P.D.V Ambre
Après plusieurs minutes de marche j'étais enfin devant la porte de la résidence, je m'apprêtais à la pousser lorsque mon grand père apparu, il me regardait avec haine, mon estomac se creusait face à son visage dure, il me faisait penser à ma marraine de cette façon.
Moi : Grand père...Pourquoi parait tu si énervé...?
Il me fit signe d'entrer d'un signe de la main, je marcha rapidement voulant savoir ce qu'il se passait le plus vite possible, Luna et ses parents se trouvaient dans le hall, les larmes coulaient sur les joues de ma "cousine". J'avais la terrible envie de rire avant de me rendre compte que cette histoire me concerne.
Alfredo : Comment as tu pu !?
Je tentais en vain de savoir de quoi il parlait mais rien ne me venait à l'esprit.
Miguel : Nous sommes très déçus Ambre.
Je leva les yeux au ciel, as t-il eu l'impression que je souhaitais entendre ses critiques ? Surement.
Monica : Notre fille cherchait désespérément son identité depuis des mois, et toi ! Toi tu savais la vérité et tu n'as rien dit, tu es cruelle Ambre !
Alfredo : Inhumaine !
Je comprenais mieux désormais, mais ces insultes ne me paraissait pas nécessaires, à croire que ça leur faisait plaisir.
Moi : Certes je le savais, mais pourquoi t'aurais-je prévenu ? Pour que tu me vole une fois de plus ce qui m'appartient ? C'est trop tard maintenant, peut être que te cacher la vérité n'a servie à rien finalement mais ça n'a pas d'importance, je te déteste Luna, et on ne fait pas de cadeaux à ses ennemies.
Luna : De cadeaux ? Sérieusement Ambre ! On parle de ma vie là !
Moi : Je le sais parfaitement, c'est pour ça que je dis ça. J'en ai rien à faire de ta petite vie de princesse.
Luna : Mes parents sont morts Ambre ! Ma tante à voulu me faire du mal ! Tu crois encore que j'ai une vie de princesse ?!
Moi : Excusez moi princesse Sol Benson, je ne voulais surtout pas vous offensez, évidemment votre vie est très complexe, vous avez tous les problèmes du monde, ce n'est pas comme si Emilia avait failli mourir, Matteo failli rester dans le coma, Simon failli rester en couple avec une peste de ton genre et j'en passe !
Je m'en alla la bousculant par la même occasion comme j'en avais l'habitude, Alfredo et les parents de Luna ne cessaient de m'appeler me priant de redescendre m'excuser, ce que je ne fis pas bien entendu.
Je monta rapidement dans ma chambre, attrapa une valise du haut de mon armoire, vida cette dernière, vida ma coiffeuse afin de tout mettre dans des pochettes. Ma valise enfin faites j'attrapai mon téléphone, je vais appeler Simon, j'ai besoin de quelqu'un qui puisse m'héberger.
Moi : Allo Simon !
Simon : Ambre...
Moi : Tu as l'air déçu de m'entendre, désolé de te déranger...
Simon : Arrête de faire la fille gentille, Luna m'a tout raconté, je sais qu'en réalité tu profite de moi, tu ne m'a jamais aimé, au fond je l'ai toujours su...
Moi : Mais...?
Je n'eus pas le temps de finir qu'il avait raccroché, Luna, encore elle, surement sa vengeance pour ce que je lui ai dit tout à l'heure, en même temps je la comprends...Non, c'est faux, je ne peux pas la défendre, c'est dingue même sur moi sa technique fonctionne.
Quand je parle de technique c'est celle où elle fait en sorte que tout le monde se sente mal pour elle et regrette leurs actes qui auparavant étaient justifiés.
En tout cas Simon ne me fera pas verser de larmes, il m'a trop déçu pour que je vive encore dans la tristesse par sa faute.
J'appelle donc Emilia, je lui explique vaguement la situation et je peux dire par son ton colérique qu'elle risque de faire payer à Luna, c'est d'ailleurs seulement comme ça qu'elle peut m'aider, elle ne peut pas m'héberger. Elle me propose d'appeler Benicio ou bien Ramiro,ce que je fis.
Benicio ne pouvait pas, enfin pas tout de suite car il recevait de la famille, dans une semaine je pourrais mais je voulais partir de suite.
Heureusement pour moi la réponse de Ramiro s'avérait positive, je le remerciais avant de raccroché et d'enfin partir de cette résidence digne de l'enfer.