Les promesses sont faites pour être brisées

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Ashoka s'entraînait au sabre laser contre des robots depuis maintenant plus de deux heures. Elle abattît ceux qui restaient rapidement d'un coup rapide puis alla s'asseoir sur un banc pour se reposer et boire. Ashoka aperçut quelques minutes plus tard un homme sur le pas de la porte de la salle d'entraînement la regardant.

Cet homme était Obi-wan. Quand il s'aperçut qu'elle l'avait repéré, il vint vers elle avec un sourire.

- "Je vois que tu as bien progressé depuis notre dernier entraînement."

Elle lui répondit avec un sourire :

- "Que croyiez-vous Obi-wan ? Il faut bien que je vous dépasse vous et Anakin."

Il leva un sourcil à la déclaration d'Ashoka l'air surpris mais amusé. Mais très vite son expression redevint sérieuse. Il continua :

- "Je voulais te demander, n'aurais-tu pas vu Anakin ce matin ?"

- "Non pourquoi, vous le cherchez ?"

- "Pas nécessairement mais il est venu toquer à ma porte ce matin. Je crois qu'il avait fait un cauchemar durant cette nuit et que Padmé lui a conseillé de venir me voir pour qu'il puisse se confier et obtenir sa signification."

Ashoka le regarda avant de répliquer :

- "Donc j'imagine que c'est ce que vous avez fais. Vous l'avez tellement harcelé avant pour lui dire que vous seriez là pour lui s'il en avait besoin."

Elle regarda l'expression d'Obi-wan avant de continuer incertaine de ses propres paroles :

- "N'est-ce pas ?"

À ce moment là ce fut la première fois qu'Ashoka vit Obi-wan baisser les yeux au sol regardant ses chaussures en tripotant son manteau. On aurait un petit garçon prit en train de faire une bétise. Sauf qu'Obi-wan ne baisserait jamais la tête et surtout devant un jedi inférieur à lui par rapport au rang donné par le conseil. Cela ne fit que renforcer son inquiétude à l'égard des événements de ce matin. Elle s'approcha de son ancien maître, posa une main sur son épaule et demanda à nouveau mais avec un ton plus inquiet:

- "N'est-ce pas ?"

Cette question sembla faire sortir Obi-wan de son esprit. Il releva la tête pour que leurs yeux puissent se rencontrer avant de parler :

- "En fait je ne l'ai pas écouté. Je l'ai rejeté gentiment en lui disant qu'on pourrait en parler plus tard s'il y tenait vraiment. Je venais d'avoir une réunion avec le conseil qui s'était finit assez tard et je devais en avoir une autre le lendemain très tôt. J'étais assez fatigué quand il a toqué donc je n'ai pas trop réfléchi à ce que je lui disais tant qu'il me laissait tranquille pour dormir."

Il s'arrêta de parler et regarda Ashoka attendant une réaction de sa part. Le visage de la jeune fille était resté stoïque tous le long du récit. Au bout de quelques minutes elle l'interrogea :

- "Et vous pensez vraiment qu'un renvoi de votre part va le blesser. Je veux dire ça peut être frustrant pour la personne sur le coup mais elle se rend compte plus tard que ce n'était pas contre elle. Ne vous inquiétez pas."

- "Mais il avait l'air vraiment inquiet. J'ai été jusqu'à lui promettre qu'on se parle et il a chuchoté "les promesses sont faites pour être brisées"."

- "Il va bien ces temps-ci ?"

- "Je ne sais pas vraiment et c'est ce qui m'inquiète."

- "Pourquoi ?"

- "Anakin à toujours ou du moins très souvent tendances à cacher ses problèmes jusqu'à ce qu'il ne devienne trop grave et trop important pour être ignorés."

Ashoka réfléchit longuement à la déclaration d'Obi-wan avant de déclarer d'un ton brusque :

- "Si je comprends bien ce que vous essayez de me dire c'est qu'Anakin cacherait un problème."

- "Je pense."

- "C'est vrai qu'en y repensant il a eu un comportement assez bizzare envers le chancelier. C'est étrange qu'avant sa capture il prenait toutes les occasions possibles pour aller le voir mais depuis qu'on l'a retrouvé il fait tout l'opposé."

- "Et sa libération à été assez facile. D'habitude on a beaucoup de difficultées pour retrouver l'un des nôtres et là c'était comme servis sur un plateau d'argent."

- "Comme s'ils savaient qu'on allait venir et qu'ils nous attendaient."

Soudain le comlink d'Obi-wan vibra ce dernier le sortit de sa poche, identifia l'appel comme étant celui d'Anakin et répondit :

- "Anakin, content de t'entendre. Je suis désolé pour ce matin j'étais fatigué."

- "Ne vous inquiétez pas Maître."

- "Que puis je faire pour toi Anakin ?"

- "J'essaie de joindre Padmé depuis quelques temps mais elle ne me répond pas. Pouvez-vous essayer de la contacter ?"

Obi-wan mit Anakin sur pause puis appela Padmé trois fois. Mais celle ne répondit pas à ses appels.

Obi-wan reprit la parole pour répondre à son ancien apprenti :

- "Je suis navré Anakin. Je n'y arrive pas non plus. Elle doit être occupé avec le sénat ou les enfants."

- "Tu as sans doute raison maître. Je vais aller voir."

- "Au revoir Anakin."

Obi-wan raccrocha et remit l'appareil dans sa poche. Il repéra ensuite Ashoka vers le fond de la salle en train de ranger ses affaires et étant changée.

- "Elle a dû partir pendant que je parlais à Anakin." Pensa t'il.

Elle s'approcha de lui sac sur le dos.

- "Alors ? Comment va t-il ?"

- "Il n'arrive pas à prendre contact avec Padmé. Il m'a appelé pour savoir si je pouvais y arriver."

Elle leva un sourcil avant de répliquer d'un ton ennuyé et agacé :

- "Et?"

- "Je n y suis pas arrivé non plus."

- "Eh bien dans ce cas allons la chercher. Avec un peu de chance on le trouvera au même endroit aussi."

Elle partit sans même attendre. Obi-wan courut pour la rattraper. Il firent tout deux le chemin en silence jusqu'au appartement d'Ashoka pour déposer ses affaires puis celui de Padmé.

En arrivant la porte d'entrée était entrouverte ce qui mit les deux jedis sur leur garde. Il penetrèrent dans l'appartement avant d'étouffer un cri de surprise, l'habitation était ravagée. Ils entrèrent dans la première pièce qui était la chambre de Padmé et Anakin pour y trouver la robe que la jeune femme devait porter par terre avec une tâche de sang. Ashoka inspecta la pièce avant de se retourner pour voir qu'Obi-wan était sortit et regardait quelque chose qu'elle ne pouvait voir. Elle partit donc à son tour et lui demanda silencieusement ce qu'il regardait.

Obi-wan lui montra alors du doigt une porte entrebaillée. Elle s'approcha délicatement et fut choquée par la vue. Au milieu des jouets se trouvait Anakin à genoux et ayant l'air vaincu. Il ne frémit même pas quand elle entra dans la pièce en faisant grincer la porte et enroula deux bras autour de lui dans un semblant de calîn. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant qu'elle ne brise le silence :

- "Je suis désolé maître."

- "Ce n'est pas ta faute."

- "On les retrouvera, je te le promets." Lui murmura t'elle

- "Ils vont regretter de s'en être prit à ma famille."

La fausse mort d'Anakin Skywalker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant