Je te demande pardon

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Lexa n'arrivait pas à dormir réfléchissant toujours où Clarke pouvait être. Elle prît sa moto, se dirigea vers le Néon Ecarlate, elle demanda à Gustus, à ses amis mais personne ne l'avait vu depuis deux jours. Elle alla au parc, chez les parents de celle-ci  en espérant qu'elle y soit mais rien. Elle prît le chemin qu'utilisait Clarke pour courir et pour finir à la plage, ses recherches étaient restées infructueuses. Elle était désespérée.

Clarke n'était pas dans un meilleur état, elle n'arrêtait pas de penser à Lexa, elle la dessinait, la voyait partout. Elle était même dans ses cauchemars qui la  hanté. 

Elle avait des cernes sous les yeux, son ami avait mal au coeur pour elle mais il ne pouvait rien faire, il savait que la jeune fille que Clarke passait son temps à dessiner, était celle qu'elle aimait. Il se disait que son état actuel était pire que lors de sa première rencontre où petite fille, elle était venue par hasard chez lui.

Cela faisait plus d'une semaine que Clarke comme Lexa souffraient chacune de leur côté, l'une était amorphe, l'autre la cherchait en vain.

Après avoir écumait tout les recoins de la ville, Lexa retourna chez Clarke pour fouiller ses affaires, ce n'était pas très orthodoxe mais c'était sa dernière chance. Elle commença par la cuisine, le salon, la bibliothèque pour finir dans la chambre où elle fît les tiroirs, le dressing, les tables de chevets, sous le lit et sous le matelas de celui-ci où elle y trouva un carnet.

Lexa l'ouvrit, c'était le journal intime de celle qu'elle aimait, devait-elle l'ouvrir ? allait-elle lui en vouloir ? c'était, pour elle le Saint-Graal, tant pis pour les conséquences, son amour pour Clarke était au delà de tout.

Elle commença sa lecture et dès les premières pages, des larmes coulaient sur son visage, elle n'avait pas le droit de continuer à le lire, elle le savait mais c'était important la réponse devait se trouver dans ce livre  jusqu'à ce qu'une phrase retint son attention :

Jeremia m'a accueilli, si je ne l'avais pas rencontrer je serais morte. Pourtant le lac me faisait peur depuis le décès de David mais avec lui j'étais en sécurité.

Lexa décida d'aller au lac, elle mît le journal de Clarke dans sa poche, son casque et roula aussi vite que sa moto le lui permettait. Elle ralentît à la limite de la berge du lac et commença à la longer jusqu'à apercevoir un campement.

Elle posa sa moto contre un arbre et se dirigea vers celui-ci doucement, elle ne vît personne pourtant c'était son dernier espoir, au moment où elle prenait la direction de  sa moto, elle fût interpeller par quelqu'un :

Jeremia : Que fais-tu là jeune fille, c'est une propriété privée

Lexa : Je suis désolée de vous déranger je cherche quelqu'un, je m'appelle..

Jeremia : Je sais qui tu es Lexa, Clarke m'a beaucoup parlé de toi, tu la fait souffrir tu sais, elle n'avait pas besoin de ça, les dessins qu'elle a fait de toi te rendent bien justice, tu es très belle. Tu la trouvera un peu plus loin vers le grand arbre là bas mais ne t'attends pas à un accueil chaleureux.

Lexa : merci

En se dirigeant vers l'arbre, elle se demandait ce qu'elle pourrait bien lui dire. Elle l'aperçut de loin et s'approcha tout doucement mais une branche craqua, Clarke leva les yeux et quand elle la vît, des larmes coulèrent sur son visage.

Clarke : Comment m'as-tu trouvé, personne ne pouvait savoir

Lexa sortit le journal intime de celle-ci dont les yeux devinrent noirs, elle se leva, arracha son journal des mains de Lexa et la gifla si fort qu'une marque rouge apparût sur son visage. 

Clarke : Tu n'avais pas le droit, tu me détruite et ensuite tu fouilles dans mes affaires pour je ne sais qu'elles raisons, j'espère au moins que tu as réussit à satisfaire ta curiosité

Lexa : Par-ce-que je voulais te retrouvais, ça fait une semaine que je ne dors plus, que je te cherche dans toute la ville, le seul espoir qu'il me restait c'était de fouiller ton appartement, je t'ai retrouvé et je ne m'excuserais pas pour ça ( cria t'elle les larmes aux yeux et la voix cassée)

Clarke : J'étais venue m'ouvrir à toi, je savais que tu aurais pu me rejeter, mais te trouver dans cette position, surtout dans les toilettes, c'était dégradant. Tu m'as dégoutté, humilié Lexa, tu disais vouloir reconstruire mon coeur et tu me l'as de nouveau brisé.

Lexa était à genoux, suppliant Clarke de l'écouter, elle devait tout faire, tout tenter.

Lexa : Je suis impardonnable Clarke, tu m'a vu dans les toilettes avec une fille, c'est vrai, mais  j'en avais besoin, j'ai des besoins et toi tu ne me voulais pas, je n'étais, enfin je croyais n'être rien pour toi, alors cette fille que je ne connaissais pas, elle était là, et elle ne me rejetait pas, oui je suis coupable mais quand tu es rentrée et que je t'ai vu mon coeur c'est arrêté, j'ai repoussé cette fille qui ne représentait rien pour moi mais c'était trop tard, le mal était fait

Clarke : Tu m'accuses de t'avoir jeter dans les bras de cette fille, je comprends alors si tu veux bien j'accepte tes excuses maintenant tu peux partir.

Lexa : Avant de partir, je voulais te dire que je t'aime, jamais personne ne te remplacera, tu es la seule Clarke, la seule. Et je ne te l'ai pas dis mais je te remercie, le petit garçon que tu as sauvé, c'était Aiden. maintenant tu n'entendras plus parler de moi, dit toi seulement que je t'ai aimé au premier regard.

Lexa se retourna pour partir la tête baissait, des larmes coulant sur son visage, ses yeux couleur forêts ne brillaient plus, elle avait mal, des sanglots faisaient trembler son corps, elle avait échoué, elle avait perdu celle qu'elle aimait.

Une main se posa sur son épaule, ce qui la fît se retourner et son regard émeraude se retrouva plonger dans les iris ciel d'une blonde en larmes. Celle-ci la prît dans ses bras comme si sa vie en dépendait, Lexa, elle, mît ses bras autour du cou de Clarke et y plongea sa tête, elles s'étreignirent si fort comme si l'une d'elles allaient disparaître.

Après de longues minutes, Clarke repoussa Lexa, celle-ci la regarda étonner puis Clarke posa ses lèvres sur celles de la brune qui pleurait et commença à l'embrasser, lui demandant l' accès à sa langue et c'est dans un baiser doux et passionné qu'elles s'abandonnèrent, elles durent y mettre fin pour récupérer leur souffle, Clarke posa alors son front sur celui de Lexa et lui souffla doucement un,

Clarke : Je t'aime mon amour, je suis enfin prête à avancer avec toi à mes côtés



Il tourne il tourne le hasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant