Million | NCT [FERMÉ]

20 | renjun x yangyang

MILLION – NCT / RENJUN x YANGYANG

De ce que j'ai toujours su les mères sont les plus importantes, les plus spéciales parce qu'elles souffrent à porter en elles pendant neuf mois des mômes qui leur manque de respect une fois l'adolescence arrivé. Parce que malgré tout, elles nous aiment et nous comblent d'amour.

Mais toutes les mères ne sont pas ainsi, il y'a des folles, celles qui ne prennent pas le temps de réfléchir et cela m'énerve, me met en rogne.

Mon père a toujours été là, même lorsqu'il s'est remarié, il m'a donné tout l'amour dont j'avais besoin. Il s'est occupé de moi quand je me sentais très faible, très triste, désemparé et les rares fois que j'ai pensé à ma mère, mon père et sa femme m'ont comblé.

Mais au primaire j'avais eu du mal à me faire des amis mais YangYang et son énergie m'avaient adopté. Lui aussi semblait être dans un gouffre de solitude mais tous les deux se complétant malgré qu'il pouvait posséder toutes les richesses du monde et moi la modestie, on se comprenait et s'enlaçait dans les moments difficiles. Tout ça, on le savait sans se le dire, on savait que l'on tenait autant à l'un et à l'autre, même l'arrivé de ChenLe n'y avait rien changé.

Il restait l'être le plus important de ma vie, le plus sensible et le plus drole et pour rien au monde je n'avais envie de me séparer de lui. Je l'aimais tant. Un vent de bonheur.

A ma grande surprise, il a eu la connaissance de Jeno, mon Jeno. Lorsque je pensais à lui mon bas ventre me brûlait et mes joues chauffaient, c'était une sensation bizarre mais je m'y adaptais.

Lee Jeno, m'avait abordé en s'excusant d'avoir fait tomber ses livres sur ma tète, un vaste sourire qui fermait ses yeux. Je n'avais pas dit grand-chose pendant ce temps et bafouait tout en cherchant mes mots en coréen. Il m'avait tendu sa main et s'était présenté.

Depuis ce jour là, il avait hanté mon esprit, son sourire apparaissait dans mes rêves et je rougissais.

On s'était revu lors du cours d'EPS en commun et il avait fait la conversation, on avait parlé de Comics, de danse, de la nourriture et tout. J'avais jamais autant rigolé de gêne, il était si gentil. Puis au fur à mesure, on s'était rapproché, on s'était échangé nos numéros, on était allé manger. Et j'étais heureux, cette sensation de bien être lorsque j'étais avec lui. J'en avais fait part à YangYang qui ne me semblait pas emballé par ma relation d'amitié avec Jeno, si au début il semblait s'en foutre, il devenait vraiment en colère face aux faits que je lui racontais à propos du coréen et je pouvais parfaitement le comprendre, il a toujours été le seul avec ChenLe.

Le fait que je m'extasie de Jeno ne le plaisait certainement pas. Ça je ne pouvais l'en vouloir même si ça me faisait mal au cœur. Sauf qu'il y'avait un autre problème, nommé Na Jaemin, le meilleur ami de Jeno, représentait un cas critique à lui seul.

Il était dix mille fois mieux que moi, la beauté, la popularité et l'attention de Jeno. Oui son attention car ça se voyait que le brun ne pouvait s'en passer de lui. Au fond, ça m'énervait, il m'énervait, je savais que je ne devrais aucunement être jaloux mais lorsque Jaemin posait ce regard de mépris sur moi, je n'avais qu'une envie, de m'enfuir.

Dans ses yeux, je voyais de la colère que je puisse être aussi proche de Jeno, et une part de moi comprenait sa rage et même si je ne pouvais le battre ou même le vaincre sur son propre terrain, je priais de pouvoir resté avec Jeno. Même amis me suffisait, tant que je l'avais à mes cotés, tant que son sourire continuait de me faire sourire, tant que nos discussions pouvaient se prolonger encore et encore, je me sentais super bien.

J'aimais cette sensation de planer, de me retrouver dans un rêve lorsque je le voyais et même si Jaemin me terrifiait et que je n'avais pas l'occasion, ni le courage d'en parler à Jeno. Je me contentais d'un peu de présence qu'il pouvait m'accorder. Et même s'il ne ressentait rien pour moi, je continuerai de rester à ses cotés, à pleurer dans mon coin mais à me calmer lorsque je verrai son visage, alors pour Jeno, je suis prêt à souffrir pour rester à ses cotés.