La fausse mort d'Anakin Skywalker

Une étrange scène

Quelque part :

Des heures devaient être passées depuis qu'il s'était endormi dans les bras d'Obi-wan car il ne sentait pas sa présence ou celle d'Ashoka à proximité. Au bout de quelques minutes, il essaya d'ouvrir les yeux même s'il peinait beaucoup à réaliser cet acte. Ceux-ci étaient lourds et il ne voulait qu'une chose : se rendormir. La surface sur laquelle il était allongé était inconfortable mais c'était sans importance.

Soudain, une odeur ressemblant étrangement à de la fumée provenant d'un feu lui arriva au nez et l'incita à se réveiller. Il s'assit et regarda autour de lui. Anakin mit quelques minutes à reconnaître le couloir menant au bureau du chancelier Palpatine.

- "Mais qu'est ce que je fais là ?" Se demanda t'il.

Il aperçut un balcon à une extrémité du couloir et y courut. La fenêtre le séparant de l'extérieur étant bloquée, il la brisa à l'aide de la force avec empressement.

Le spectacle l'attendant à l'extérieur était épouvantable, le temple jedi était en feu et des soldats l'assaillait de toute part. Il pouvait entendre les cris de milliers de jedi en train de mourir dans d'atroces souffrances en même temps mais sans pouvoir rien y faire car ils étaient situés au quatre coins de la galaxie. Il entendit en particulier les cris des enfants car ceux-ci devaient être les plus proches.

Anakin chercha la signature de force de Luke et Leïa mais celles-ci étaient assez faibles. Il commença à paniquer car soit ils étaient encore trop jeunes pour être repérés facilement de loin, soit ils étaient en train de mourir lentement. Il préférait la première option. Il n'avait aucune indices pour savoir s'il était encore dans le présent ou si c'était encore une de ces visions ou rêves qu'il avait la nuit.

Anakin chercha ensuite la signature de force d'Obi-wan et d'Ashoka. Celle de son ancien maître était encore là ce qui signifiait qu'il est encore vivant alors que celle d'Ashoka était encore perceptible mais il ne pouvait plus y accéder comme avant, comme si le lien avait en quelque sorte été brisé. Cela lui fit ressentir un grand vide.

Soudain Anakin ressenti une vive douleur à la tête ce qui le fit tomber à genoux ses mains serrant sa tête dans une tentative de calmer le mal. Il s'adossa contre la rambarde du balcon le temps que cela passe.

Il lui fallu plus de cinq minutes pour se calmer. Anakin renversa sa tête contre le métal frais profitant du calme des environs sans pour autant vouloir chercher à comprendre pourquoi c'était si calme.

Dans ces moments là Padmé viendrait normalement et lui tiendrait compagnie ou essaierait de le réconforter jusqu'à ce que ça aille mieux. En pensant à elle, il tenta de la trouver grâce à la force pour finalement savoir qu'elle était en sécurité à la maison ou du moins il l'esperait.

Tout à coup, il entendit des cris entremêlés à des bruits d'un combat de sabre laser venant du bureau de Palpatine. Il se précipita vers la source mais trébucha et tomba par terre. Quand il se retourna, il fut accueilli par les visages de deux maîtres jedi morts transpercés par un sabre.

Les cris retentirent encore une fois ce qui fit repartir Anakin dans sa course. Les couloirs étaient vides et il faisait nuit ce qui signifiait qu'il avait dormi longtemps. Obi-wan, Ashoka et toute sa famille étaient hors de sa vue pour l'instant mais il se promit de les trouver une fois que le combat aura cessé.

Il arriva enfin au bureau du chancelier et la scène devant lui fut  l'une des plus étranges qu'il n'ait jamais vue ; Palpatine était à terre menacé par maître Windu armé de son sabre violet en train de lui crier des accusations comme quoi il avait trahi la république et qu'il devait mourir.

Mais le plus étranges fut que devant eux tel un spectateur se trouvait une personne qui ne faisait rien pour arrêter le combat. Elle restait immobile. Il s'avança pour voir qui s'était avant de finalement prendre du recul quand il aperçut son visage.

C'était lui le visage impassible regardant la discussion entre les deux hommes essayant clairement de déterminer quel parti prendre.