord on fera ça, mais chacun de notre côté pour ne pas que ça paraisse suspect.

- C'est ce que j'allais te dire, dis-je souriante

- On dirait que nous ne sommes pas frère et sœur pour rien.

- Oui, je suis quand même contente d'être tombée avec toi.

Il rougit un instant, même à travers le miroir j'arrive à discerner cela.

- Moi aussi Lynn, bon il est l'heure, bonne nuit à demain !

- À demain.

Je vis après ça, mon visage apparaitre dans le miroir. "À demain", un bien grand mot, qui promet qu'on va se revoir alors qu'aucun de nous deux n'est sûr de rien. Je soupire et me laisse tomber sur mon lit. Je verrai certainement plus clair demain. Tout en laissant ma lampe de chevet allumée je fermai les yeux.

Je me réveillai avant l'heure, je n'avais pas passé une bonne nuit, mais au moins j'étais vivante. Je mangeai un peu pour prendre des forces et trouver au moins un loup. C'est donc en prenant mon calepin que je découvris que je ne savais pas comment fallait faire pour trouver les loups. Ce n'est pas comme si ils allaient me dire "oui je suis un loup, allez tue-moi !". Je verrai bien au moment venu. Quand la porte se déverrouilla, je sortis de ma petite maison en ayant un objectif en tête, savoir qui a été victime des loups-garous cette nuit. Je regardai ma propre porte ou mon prénom était graver dans le bois. Je touchai du bout des doigts les lettres, le "L" d'abord.

- Bonjour toi.

Je sursautai légèrement et me retourna face à Viktor.

- Salut !

- Tu as survécu à l'attaque des loups alors ? dit-il avec un sourire en coin des lèvres.

- On dirait bien, tout comme toi !

- Oui que veux-tu, nous ne somme pas encore un danger pour eux apparemment.

Après avoir dit cela il redevient sérieux en rajoutant.

- Tu viens avec moi découvrir qui ils ont tué ?

- Oui si tu veux.

Un jeu cruelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant