La fausse mort d'Anakin Skywalker

Voix du futur

Le lendemain matin:

Anakin ouvrit les yeux assez tôt ce matin. Il décida de ne pas réveiller sa femme et ses enfants. Il se prépara donc en silence avant de s'éclipser reprenant ainsi une de ses mauvaises habitudes. Il voulut passer par la salle d'entraînement pour voir les younglings s'entraîner, mais se ravisa pour aller voir Obi-wan honorant sa promesse faites à Padmé. Il frappe trois fois avant qu'un Obi-wan endormi ne lui ouvres la porte. Il parla en premier :

- "Anakin je sais que lorsque nous t'avons ramené je t'ai dis que si tu avais besoin de quelques choses tu pouvais frapper à ma porte mais là c'est un peu tôt."

- "Je suis désolé maître. Je m'en souviendrai pour la prochaine fois."

- "Tu voulais me dire quelque chose Anakin ?"

- "J'ai fais un rêve maître et il m'effraie vraiment. Je voudrais en parler à quelqu'un pour qu'il puisse peut être m'expliquer sa signification. Padmé m'a dit que je devrais vous en parler."

- "Anakin, pas que je n'aime pas écouter tes rêves ou te conseiller mais pourrait-on régler cela plus tard ? J'ai une réunion avec le conseil qui va durer assez longtemps donc j'aimerais me reposer. Mais plus tard d'accord ? Je te le promets."

- "Les promesses sont faites pour être brisées." Chuchota Anakin avant de partir en disant :

- "Merci quand même."

Obi-wan regarda Anakin s'éloigner avant de lui crier :

- "Attends !!"

Anakin se retourna et Obi-wan s'avança vers lui avant de continuer :

- "Le chancelier m'a dit qu'il voudrait vraiment te voir. Je ne t'obliges pas à y aller Anakin, je fais juste passer le message."

- "Merci." Répondit Anakin avant de reprendre son chemin. Il déambula ne cessant de repenser à cette discussion. Quand il reprit ses esprits, il se rendit compte que ses jambes l'avaient emmené devant la porte du bureau de Palpatine. Il hésita quelques instants à toquer mais alors qu'il s'apprêtait à annoncer sa présence, il entendit un chuchotement presque imperceptible. Cela commença lentement puis s'accélère jusqu'à devenir des cris :

- "Ne fais pas ça. Tu es perdu. Il y'a encore du bon en lui je le sais. Anakin ? Maître Skywalker qu'allons nous faire ? Ils sont trop nombreux. Je sais maître. Anakin ? Nous sommes en guerre Anakin, méfies-toi. C'est de la trahison. ANAKIN !"

Anakin se retourna pour voir le chancelier l'attendant avec un regard inquiet. Il lui demanda :

- "Est-ce que ça va ?"

- "Ou...oui chancelier merci pour inquiétude. J'étais juste un peu distrait."

- "Viens donc t'asseoir un peu dans mon bureau mon garçon. Nous pourrons parler comme avant ta disparition. Cela fait si longtemps que je ne t'ai pas vu. J'ai presque l'impression que tu m'évite délibérément."

Anakin ravala sa peur avant de hocher la tête avant un grand sourire sur son visage :

- "Bien sur que non je discuterais avec vous avec joie chancelier."

Ils entrèrent tout deux dans le bureau puis la lourde porte se referma sur leur pas.

Anakin et Palpatine se dirigèrent vers la fenêtre du bureau. Un silence gênant s'installa entre les deux. Le chancelier prit la parole :

- "Je sens quelque chose qui te tracasse Anakin."

- "Ce n'est rien dont vous devriez vous inquiétez chancelier."

Une pause s'ensuivit puis Palpatine changea de sujet :

- "Comment va ta famille ?"

- "Ils vont très bien."

- "Luke et Leïa sont très sensible à la force n'est ce pas."

- "Oui ils feront de puissants jedi s'ils le veulent plus tard."

- "Bien sûr. De puissants jedi... Dis pendant que tu es là je vais en profiter."

- "Pour faire quoi chancelier ?"

- "Je voulais te conter une histoire."

- "Laquelle ?"

- "Connais-tu Dark Plaigueis le Sage ?"

- "Non."

- "Cela ne m'étonne pas. Ce n'est pas une histoire que les jedis racontent. Dark Plaigueis le Sage fut un seigneur noir des siths. Il acquit de nombreuses connaissances sur la manipulation des Midi-chloriens et en tira une force remarquable. Tellement qu'il fut capable de défier la mort elle-même. Cependant, il fut trahi et assassiné par son apprenti dans son sommeil."

Anakin resta pensif quelques temps avant de tourner la tête :

- "Comment à t- il appris un tel pouvoir ?"

Palpatine rigola avant de reprendre son air sérieux pour dire :

- "Auprès d'un sith voyons."

Il regarda sa montre avant de déclarer:

- "Je suis désolé Anakin mais je vais devoir te laisser. J'ai un rendez-vous important avec le représentant d'une planète de la République. Il ne faut absolument pas que je le rate."

- "Je comprends chancelier ne vous inquiétez pas. A bientôt."

- "À bientôt Anakin."

Ce dernier partit vers ses appartements essayant sur son chemin d'appeler Padmé. Malheureusement celle-ci ne répondit à aucun de ses messages. Il appela donc Obi-wan :

- "Anakin, content de t'entendre. Je suis désolé pour ce matin j'étais fatigué."

- "Ne vous inquiétez pas Maître."

- "Que puis je faire pour toi Anakin ?"

- "J'essaie de joindre Padmé depuis quelques temps mais elle ne me répond pas. Pouvez-vous essayer de la contacter ?"

Une minute passa en silence avant qu'Obi-wan ne reprenne la parole :

- "Je suis navré Anakin. Je n'y arrive pas non plus. Elle doit être occupé avec le sénat ou les enfants."

- "Tu as sans doute raison maître. Je vais aller voir."

- "Au revoir Anakin."

Il éteignit son comlink avant d'arriver à son appartement familial. Il ouvrit la porte en criant :

- "Padmé ?"

Aucune réponse. L'appartement était trop silencieux pour Anakin. Sa main trouva inconsciemment son chemin vers son sabre laser. Il cria une seconde fois :

- "Padmé ? Luke ? Leïa ?"

Toujours pas de réponses. Il ouvrit la porte de sa chambre pour trouver la robe que devait porter Padmé ce matin par terre une minuscule tâche de sang sur le sol. Anakin se précipita vers la chambre des jumeaux pour la trouver dans le même état. Les jouets étaient éparpillés sur le sol sans trace des enfants.

Anakin sentit un grand vide s'emparer de lui et se laissa tomber à genoux au milieu des jouets. Il ne sait pas combien de temps il est resté dans cette position. Soudain il entendit la porte grincer et des pas légers arriver. Il sentit deux bras autour de lui qui faisait comme un câlin pour le réconforter. C'était Ashoka; elle brisa le silence au bout de quelques minutes :

- "Je suis désolé maître."

- "Ce n'est pas ta faute."

- "On les retrouvera, je te le promets." Lui murmura t'elle

- "Ils vont regretter de s'en être prit à ma famille."

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Je voulais remercier tous ceux qui ont répondu à mon précédent chapitre. Cela m'a énormément aidé et m'a fait retrouver l'inspiration.