Million | NCT [FERMÉ]

06 | winwin x yuta.

sicheng.

S'adapter à une autre ville que celle où l'on a vécu pendant des années est difficile. Heureusement que mes parents, ma famille a toujours été là.

Puis il y'a mes meilleurs amis avec qui je n'ai pas perdu mes racines, je peux toujours me sentir le Sicheng que j'ai toujours été.

Kun m'apporte que du bien, de la fraîcheur et du réconfort. Je n'en veut pas du tout à Xiaojun d'être un peu dans les étoiles et de ne pas trop me prêter attention. Il doit déjà gérer le cas Kunhuang donc je laisse passer. Puis Jun qui s'absente comme bon lui semble. Et puis récemment je suis tombé sur Taeil hyung qui m'avait donné des cours de coréen volontiers et m'avait présenté à ses amis.

J'ai toujours été du genre timide alors parlé avec tout ce monde me semblait un peu impossible mais Kun a insisté, et partout ils vont et ce qu'ils font. Ils m'invitent et je me sens trop reconnaissant.

Mais le problème c'est ce japonais. Euh... Yu...quelque chose.

S'il pense que j'ai pas regardé ses regards incessants, il se lourd. Kun aussi l'a remarqué mais ne le vois pas d'un bon oeil.

Et j'ai toujours écouter Kun. Ce japonais me fait peur et la meuf qui traine toujours avec lui me fait flipper.

Un soir j'ai retenu sans nom entier et dès ce soir je me suis dis que l'on avait rien en commun.

Nakamoto Yuta aimait boire. Des boissons alcoolisées traditionnelles. Il adorait rire à toutes sortes de blague sortant de la bouche de Johnny ou Doyoung ou encore Mark et ces blagues très douteuses. Il aimait taquiner et agacer Taeyong. Et je trouvais qu'il traînait trop avec une bande de filles japonaises comme lui.

Une fois Kun avait blagué à propos de ça, comme quoi il couchait avec une chacune son tour. Ça m'avait fait grimacer et cauchemarder pendant deux jours.

Je ne voulais pas lui attribuer une étiquette mais son aura ne me plaisait pas. Et rare fois où je l'ai aperçu énervé contre Donghyuck ou Johnny, cette aura de froideur ne m'a jamais plu. Alors je reste loin, très loin.

Mais à dire vrai, il m'intriguait. Sa vie m'intriguait. Il ne parlait jamais de lui et les autres non plus. Il restait seulement quelques temps à me fixer avant que l'on ne rentre en contact visuel et qu'il détourne ses yeux et rigole avec Taeyong.

Comme cet après-midi où Chittaphon Ten, un ami à Kun s'était incrusté dans une sortie de tout le groupe. J'ai vu Taeyong se froissé littéralement en voyant Ten arrivé avec son panier. Jeno lui a demandé s'il allait bien et il a répondu positivement.

Il a sorti une deuxième nappe qu'il avait emmené alors que Jeno et moi on avait fini d'installer la première où tout ce petit beau monde avait posé leurs fesses.

- Qu'est-ce que tu fais ? Avais je demandé surpris.

- Je m'assois à part.

Sa nappe était aussi grande, Jeno et moi on s'assit avec lui pour qu'il est de la compagnie et nous gratifia d'un sourire. Les autres l'avaient remarqué mais n'avaient rien, Ten avait baissé la tête, gêné et sachant parfaitement que c'était de sa faute.

Jisung et Jungwoo vinrent sur notre nappe et chacun parlait et riait même si on était séparé.

Et bizarrement j'avais oublié son existence, jusqu'à ce qu'il se pointe avec deux bouteilles de saké, un oeil au beurre noir et un pansement à la joue droite.

- Putain, qu'est-ce qui t'es arrivé ? S'est écrié Taeyong en se levant pour examiner son visage.

Personne ne parlait et on l'observait avec des grands yeux. Il avait la lèvre inférieure déchiré mais se mit à sourire et son regard rentra en contact avec le mien avant de le détourner.

- J'ai juste cassé la gueule à quelques crétins. C'est rien. Vous en faites pas.

Sur ce il s'est assis sur notre nappe et les conversations en reprient. Je l'ai fixé, ahuri pour la première fois par son rire un peu saoul. Il parlait avec Taeyong et faisait des bisous volants à Jisung.

Et lorsque Mark venait prendre un peu de saké, il lui collait une bise.

En revenant à la maison, j'avais parlé à Kun, il avait haussé les épaules, en disant :

- Quoi qu'il fasse, je ne vais jamais l'aimer.

Je m'étais confiné dans mon coeur et m'éloignais davantage de lui.

Puis il m'a approché au portail, j'attendais Kun encore en retard pour que l'on rentre chez nous. Xiaojun m'a appelé mais ce n'était pas Xiaojun mais Kunhuang pour prévenir que mon cousin allait dormir chez lui.

Il m'a salué et j'ai été fortement surpris, je l'ai salué en retour ne sachant pas quoi faire ni dire. Je fixais mes pieds et j'avais peur.

Et s'il me voulait des problèmes ou il n'aimait pas la façon dont Kun lui dévisageait. J'angoissais pour rien.

Il commença sa phrase d'un ton plus doux que je ne l'ai jamais entendu employé. Sauf qu'avant qu'il ne rajoute un truc. La fille avec qui il traînait souvent débarqua, les cheveux en vrac, essoufflé et larmoyante.

Incompréhensible, je regarda Yuta qui me regarda aussi avant de se concentrer sur les paroles de son amie ou copine qui se mit à articuler difficilement en japonais.

À peine elle eût fini que je le vis courir avec hâte, elle aussi couru après lui. Complètement penaud et jurant qu'il y'avait un drame, je me suis mis à courir aussi. Préoccupé.

On se dirigeait derrière le gymnase et après que je sois arrivé le dernier essayant de récupérer mon souffle. Je le vis en action. Il ruait des coups de poing à un type à même le sol. Je ressentais sa colère dans ses respirations hachés.

La copine de Yuta essayait de mettre assise une autre fille à la longue chevelure brune qui avait le visage amoché et qui pleurait.

Instinctivement, je me suis penché à leur niveau pour les aider. Et à peine calé contre un mur, que trois silhouettes débarquèrent et que les cris de Yuta se transformaient en insultes.

Je reconnus Johnny et Jaehyun qui stoppèrent le japonais. Kun me souleva et souffla de soulagement, me prit dans ces bras et touchait mon corps en me demandant si j'allais bien.

Je lui répondis par l'affirmative mais mon regard resta accroché à celui de Yuta vide et en colère posé dans le mien.

Jaehyun aida Sana à relever Momo. En larmes, elle lui serra dans ses bras et je pus voir toute sa tristesse avant qu'ils n'aillent à l'infirmerie.

Ma vision sur lui a changé. Je voulais en savoir plus, découvrir plus. Sans pour autant que cela ne me touche.