Million | NCT [FERMÉ]

01 | taeten.

Bonjour ou bonsoir, ça dépend.
Voici mon premier chapitre en espérant que vous allez l'appréciez.

Taeyong.

J'ai toujours détesté me compliquer la vie, depuis petit, je n'ai jamais voulu compliquer mes pensées, mes gestes ou encore ma façon d'être, je suis moi et je suis bien sans me soucier de complications absurdes. Bien que la vie ne soit pas facile pour tout le monde, j'essaie de la rendre moins complexe.

Ça c'était avant qu'il n'arrive. Un peu plus court, une peau blanche tel une brioche et un accent pourri. Voilà l'équation.

Leechaipornkul Chittaphon, thaïlandais d'origine, il disait que tout le monde devait le surnommé Ten.

Extravagant ! Trop extravagant pour moi ou peut-être pas vraiment, vu mes piercings et ma teinture on était un poil égalité.

Je ne posais pas plus mon regard sur lui, il n'était pas important, juste un nouveau qui a débarqué dans ma classe scientifique et qui était devenu populaire auprès des filles pour X raison.

Malheureusement il s'était familiarisé avec Johnny qui est un de mes meilleurs potes et a commencé à s'incruster dans notre groupe, avec son éternel sourire blanc tel une pub pour dentifrice, sa gestuelle assez élégante et surtout son anglais. Johnny et Mark le vènerait presque parce qu'il parlait plusieurs langues.

Moi, il me tapait sur le système, il me fixait souvent et lorsque l'on rentrait en contact visuel, il sourit grandement et agitait sa main en signe de bonjour ce à quoi je répondais souvent par un dévisagement et je ne m'y attardais pas.

Et comme le monde entier était contre moi, on était dans le même club de danse, dans le même duo. Je me rappelle lui avoir dit très franchement que je ne voulais pas être dans sa team mais il n'a rien dit et à juste sourit.

Il m'énervait mais j'avouerais bien qu'en danse, il était bien meilleur qu'en classe. Il savait être sérieux et très bon danseur, je baissais mon égo juste pour le féliciter quelques fois et il me remerciait avec un énorme sourire.

Puis au fur à mesure je me suis mis à plus le regarder, à plus l'admirer en danse et à même penser à lui lorsque je rentrais chez moi. Il était le seul à me lancer une pluie de compliments enthousiasme lorsque ma prestation en cours finissait. Je rougissais malgré moi et il riait juste et m'invitait manger.

Et malgré moi, je commençai à bien l'apprécier même s'il était toujours autant extravagant.

Du jour au lendemain, nous sommes devenus proches, j'étais dans une mauvaise passe avec l'histoire de mon frère et il était là pour s'en inquiéter, pour me réconforter. Pas que mes amis ne me soutenaient pas mais lui, il trouvait les mots justes, les bons gestes, les bons moments. Il apprenait à mieux me connaitre et j'aimais ça, avoir de l'attention de quelqu'un, le soutien de quelqu'un, j'aimais que quelqu'un est à me réconforter, m'enlacer, me rassurer.

Être unique aux yeux de cette personne. Qu'il m'admire comme moi je l'admire, voilà pourquoi je me suis attaché à Chittaphon. Avant c'était un peu plus que de l'attachement.

C'est pour ça que lorsqu'il m'a demandé d'être avec lui, les yeux en larmes et nos mains liés, je n'ai pas réfléchi. Lorsqu'il m'a presque supplié de son regard d'être son petit ami, j'ai immédiatement émis une réponse affirmative et je l'ai demandé de ne pas pleurer, surtout pour moi. Je pensais faire le meilleur des choix, sans réflexions face au moi adolescent dans le miroir qui se croyait amoureux alors qu'il ne voulait que le monde de Ten ne tourne autour que de moi.

Le temps dévoile les erreurs, on ne s'en rend compte qu'à l'arrivée d'une course effrénée contre le passé.

Je me suis rendu compte du fossé qui existait entre nous. Un énorme fossé de différences. Et à l'intérieur de ce trou géant ce sont entassés les disputes, les larmes et les manque d'attention.

De l'enfant de première année que j'étais à l'adolescent mature de troisième année que je suis devenu, il a eu un bon nombre de parcours pour pouvoir tenir le coup, essayer de maintenir quelque chose qui s'effondrera à coup surs.

Les crises de jalousies à répétitions de Ten m'ont fait perdre la tête, son manque d'intérêt face à mes passions en dehors de la danse et surtout son extravagance qui m'exaspère. Il a un caractère de rebelle et il reste égal à lui-même et je déteste cela, il n'est pas soumis et à l'air de s'en foutre de mes remarques. Il ne veut pas faire les choses comme les autres mais refuse de ne pas faire les choses comme les autres.

Mes mauvaises humeurs sont constantes, mes cris au téléphone sont devenus une chanson et nos interactions moins fréquentes. Est-ce de ma faute ? Ou est-ce de la sienne ?

Il me parle de changements, de remise à zéro, de vouloir être mieux mais je ne vois aucun effort.

Je tiens encore la chandelle mais je finirai par lâcher prise. Je le sais. Je me connais mieux que personne.

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J'ai apporté des modifications dans ces deux premiers chapitres parce que les synopsis ne me plaisait plus. Merci à ceux qui ont déjà lu la version modifié et qui liront celles-ci.