Million | NCT [FERMÉ]

17 | xiao jun x hendery

MILLION – NCT / XIAOJUN x HENDERY

Le restaurant n'accueille pas beaucoup de monde la matinée alors assis sur une des chaises, après avoir fait tout le ménage, je me mets à penser, à divaguer.

Mes pensées se dirigèrent en arrière, je contemplais ce restaurant et rendait grâce à Bouddha pour le changement de notre vie. On avait quitté notre pauvreté dans la campagne chinoise pour une magnifique banlieue sud-coréenne en capitale, que rêver de plus !

Kun-ge et Sicheng avions pu retrouver le chemin du lycée. On avait de la chance de bien apprendre et de pouvoir trouvé un emploi pour subvenir aux besoins de la famille plus tard et j'étais prêt à relever ce défi.

Mais je remerciais aussi Bouddha d'avoir mis sur mon chemin Wong KunHuang, mon petit ami. Et à chaque fois que je pensais à lui, des rougeurs apparaissaient et je souriais niaisement, encore plus niaisement lorsque je repensais à notre rencontre.

A la réception qu'avait organisé son père, il était là, beau dans ce costume sombre nuit et une mèche de cheveux devant son visage. Moi j'étais perdu dans ce genre de lieu, mal à l'aise pourtant Sicheng et Kun-ge se sentaient vraiment à leur aise. Alors que j'étais assis sur ma chaise, le regard blasé, il m'avait renversé son verre de vin sur la cuisse, j'avais sursauté, interloqué, il s'était confondu en mille excuses puis m'avait aidé à m'essuyer.

Nos regards s'étaient croisés et j'avais senti le temps s'arrêter, les secondes s'étaient écoulées, nos iris ancrées l'un dans l'autre avant de rire de gêne. Ce soir-là, il m'avait tenu compagnie et cela m'avait bouleversé, bouleversé ma vie.

Tout chez lui m'avait bouleversé et lorsque je m'en rappelais mon corps tremblait tant je chérissais cette soirée-là.

Après avoir fait un saut au restaurant, je m'étais rendu au lycée où j'avais brièvement salué KunHuang avant qu'il n'entre en classe. Comme d'habitude je m'étais concentré sur ces cours avant de rejoindre les autres pour la pause. KunHuang discutait avec SiCheng, Yuqi, Jun et Kun-ge qui avait l'honneur de déjeuner avec nous cette fois-ci.

Un léger baiser au front de ma part qui fit sursauter KunHuang qui me sourit juste. Je commençai à manger pendant qu'ils se mettaient d'accord sur le programme. Lorsque je finis ils commencèrent à manger ce qui m'amusa et vu que je n'avais rien à faire, autant fixer KunHuang, ma tête posée dans ma paume. Quand il me remarqua, il redressa la tête et m'interrogea du regard, je bousculai négativement ma tête en souriant avant de mimer un « Je t'aime » avec mes lèvres.

Aussitôt, il rougit et sourit à son tour posant sa main sur ma cuisse et au moment où je voulais entamer une conversation, la chaise à ses côtés fut tirée par Ten, qui s'incrusta avec un « Bonjour » collectif, KunHuang retira sa main et se précipita la bouche pleine, de demander les nouvelles au thaïlandais.

Automatiquement et comme d'habitude, une énorme peine s'empara de moi, de toute façon Ten avait cette habitude, de débarquer de nulle part et de s'incruster lorsque l'on était à deux pour faire du bavardage sur Taeyong. Tout ce que je voulais s'était plus d'attention de KunHuang et qu'il en donne moins à ce Chittaphon même si je ne le détestais pas, au contraire il était très gentil et amusant mais moins lorsqu'il se rapprochait de mon petit-ami.

J'ai toujours su que KunHuang était maladroit dans sa façon de s'exprimer intimement, même lorsqu'ik ne cessait de m'offrir des cadeaux, beaucoup trop de cadeaux pour s'excuser, il ne savait s'y faire.

Il achetait un cadeau assez cher et timidement me l'offrait et ne savait quoi dire ou s'arrangeait à s'excuser. S'excuser de quoi ?

Surement de ne pas faire de ma première fois sa priorité. Il me l'avait dit lorsqu'il était bourré et qu'il pleurait parce que l'on n'avait pas réussi à passer le cap, et qu'à nous deux, ça nous frustrait de ne pas aller plus loin. Mais je ne l'en voulais pas parce que je l'aime tellement, je ne veux pas qu'il m'abandonne ou qu'il se heurte au fait qu'il ne ressente pas assez de sentiments pour moi comme je peux en ressentir pour lui.