6. 愛

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Alors, j'avais arrêté de faire semblant.

Un soir, au bord de la Seine, on était assises à côté.
On s'était regardé et je l'avais embrassé.

J'avais retrouvé la douceur de ses lèvres lorsqu'elles ont effleurérs les miennes.
Je l'avais perdu, pendant trop longtemps.

Le baiser m'avait semblé duré une éternité.
Elle avait mit ses mains à l'arrière de mes hanches.
Je sentais la chaleur de son corps contre le mien.
J'en avais oublié les gens autour.

Quand elle avait rompu le contact entre nos lèvres, j'étais revenue à la réalité.
Enfin, Marie m'avait fait revenir à la réalité.

Elle avait applaudit, Noé aussi.
Martin, lui semblait plus réservé.

Après avoir salué notre petit public, je l'avais prise dans mes bras.

Elle m'avait fait un simple bisou sur la joue pour me dire au revoir.

Les jours suivants, on ne faisait que de se tenir la main, de s'embrasser devant tout le monde, en oubliant ce que les gens pouvaient penser.

On continuait de se retrouver sur le ponton tous les soirs.
On s'y embrassait.
On s'y amusait.

Je n'avais jamais aimé quelqu'un autant qu'elle.

Elle venait souvent chez moi.
Je la présentais à ma famille comme une amie.
Elle me présentait à la sienne comme une amie aussi.

Pendant les vacances de février, elle m'avait proposé d'aller au ciné.
J'avais accepté.

On était aller voir une comédie romantique.
Quelque chose à l'eau de rose.
Un film cliché.

Ensuite, on avait traîné dans les rues de la ville.
Un vieux monsieur nous avait insulté quand il nous avait vu nous embrassé.

J'avais envie de le frapper.
Il faisait parti de ceux qui étaient coincés dans leur époque et qui refusaient d'évoluer..

Mais je n'avais rien dis, à la place on avait rit.

J'avais acheté deux crêpes au chocolat.
Une pour Mia, une pour moi.

Ensuite, on était allés dans une aire de jeux pour enfants.
On avait fait du toboggan, en regardant le soleil couchant.
On avait fait de la balançoire, jusqu'au soir.
On avait rit, jusque tard dans la nuit.

Ensuite, on était allées chez elle
On s'était endormies devant des séries.
L'une contre l'autre.

Je l'avais regardé fermer les yeux.
Elle était si belle...
Je l'aimais tellement...
Et j'espérais qu'elle m'aimait autant.

Parle-moi JaponaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant